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Hello !
En attendant d’autres avis, je vois Alex que nos positions sont proches. Je vais jusqu’au bout en affirmant que l’abus de langage « Responsable Qualité » doit être proscrit justement et tout simplement pour montrer que le Qualiticien* d’une entreprise n’est pas responsable de la Qualité (sinon implicitement on dé-responsabilise d’un coup tous les autres acteurs de cette responsabilité collective ou plutôt distributive en regard du SMQ…). C’est pour cela que je suis « Préventeur S&ST » et non « Responsable S&ST ».
* Fonctionnel Q, ou compétent Q, ou animateur Q, ou coordonnateur Q, ou… ? Mais pour moi le titre de « Qualiticien » convient très bien, avec un « Responsable ou Chef du Sce Qualité » si la fonction Qualité est étoffée.
Je n’ai même pas évoqué la norme ISO 9001, mais qqsoit sa version elle n’a jamais nommé de « Responsable Qualité ».
A+
Tout simplement en contactant le fournisseur et en lui demandant quelle est la date de la version actuelle des FDS qui t’intéressent… et donc en lui demandant les dernières versions qui te manquent le cas échéant. Le fournisseur te les dois ! Ce sera l’occasion de le questionner aussi sur les discordances d’étiquetage entre les FDS et les conditionnements que tu as constatées.
A+
Mon message n’éveille aucune réflexion…? Même pas de la part d’Alex pour amorcer ? Bonne journée.
Hello !
Dorra, avec si peu d’information sur la réalité de ces deux cas il est impossible de répondre à ton questionnement.
Mais qqsoit le cas de discordance entre les données d’étiquetage d’une FDS et l’étiquetage du conditionnement de la substance ou mélange correspondant c’est ton fournisseur qui est totalement responsable de cette anomalie… c’est donc lui qu’il faut interroger ! Et ce n’est certainement pas à toi d’inventer un étiquetage de substitution.
NB : avec le déploiement du réglement CLP maintenant bien avancé, on ne devrait bientôt plus trouver de FDS avec des phrase « R et S »… Es-tu sûr que tes FDS sont valides ?
A+
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Un scénario crédible de début d’incendie chez toi ne peut venir que de toi… Un fumigène dans un recoin d’atelier peut le démarrer…
Caméra : il en faudrait plusieurs… c’est laborieux à installer… laborieux à débriffer… des observateurs (ceux désignés* + observateurs de fait) suffisent à mon avis. * ceux sur le lieux de l’exercice, mais aussi au poste de garde, au Sce Maintenance… selon pertinence.
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Donc voici un scénario d’exercice (tu dois pouvoir en « inventer » d’autres)… Tu n’es pas obligé de vraiment ouvrir l’eau sur la victime mais tu peux renverser de l’eau par terre pour simuler la flaque de CMR…
Théorie perso : je préfère envisager ce genre « d’exercice » comme un « entrainement » plus ou moins annoncé (telle journée, mais sans dire l’heure exacte par exemple) que comme un « test totalement surprise ». Et je n’hésite pas à faire rappeler au préalable par le hiérarchique de chaque secteur la conduite à tenir en cas de ceci-celà…
Attention tu nous parles d’exercice d’évacuation incendie, de projection de CMR sur un opérateur, de déversement de produit (ce qui pour moi évoque une plus grande quantité au sol que dans le cas d’une « simple » projection…). Il faut que tes consignes respectives ou combinées soient claires et ton cas d’exercice aussi. S’exercer à une évacuation* n’est pas forcément la même chose que porter secours à un opérateur éclaboussé** de produit.
* des « boules puantes » (?) peuvent être le déclencheur… ** un verre d’eau suffit…
Pour ce genre d’opération il faut prévoir qq observateurs (ex : des gars du CHSCT qui suivront le mouvement et qui peuvent même fournir la « victime »…) et une phase de debriffing pour tirer parti de l’exercice avec les participants-clés.
A+
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Décris un exemple de ce qu’il est probable de se produire dans tel atelier en guise de déversement accidentel de produit et tu auras un scénario pour faire un exercice « réaliste » de réaction en utilisant de l’eau colorée en guide de produit renversé…
A+
Hello !
Pour ton scénario il te suffit de simuler un début d’incendie ou une fuite de tel produit d’une manière et en lieu « crédibles » dans la configuration et selon les activités de ton entreprise… Quel est ton vrai besoin ?
A+
Allo MRH ?
Hello !
Il veut s’engager dans l’armée ? Non… je blague. Mais pour t’aider peux-tu nous en dire plus MRH ? Qu’est-ce qu’une « lettre d’engagement » d’un directeur de centre de transfusion sanguine ? Engagement à quoi ? Pourquoi cette lettre ? Lettre à qui ? Qui la demande ?
A+
Hello !
Dorra, il faut même aller un peu plus loin. Plutôt que de penser « résumés de FDS » il faut carrément penser « fiches de poste ». C’est à dire utiliser les données pertinentes de la(les) FDS du(des) produit(s) utilisé(s) à un poste en fonction des modalités mêmes de sa(leurs) mise(s) en oeuvre sur ce poste afin d’élaborer une instruction de sécurité chimique propre à chaque poste concerné. Chercher aussi la brochure INRS ED 6027.
Pour moi c’est le sens des articles R4412-38 et R4412-39 du code du travail. Ces fiches sont donc propres à l’entreprise (par exemple avec des indications relatives à tel fonctionnement d’aspiration, telle modalité de mélange d’un bain, telle obligation d’utiliser le pulvérisateur (photo) ou tel EPI (photo) et non impersonnelles comme peuvent l’être des résumés de FDS.
Corolaires :
– La fiche d’un même poste peut évoquer 2 ou 3 produits le cas échéant.
– Deux postes utilisant le même produit mais selon des modes opératoires différents ont des fiches de poste différentes.
A+
PS : sans oublier que de toute façon les salariés doivent avoir accès aux « vraies » FDS des produits qu’ils mettent en oeuvre.
Hello !
Exploite donc le questionnaire d’évaluation MASE pour cet audit interne (blanc ?), c’est suffisant et adapté vu qu’il est intégré au référentiel…
A+
1 septembre 2016 à 21 h 36 min en réponse à : Projet Fin d’étude – Visites Comportementales Sécurité – Benchmark – Critiques #12899Hello !
Elle est curieuse cette définition car de mémoire en psycho les comportements et les attitudes sont deux notions bien différentes (donc les unes ne peuvent pas définir les autres).
Si je comprends bien il n’y a pas de référentiel des bons comportements dans cette méthode… on va donc observer et debrieffer les comportements des travailleurs selon l’appréciation subjective de chaque observateur (qui ne savent pas eux-mêmes réaliser le travail observé…).
On dit que le rire est le propre de l’homme, mais le travail l’est tout autant. Tout accident du travail est donc humain. Cette porte ouverte enfoncée constatant que la majorité des accidents est due au facteur Humain est donc une évidence. Mais en gros pour les tenants de ces fameuses approches comportementale c’est une manière de dire que les accidents sont causés par les travailleurs, alors que bien sûr l’organisation et la technique de l’entreprise sont au top !
Alors on va les observer ces bougres de travailleurs et on va les corriger dare-dare ces loustics générateurs d’AT à l’insu du plein gré de l’entreprise ! Sans se demander ce qui détermine leur comportement, sans se demander ce qui détermine leur travail en fait (car ces comportements qu’on observe, c’est rien de moins que la manière dont ils s’activent au travail, c’est leur activité de travail !). Or la technique et l’organisation de l’entreprise sont des déterminants puissants du comportement des êtres humains qui s’y activent (toujours cette activité de travail chère à l’ergonome). La plupart du temps les travailleurs s’y adaptent comme ils peuvent pour que leur travail soit efficace « malgré tout » si j’ose dire. Sinon ça coince (ex : une bonne manière de bloquer le travail c’est de faire la grève du zèle). En réalité les travailleur complètent beaucoup les faiblesses de l’entreprise (en organisation comme en technique) malgré les enjeux S&ST qu’ils ne créent de problèmes S&ST.
Il est urgent que tu lises un « Que sais-je » (édition bon marché) de C.Dejours intitulé « Le facteur humain » justement…
Tu crois en ton approche mais l’as-tu envisagée sur des problématiques de santé comme par exemple les TMS survenant sur des postes de petits montages répétitifs à cycles courts (organisation et technique au top grâce aux apports du Lean éventuellement) ? Ou plus globalement l’as-tu confrontée au constat que les ouvriers du BTP ont grosso-modo l’espérance de vie socio-professionnelle la plus courte ? Ce groupe de travailleurs attirerait-il ceux ayant naturellement de mauvais comportements au travail ? Etc…
A+
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Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris la formulation de ton dernier message, mais… bin euh… les missions de ton poste sont celles que te donne ta Direction…
A+
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Donc si je comprends bien, ta question initiale visait les NC survenant par rapport aux attentes des clients. C’est ça ? Donc ta problématique n’est pas de déterminer quelles sont les « NC en espaces verts », mais de bien identifier « à quoi » tu recherches tes « NC ».
Ce sont donc les « devis » ou « contrats » passés (donc signés) par les clients qui sont les référentiels pour constater les NC qui t’intéressent. Si ces devis ou contrats sont imprécis ils peuvent donner lieu à beaucoup de réclamations clients à la fin des prestations, mais sans que ce soit bien commode d’objectiver les NC à trancher. Je n’ai aucune idée de ce que peuvent être ces contrats mais à mon avis ils doivent définir un minimum la prestation : date de programmation, durée prévue de la prestation, détails de sa réalisation, ressources à fournir par le client éventuellement (électricité par exemple), conditions d’accès au terrain, précision sur l’enlèvement des déchets… et je en sais quoi d’autre car je ne suis pas de la partie. Si les contrats sont précis, les NC sont faciles à identifier.
A+
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