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C’est vrai que’embaucher un ingénieur hors du domaine pour faire de la Qualité pûre, c’est assez… bizarre. Mais aujourd’hui, c’est devenant vital de s’adapter.
Quel est le contexte de l’entreprise ? Et qu’est ce que le poste précise… ? Car Planifier la Qualité peut être simple dans une entreprise ayant une forte culture Q avec un bon système de management qui fonctionne depuis des années… Mais sinon ça peut devenir compliqué.
J’avais écrit un message mais je le vois pas sur le sujet. Je suis assez d’accord avec Shawar, le CESI n’est pas très selectif d’une manière général mais fait attention à la personnalité et à la motivation des personnes…
Des cabinets de conseil ou des organismes type AFNOR ou BV doivent bien avoir ce type de formation… mais je suis surpris que dans un grand groupe d’une complexité telle ne propose pas des formations documentaire en interne.
Toujours est-il que le fait de ne rien y connaitre n’est pas suffisant pour ne pas faire une formation QSE. Si on connait l’HACCP, on sait ce qu’est une démarche d’analyse des risques, une cotation, des points critiques et une plan d’action.
Et je suis d’accord sur le fait que les normes soient assez vagues, mais aller plus dans le détails nécessite des choses plus complètes et sectorisées (comme l’EMAS justement). Bon dans le cas de l’Analyse Environnementale, le code de l’environnement donne une bonne partie de la méthodologie.
Attention, j’ai dit connaitre, pas maitriser les outils. Mais via ce type de formation tu apprends à appliquer les outils et les spécificités de chaque démarche. Quand on regarde les norme, les démarches d’analyse des risques ou encore la gestion des non-conformités, que l’on soit en Qualité, en Sécurité ou en Environnement, tout ça ce ressemble pas mal.
Mais peut-être que ai-je une conception encore assez scolaire des thématiques et la dessus un pur Qualiticien ou un pur Préventeur ne sera pas forcément d’accord, c’est assez logique.
Il y a un truc magnifique avec le QSE… tu connais la totalité des méthodes d’analyse de risques rien qu’en ayant une notion de la démarche HACCP. Après ce n’est qu’un changement de termes et d’application.
Tu peux déjà voir avec le responsable de la formation que tu vises pendant l’entretien de recrutement. D’un autre coté tu peux facilement faire quelques recherches pour voir à quoi ça ressemble (tout ce qui concerne les systèmes qualité, les principales réglementation en Sécurité et Environnement…).
Au final tu as juste besoin de savoir vers où aller… cette formation est assez générale pour pouvoir en faire ce que l’on veut après, mais tu auras 18 mois d’expérience à vendre avec des projets réalisés…
Après tout est question de motivation et de connaissances primaires. Si tu sais à peu près comment fonctionne l’ISO 9001 (un processus, un indicateur, le principe d’amélioration continue…), qui est le même que pour la 22000, et que tu sais ce qu’est une analyse des risques (que ce soit HACCP, analyse environnementale, AMDEC…). C’est bon. Tu apprendras le reste en cours et au fur et à mesure de ton avancement sur tes missions en entreprise.
Pour te donner une idée, je suis en RQSE avec le CESI d’Orléans et dans la promo certains était totalement en dehors des thématiques QSE avant d’arriver. J’ai fait un bac+3 avant et c’était pareil… Tu auras en plus avec toi des gens qui ont 15 ou 20 ans d’expérience dans un domaine et qui souhaite progresser dans leur poste, ça aussi c’est assez formateur.
Un sous-processus est une partie d’un processus. Par exemple, tu peux avoir un système avec un des Processus « Réaliser les Produits » qui regroupe « Fabriquer le produit A », « Fabriquer le produit B ».
L’utilité est que tu peux alléger les procédures mais tu augmentes la complexité du système. En fait il vaut mieu parler d’opérations directement quitte à se retrouver avec 15 ou 16 processus dont 8 de réalisation… à part si l’entreprise fait vraiment des produits qui n’ont rien à voir avec un fonctionnement complétement différent. Mais même dans ce cas de figure avoir un processus global pour la réalisation des produits est suffisant.
Bonjour,
J’imagine que tu parles d’un Plan de Prévention pour les interventions d’entreprises extérieures (car en stockant des hydrocarbures ton établissement est peut-être soumis à un Plan de Prévention des Risques Technologiques et tout un tas d’autres Plans d’organisation des secours).
Ce qu’il y a de bien avec les plans de prévention, c’est qu’ils sont bien définit par le code du travail.
R4512-8 :
Les mesures prévues par le plan de prévention comportent
au moins les dispositions suivantes :
1º La définition des phases d’activité dangereuses et des moyens de prévention spécifiques correspondants ;
2º L’adaptation des matériels, installations et dispositifs à la nature des opérations à réaliser ainsi que la définition de leurs conditions d’entretien ;
3º Les instructions à donner aux travailleurs ;
4º L’organisation mise en place pour assurer les premiers secours en cas d’urgence et la description du dispositif mis en place à cet effet par l’entreprise utilisatrice ;
5º Les conditions de la participation des travailleurs d’une entreprise aux travaux réalisés par une autre en vue d’assurer la coordination nécessaire au maintien de la sécurité et, notamment, de l’organisation du commandement.Donc en gros :
1 : Quels sont les activités réalisées et quels dangers il y a ;
2 : Quels moyens je met en place pour maitriser les risques (la coactivité, la gestion des outils, les risques du site, l’accès…) ;
3 : Comment les travailleurs savent tout ça (affichage des consignes, des membres du CHSCT…) ;
4 : Quels méthodes d’organisation des secours (plan de situation, point de rassemblement…) ;
5 : Organisation générale de l’intervention et conditions pour limiter les risques.
En gros tu as deux possibilités, soit faire un document autoporté (qui se rempli tout seul), soit faire un document et une procédure (ce qui est mieux si la boite est OHSAS 18001 ou ISO 14001, tu l’inclues à la procédure d’évaluation des risques ou de gestion des entreprises extérieures).
En espérant avoir répondu à ton interrogation.
Dans le domaine, il y a plétore de formations, plus ou moins diplomantes, plus ou moins orientées sur un secteur profesionnel. Et surtout avec des écoles plus ou moins reconnues et organisées (j’ai eu le cas d’une école me contactant 6 mois après nos premiers échanges et un entretien à 400km de chez moi… (silence Radio)…).
Essai de trouver quelque chose plus vers l’agroalimentaire si tu veux rester dans la branche mais rien ne t’empêche de t’en écarter. Après en fonction de ton expérience pro et de tes diplômes (Bac +2 et 2/3 ans d’expérience suffiront si tu as un minimum de connaissance en Qualité).
Pour l’entreprise, comme le dit Polo, c’est du démarchage aggressif. Sinon les centres de formations font quelquefois des Job Dating ou passent par Pôle Emploi (ils innondent Pôle Emploi plutôt…).
Bon courage !
Tout dépend du niveau demandé… dans le cadre de la pénibilité tu peux t’appuyer sur la loi de 2014 et les différentes contraintes (bien qu’à mon avis ton critère n’entre pas dans les facteurs de risque). Après tu dois démontrer la conformité de ton appareil de mesure (un peu de Métrologie) et comparer les résultats avec les normes de l’entreprise ou la réglementation. Et aussi expliquer en quoi cette mesure est importante (par exemple, tu as remarqué que 80% des personnes avec les cheveux long ont un accident dans leur carrière alors que 10% seulement des gens avec les cheveux court… conclusion : les femmes sont maladroite). Mais ce n’est qu’un exemple.
« La certification du SM n’est pas un élément du SM »
Totalement… mais le bout de papier et le logo de l’OC apposé sur le manuel QSE ou encore les CGA sont un puissant outil marketing.
J’ai eu mon premier retour commercial, le mec m’a tout expliqué pendant 45 minutes… maintenant va falloir attendre les autres pour comparer… en tout cas il s’est bien positionné en tant que prestataire de service, pas comme organisme de contrôle…
J’ai commencé un petit tableau en reprenant le COD-IT… je serais tenté de prendre que les articles en R et D avec une colonne Thème, une autre Idée Principale et le texte dans les commentaires. Avec après le fameux RASC à coté…
C’est ma bonne résolution du moment… j’espère juste que ce sera pas trop complexe à exploiter.
Je vois très bien, et j’ai melangé texte et code du travail (ou environnement).
Oui il faut travailler sur les codes, et dans mon cas c’est vraiment un premier jet (avec des intérprétations pour rendre le sujet un peu plus compréhensible).
En somme, si je comprend bien, dans le cadre d’une VAE (type FFR peut-être avec le CESI) tu dois faire une analyse des risques QSE d’un processus de réalisation.
Donc, en partant de là, tu t’es dit :
1. Quelles sont les données de sortie (produits finis surs, légaux et de qualité)
2. Quelles pourraient être les causes probables (les 5M sont un outils de classement… un arbre des causes sur les principaux disfonctionnement pourrait être utile, des non-conformités clients, accidents de travail, rejets de produits chimiques…).
3. Tu en déduit les causes pouvant être à l’origine de la non-atteinte des données de sorties.
C’est un bon début, tu ne doit cependant pas oublier les données d’entrées (Matière premières, Plans, cahier des charges…). C’est elles qui seront « altérées » et généreront des risques. A chaque risque, une conséquence sur les données de sortie (ne pas oublier non plus qu’une processus existe pour créer de la valeur… si il n’en crée pas, c’est un dysfonctionnement).
Pour moi, tu doit présenter une sorte d’AMDEC processus, élargie aux thématiques QSE (donc incluant une analyse des risques SST et Environnementaux… mais toujours sur le produit finis).
Ensuite tu définis les moyens de prévention, de protection et les mesures organisationelles, puis tu en déduis un plan visant à éliminer ou diminuer les risques (Principes de Prévention, Environnement, Qualité…).
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