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C’est un travail à rendre ? Si l’objectif c’est d’obtenir une certification via un travail personnel, chercher les réponses sur Internet plutôt que dans la Norme, ce n’est pas une bonne idée.
Bonjour,
Dans ma société nous appelons ça des anomalies, pour la gestion nous procédons ainsi :
– enregistrement du produit (numéro de série) présentant une anomalie dans la base de données (c’est une application maison)
– sélection du type d’anomalie (liste de choix des anomalies les plus courantes) + choix autre avec champ texte à compléter (c’est le contrôleur qui prend la décision, avec chef de production si nécessaire).
– sélection de l’action à prévoir (rebut, réparable, demande de dérogation client) : nous ne pouvons pas faire de réaffectation chez nous
– Date de l’action et nom du contrôleur
En cas de rebut : mise en zone “déchets”, information à la production
En cas de réparation : ouverture automatique d’une fiche suiveuse, alerte sur le poste de l’opérateur identifié comme “réparateur”
En cas de demande de dérogation : alerte sur mon poste, création de la demande de dérogation pour envoi au client. Stockage en zone non conforme en attendant.
A noter, en cas de récurrence d’un type d’anomalie sur une production, ça ouvre une alerte non-conformité.
Voilà schématiquement pour notre fonctionnement.
J’ai voulu commencé à remplir le questionnaire, j’ai abandonné.
Les questions obligatoires où il faut répondre sans objet si on a répondu non à la question du dessus … comment dire … ça se programme à la création du formulaire.
Là j’ai même pas compris quelles questions je devais sauter (enfin pardon, noter “sans objet” ) si j’avais un SMI.
A mon humble avis, si tu veux plus de retours, revois le paramétrage de ton questionnaire pour faire apparaître les questions conditionnées par certaines réponses (plutôt que des indications alambiquées).
Je retente …
Comme souvent la réponse est dans le référentiel MASE.
(Lorsque les travaux sont sous-traités, l’employeur met en place un dispositif de sélection SSE de ses
sous-traitants fondé sur ses propres critères et en intégrant ceux de son client.Les sous-traitants retenus par l’employeur peuvent :
– être certifiés système commun MASE France Chimie ou équivalent,
– être en cours de démarche de certification système commun MASE France Chimie,
– posséder leur propre démarche de management SSE.Dans le cas où certains critères ne sont pas satisfaits, il prévoit des mesures compensatoires qui
peuvent être notamment :
– un engagement de la direction du sous-traitant,
– une analyse des indicateurs,
– une analyse complémentaire des modes opératoires,
– une animation SSE,
– une supervision par une personne compétente,
– un suivi d’objectifs et indicateurs,
– des audits renforcés,
– un « reporting » du sous-traitant, …[…]
L’employeur met en œuvre le dispositif qu’il a défini pour la sélection, la maîtrise et l’évaluation de ses sous-traitants. L’employeur vérifie que son sous-traitant respecte les exigences requises en matière SSE et, si besoin, l’accompagne dans la mise en place de mesures compensatoires.
Donc tout dépend de ce que tu as prévu dans ton système en matière de sélection des sous-traitants. Le référentiel MASE n’impose pas de travailler avec des entreprises elles-mêmes certifiées MASE (il le recommande juste très très fortement).
En revanche si ton client l’exige, tu dois intégrer ses critères en plus des tiens ou mettre en place des mesures compensatoires … à faire valider auprès de ton client.
Bonjour,
L’autorisation est délivrée par l’employeur, donc d’une manière générale, soit directement le chef d’établissement soit quelqu’un a qui le chef d’établissement a délégué une partie de son pouvoir en matière de santé et sécurité au travail et pouvant donc ainsi, signer ces autorisations à sa place.
Bonjour,
Je n’ai jamais entendu parler d’une telle obligation dans les véhicules de société (hors poids lourd évidemment ou transport de matières dangereuses), en tout cas pour la France (vu que dans certains pays, cet extincteur est présent dans les voitures).
Le seul texte, du code du travail, qui impose les extincteurs dans des “””””véhicules”””” est celui-ci :
Article R4324-45 : Les équipements de travail mobiles automoteurs qui, par eux-mêmes ou du fait de leurs remorques ou de leur chargement, présentent des risques d’incendie sont munis de dispositifs de lutte contre l’incendie, sauf si le lieu d’utilisation en est équipé à des endroits suffisamment rapprochés.
Et pour la définition d’équipements de travail :
Article L4311-2 :
Les équipements de travail sont les machines, appareils, outils, engins, matériels et installations.Donc, a priori, pas les voitures.
D’où te vient l’information que c’est obligatoire ? Assureur ?
Je rejoins Henri sur son analyse, j’ajouterai que c’est un des objectifs de la revue de Direction, faire le bilan pour savoir s’il est nécessaire de revoir la politique et/ou les objectifs (ente autres)..
Réponse de Normand : ça dépend.
De mon côté, je préfère travailler en mode SMI. J’ai donc toujours œuvrer en ce sens et les différentes évolutions des normes ISO tendent à faciliter ce travail (structure commune, correspondance des chapitres, exigences communes, …).
Cependant, selon les secteurs d’activités ou les orientations de ta Direction, il peut être intéressant d’avoir un système dédié. Par exemple, dans le cas des ICPE / SEVESO, la complexité des textes et les contraintes règlementaires associées peuvent nécessité une expertise plus forte sur la partie environnementale et donc un système spécifique.
Bonjour,
Nous sommes quelques uns a participer ici, quels sont les principaux points qui te semblent alourdir ton système ?
Bonjour,
J’ai du mal à croire qu’il n’y ait aucun contrôle sur ce type d’activité.
Je te conseille dans un premier temps de te faire expliquer le fonctionnement de la ligne de production et de noter les éléments de contrôles réalisés (contrôle à l’entrée des matières, contrôle après la pose, avant brasage, après brasage, test de fonctionnement, vérification des paramètres machines, métrologie, …).
Pour les procédures de contrôle, tu peux regarder la norme IPC 610A, elle te donnera les différents paramètres à contrôler et les exigences liées.
Ensuite, reviens vers nous quand tu auras des questions plus précises.
Pour le fonctionnement différentiel :
Les entreprises intervenantes (EI), doivent s’engager dans la démarche auprès de leur administrateur local puis ont 18 mois pour se présenter à un audit de certification où elles auront la possibilité d’être certifiées 1 an ou 3 ans. Le compte-rendu d’audit est présenté au comité de pilotage MASE local (composé à part égales d’EU et d’EI) qui détermine le résultat (certifié ou pas, 1an ou 3ans).
Les entreprises utilisatrices (EU), doivent présenter leur système SSE et ses résultats au comité de pilotage MASE local, tous les 3 ans. Il n’y a pas d’audit ou de vérification de l’application du système présenté.
Je te laisse juger des différentes contraintes pour chaque type d’entreprises.
