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@henri:
Tu as raison Shawar mais je n’ai pas voulu évoquer les « articles » de REACH pour simplifier (je me suis contenté de dire que ce règlement vise surtout des « substances » en pensant que les composants électroniques d’Aurore ne seraient pas des « articles REACH ».
D’autant que tu dis toi-même que ce règlement* européen REACH « s’applique… également aux articles (qui ne sont pas déjà couverts par RoHS)« . Et je n’ai jamais vraiment travaillé les « articles » au sens de REACH…
Mon affirmation « qui ne sont pas déjà couverts par RoHS) » est erronée. Après vérification il n’existe pas d’exclusion de la REACH au profit de la RoHS.
* REACH n’est pas une directive, RoHS en est une.
effectivement, c’est un règlement, mais cela ne change rien pour nous (la seule différence entre une directive et un règlement, c’est que la Directive doit être transposé dans le droit des état membres, alors que le règlement s’applique sans transposition).
S’assurer que les articles sont conformes à REACH relève de l’impossible (sauf à maîtriser 100% de sa chaîne d’appro) sans passer par des attestations à faire compléter par l’ensemble des fournisseurs. Ce document, malgré sa valeur légale contestable (d’après un cabinet de conseil juridique et la DREAL), permet néanmoins de démontrer que l’entreprise à tenté de se mettre en conformité. Couplé à des contrat commerciaux, cela peut engager un fournisseur indélicat à assumer les frais liés à un rappel produit.
@Aurore:
je suis d’accord pour l’exclusion RoHS pour le composant, par contre je ne suis pas en mesure de te donner un avis pour REACH. Cela dépasse mes compétences. tu peux te rapprocher de la DREAL qui a compétence en la matière et qui, je l’espère, pourra t’apporter une réponse fiable.
@Henri:
tu n’es pas tout à fait dans le vrai Henri car tu fait totalement l’impasse sur la notion d’article dans Reach:
La directive Reach (dans sa dernière version applicable) s’applique aux substances et aux mélanges, mais également aux articles (qui ne sont pas déja couverts par RoHS).
Pour les produits chimiques (en tant que substance ou mélange), c’est effectivement simple à appréhender: FDS et le tour est joué.
Pour les articles, c’est beaucoup plus complexe:
pour se conformer 100% à la directive, il serait nécessaire d’identifier l’ensemble des substances qui composent l’article et de les quantifier par rapport à la masse de l’article.
@Aurore78:
Pour RoHS, à aujourd’hui, la démarche de l’entreprise est de sélectionner dès le départ des composants ayant leur certificat RoHs fourni par le fabricant. Autrement dit, une somme de X composants RoHS font une carte RoHS. Je ne sais pas dire si cela est effectivement vrai… Et ne sais pas vers qui me tourner pour en savoir plus.
Tu peux te rapprocher d’un laboratoire, sans forcément faire de test mais uniquement en se basant sur le dossier technique, ils peuvent potentiellement te délivrer un certificat de conformité.
Pour REACH, j’ai effectivement la démarche que tu décris. Et je pense que nous savons tous parfois les fournisseurs/prestataires ne répondent jamais à ce type de demande… On fait donc au mieux en l’état des retours obtenus.
Un fournisseur qui ne répond pas = blacklisté si la négociation pour obtenir le document n’aboutit pas. C’est une manière comme une autre de faire le tri. A voir si ta direction te suis là dessus ou pas.
Mon interrogation est sur le lien réel entre les 2 directives (l’ai-je bien compris?), et surtout que l’on m’éclaire sur la compréhension des exemptions de la directive RoHS…
Il existe (à ma connaissance) trois directives liés aux problématiques environnementales : PoP, Reach, et RoHS.
Le champ d’application de la RoHS est décrit dans l’annexe 1 et hormis les exemptions de l’article 1, s’appliquera à tous les équipements électriques et électroniques (EEE) 22 juillet 2019 (date limite de mise sur le marché), sauf si l’EEE était déja dans le champs d’application de la précédente version de la directive RoHS.
Reach, dans sa dernier version, dispose d’un champs d’application couvrant l’ensemble des substances, les mélanges et les articles (c’est très très vaste).
PoP couvre la partie déchet (de mémoire).
Si tu souhaite de l’aide pour tenter de déterminer si tu es concerné par les exclusions, il faudrait que tu détaille le(s) produit(s) et leurs applications
Le meilleur moyen de vérifier si un produit électrique/électronique répond aux exigences de la directive RoHS est de faire tester le (les) produits par un laboratoire qui délivrera un certificat de conformité.
Pour REACH, c’est beaucoup plus complexe, et le moyen déployé par bon nombre d’entreprise est de faire signer une attestation de conformité REACH à l’ensemble de tes fournisseurs/prestataires.
Je pense que tu te trompe lourdement sur ton analyse:
La qualité (la satisfaction client) est l’un des deux axes majeurs, avec la sécurité (sécurité ferroviaire), de cette entreprise.
Ton alternance se situe dans quel type d’établissement (son rôle dans le groupe)?
tu te fais avoir par une tentative de phishing?
certification ISO …….?
Réduire les risques et mettre en place des moyens de prévention et imposer des solutions individuelles aux salariés (EPI,…) ne vont pas systématiquement de paire.
La prévention des risques n’implique pas forcément de lien hiérarchique, tu peux (et tu dois) convaincre pour faire évoluer durablement, et cela peut se faire sans imposer.
Si l’entreprise à fait le choix de prendre un stagiaire SST, c’est bien qu’elle cherche à s’améliorer en la matière, même si les moyens sont limités, et que la motivation te semble « inexistante » (si tu bosse là bas, c’est qu’elle n’est pas si inexistante que ça).
La démarche à appliquer est la même que partout :
9 principes de préventions (dans l’ordre).
Avec la v2015 de l’ISO 9001, il n’y a plus d’obligation pour ce document. tu peux donc y mettre les informations qui te plaisent.
Thaumasia à déja listé un exemple de ce qui peut être inclus dedans:
la politique / engagement et ses objectifs, le champ d’application (et la justification des exigences non applicables), la cartographie des processus (ou équivalent),…
Ma trame standard contient souvent en plus des éléments cités ci-dessus:
– présentation de l’entreprise (cœur de métier, domaine d’activité,histoire,…)
– une partie « contacts » (dans l’esprit plaquette de présentation commerciale/marketing)
Tout ça en une page.
par habitude, je réalise généralement ce document en paysage, sur un A4 (recto verso) à plier en mode brochure.
Bonjour,
J’avais pas mal travaillé sur un dossier de ce genre il y a quelques années.
Mes conclusions de l’époque (de mémoire):
– les appli gratuites testées n’était pas suffisantes, par contre j’avais trouvé une appli à – de 10€ (je me souviens plus du nom)
– pour pouvoir envisager l’utilisation de ces appli, il fallait un smartphone durci (étantche et résistant au choc) sous android.
– l’application exploitait le gyroscope du smartphone afin de détecter un changement de position brutal (paramétrable) ou l’absence de mouvement pendant une durée paramétrable.
Dans un cas comme dans l’autre, alarme sonore + messages envoyé (si l’alarme sonore n’est pas acquitté pendant une durée paramétrable) à un ou plusieurs destinataires avec géolocalisation.
23 juillet 2018 à 9 h 41 min en réponse à : Procédure de création d’une instruction de travail #15770Une procédure pour créer des instruction ?
mais quel est l’intérêt alors qu’une simple trame standardisée peut suffire.
Pourquoi a tu besoin d’étalonner tes pieds à coulisse ? (exigence interne? exigence contractuelle/client ? …)
Quelle précision de mesure est attendue?
dans le cas d’achat de cales, il faudra également les maîtriser au même titre que ton équipement de surveillance et de mesure, et donc, vérifier périodiquement qu’elle est toujours « bonne ».
Pas d’ISO 9001 ou autre référentiel qualité, juste l’envie de nous améliorer.
19 juillet 2018 à 8 h 59 min en réponse à : TPE certifiée ISO9001 – Besoin de contact pour mémoire #15737mais pas aux yeux de tous…
Surprenant de lire cela sur un forum dont le principe même est le partage d’expérience
18 juillet 2018 à 12 h 32 min en réponse à : TPE certifiée ISO9001 – Besoin de contact pour mémoire #157212 différentes si tu veux:
1/ je ne communiquerais pas cette information. disons E1 et E2 pour la suite.
2/
E1: secteur de la chimie/métallurgie
E2: Secteur conseil
3/
E1: 17 salariés
E2: 13 salariés
4/
E1: des clients
E2: des clients
5/
E1: répondre à des exigences clients existant et ouvrir de nouveaux marchés
E2: répondre à des exigences clients existant et démontrer l’exemplarité de la structure
6/ c’est plus compliqué que cela.
J’ai travaillé en tant que consultant, mais pour les deux projets, j’étais salarié (avec souvent d’autres missions en parallèle).
J’ai monté les SMQ de A à Z dans les deux cas.
E1: par rapport à un temps plein, j’estime le temps de travail consacré au SMQ à 20%
E2: par rapport à un temps plein, j’estime le temps de travail consacré au SMQ à 25%
7/ ISO 9001 (puisque l’objectif de certification était présent dans les deux cas), mes également (et surtout) l’intégration des exigences clients (exigé par la 9001) + intégration de la prévention des risques pro (basé sur l’OHSAS 18001, partiellement pour E1, complètement et certifié pour E2)+ intégration de la démarche environnementale (juste les grands principes).
Quelle que soit la taille de la structure, j’ai toujours déployé des systèmes de management qui intègrent les trois grands domaines QSE.
8/ L’ISO 9001 est appliqué de la même manière: les exigences sont identiques.
C’est la démarche qui est un peu différente. Les TPE ont majoritairement et naturellement des fonctionnements transverses avec un nombre limité d’intervenant sur le flux. Les acteurs se sentent souvent plus concernés mais sont également plus débordés. Il n’existe souvent pas de réunion formelles (les points sont fait au fil de l’eau avec les personnes concernées).
Il y a également beaucoup de création à réaliser (procédures / gammes de contrôle / formalisation / ..). On peut assimiler cela à une page blanche, ou tout est à écrire.
Les structures plus importantes disposent généralement d’outils pré-existants, d’embryon de démarches, de managers qui peuvent se libérer plus de temps pour aider au déploiement de la démarche. Le travail de mise en place d’un SMQ ISO 9001 ressemble souvent à un puzzle, composé de pièces existantes qui intégrerons parfaitement, de pièces existantes à remodeler/adapter/perfectionner, et de pièces absentes à façonner. Il peut également exister de grosses disparités entre les différents services sur les outils de suivi et de contrôle. Les acteurs ont souvent des visions partielles et biaisés du fonctionnement de leur entreprise et des autres services, et se sentent souvent moins concernés par le « client ».
9/
E1: 10 mois
E2: 6 mois
Créer un SMQ conforme ISO 9001 peut se faire en moins de trois mois, mais il manquera toute la partie historique, audit, évolution qui servira à démontrer à un auditeur tierce partie, que l’entreprise à bien mis en place une démarche d’amélioration continue (au travers de son SMQ).
10/
E1: Audit interne
E2: Audit interne
Sur des petits effectifs, il est difficile de ne pas auditer son propre travail. L’objectivité est souvent problématique. La solution, c’est de prendre un auditeur externe, mais cela à généralement un coût non négligeable (sauf en cas d’audit croisés).
Je n’ai pas rencontré de difficultés notables sur le reste.
11/
Sur le court terme, une fierté pour les salariés, un argument commercial supplémentaire. Une meilleure maîtrise de l’entreprise et des données plus factuelles d’aide à la décision.
Il y a t’il eu un retour sur investissement: oui pour E1 (constaté sur les bilan financier), non pour E2.
Sur le long terme, je ne suis pas resté pour constater
12/
E1: oui, temps partiel
E2: oui, temps partiel
Le déploiement d’un SMQ sur une petite structure n’occupe déjà pas un plein temps. Son suivi encore moins, par contre cela requière une flexibilité dans l’organisation des autres taches confiés, car certains événements requièrent temporairement 100% du temps de travail (traitement des Non-conformités/réclamations client, préparation des audits, …).
13/
Les TPE ont (généralement) « la tête dans le guidon ». Les outils mis en place pour l’ISO 9001 permettent de fournir des données factuelles et de poser les choses, ce qui aide grandement aux décisions stratégiques. C’est un apport nécessaire qui permet de mieux maîtriser les risques et de se forcer à travailler sur de l’amélioration continue.
Par contre, la certification externe par un organisme tiers (qui permet d’apposer un logo) n’est pas indispensable, voir inutile, pour certaines TPE, car le coût du passage de l’auditeur de certification (et l’obtention du certificat) et plus élevé que l’apport de ce certificat sur le chiffre d’affaire.
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