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Hello !
Je trouve (Mimi, Emeline…) que vous mettez tout un peu trop vite sur le dos du « personnel » alors qu’un SMQ c’est d’abord une affaire de Direction, c’est son management !
Les auditeurs ne sont pas à la hauteur ? C’est qu’ils ont été mal choisis, et/ou mal formés à leur rôle… Il faut en changer ou mieux les former, ou prendre des auditeurs externes… c’est un choix de Direction pour améliorer son SMQ en allouant les « bonnes » ressources aux audits internes !
Les « recommandations » des auditeurs ne sont pas exploitées par les « audits » ? C’est que la Direction n’exploite mal ces audits (et autres)en terme de plan d’action, ou ne suit pas correctement ses plans d’action, ou encore qu’elle accepte que beaucoup d’actions qu’elle décide ainsi ne soient finalement pas menées à bien par ceux qu’elle en a chargés. Une Direction qui veut un résultat interne sait l’obtenir généralement.
* La vocation première d’un audit c’est de constater des écarts, et c’est la Direction qui en tire des conclusions en termes de modifications du SM et/ou d’actions.
** L’ « audité » c’est le SM.
La « sensibilisation » est un bien piètre moyen de management !
A+
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Mais alors c’est inventaire de gestion de stock, ce n’est pas une démarche de prévention S&ST…
A+
(c’est curieux, il me semble que souvent certains int un SMQ sur la base d’un référentiel normatif sans vraiment l’exploiter)
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Pour moi le même inventaire ne peut pas vraiment servir aux deux approches : les « mailles » ne sont les pas les mêmes et les quantités n’ont pas le même sens… Une ICPE de XX m3 potentiels de solvant Truc c’est très différent d’un poste de dégraissage de l’entreprise avec 3 litres de ce solvant…
S’il y’a des « obligations » d’identifier des quantités de produits elles dépend de ton référentiel(s) réglementaire(s). Je n’en vois pas en droit du travail, il y en a en droit de l’environnement (ex : les ICPE).
A+
Hello !
Moi je finirais d’abord mon outil pour pouvoir présenter ma proposition d’étape « diagnostic initial » à ma direction de manière complète (outil et modalités). D’autant qu’en même temps tu vas proposer comment travailler l’ensemble du projet : en leur disant que ce sont les résultats du diagnostic qui serviront à identifier les principales tâches à réaliser pour élaborer le SMQ, à les affecter à Pierre Paul ou Jacques, à les planifier dans le temps (le tout formant le planning des tâches du projet à suivre périodiquement en « revue de projet » (par le boss, le responsable de production + toi par exemple). La première des tâches de ce planning étant le diagnostic initial…
Bien parler (y compris pour le nom du fichier de l’outil) de diagnostic initial ou d’évaluation initiale du mode de management « natif » de la qualité dans l’entreprise (plutôt qu’ « audit »).
Dans la colonne « articles » je ne mentionnerais pas seulement les articles X.x mais aussi les articles X.x.x pour mieux se répérer dans les exigences de la partie vive de la norme…
J’ajouterais des colonnes pour mieux noter mes découvertes (identifier ce qui existe déjà à conserver, ce qui existe à réviser, ce qui manque… par exemple). Donc passer en mode « paysage ».
La colonne % ne me semble pas très commode (comment évaluer à 56 % telle exigence en comparaison d’une autre à 23 % ?). Je verrais qqchose de plus basique genre 0 (exigence non tenue ou presque), 1 (exigence abordée mais faible), 2 (exigence déjà bien assez tenue mais à renforcer), 4 (exigence déjà tenue de manière satisfaisant). Mais logiquement ce devrait être la dernière colonne (une sorte de « synthèse » de l’exigence diagnostiquée).
Une colonne pourrait « cocher » les articles où la « documentation » d’informations est imposée par la norme ou pourrait être jugée nécessaire par l’entreprise suite à l’évaluation. Des « X » pourraient confirmer les exigences pour lesquelles la norme impose des informations documentées et des « ? » pourraient proposer les exigences pour lesquelles des informations documentées serviraient les besoins du SMQ de l’entreprise (second type de documents envisagé par la norme).
D’autres avis ?
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Joelinou nous parlons bien en principe seulement des compétences déterminées comme nécessaires au SMQ.
« Valoriser l’expérience de chacun acquise hors formation » c’est peut-être la manière pour cet auditeur d’interpréter le b) de 7.2 : « s’assurer que ces personnes sont compétentes sur la base d’une formation initiale ou professionnelle, ou d’une expérience appropriée« …
Aux yeux de ISO 9001 la formation est un des deux moyens de s’assurer de la compétence du personnel. Donc il n’y a pas d’exigence de s’assurer doublement de la formation ET de l’expérience de chacun (sinon les nouveaux formés ne seraient jamais compétents). Un salarié formé est réputé compétent « sur titre », même si raisonnablement l’expérience vient peu à peu compenser voire bonifier ou au contraire fausser la formation…
Reste à savoir pour le personnel n’ayant pas de formation mais de l’expérience comment « s’assurer » de sa compétence… Ca peut être simple (on croit son CV à l’arrivée, on confirme son expérience manifeste à la fin de la période d’essai, on constate simplement qu’il tient son poste avec succès depuis x mois…) ou on peut faire très compliqué si besoin (on crée des référentiels métiers et on passe tout le monde en test professionnel tous les six mois avec des grilles multicritères et 3 jours d’observation-entretien…).
Sans compter que l’adéquation des compétences aux missions d’un poste c’est typiquement un objet de l’entretien annuel que toute fonction RH manage dans une entreprise).
A+
Hello !
Bin euh… tu as noté que les « ressources » font l’objet du point 7.1 de l’ISO 9001 (Ressources humaines, Infrastructure, Environnement pour la mise en œuvre des processus, Ressources pour la surveillance et la mesure et Connaissances organisationnelles), et qu’elles sont évoquées à l’occasion de plusieurs autres points de la norme. Donc en revue de direction il s’agit de vérifier si les « ressources » dont dispose l’entreprise sont toujours adéquates »…
Même si le modèle ISO 9001 est formulé de manière très générale pour s’adapter à n’importe quelle structure, il illustre néanmoins un peu (relire 7.1 en détail) ce que sont les ressources en question. Et chacun les concrétise en fonction de la réalité de son entreprise.
A+
Hello !
Il me vient une idée comme une autre à propos de « compétences »… pourquoi ne pas exploiter ce genre de référentiel ci-dessous ?http://www.qualiblog.fr/forum/management-de-la-qualite/iso-9001-2015-gestion-des-competences/#spEditFormAnchor
A+
Hello !
Quelle est la finalité de cet inventaire ? En matière de S&ST c’est la quantité mise en oeuvre à un poste de travail qui a du sens généralement, si c’est en Environnement c’est plus souvent la quantité globale stockée ou consommée.
Si c’est précisément le début de ton analyse et prévention des risques des agent chimiques dangereux je te suggère d’exploiter directement le logiciel SEIRICH à télécharger ici (en le découvrant grâce aux tutoriels) : http://www.seirich.fr/seirich-web/index.xhtml
A+
(suite)
Vaste sujet mais certainement plus intéressant que l’auto-promotion de la Qualité. Mais encore faut-il le développer… Je ne saurais pas trop comment, bien que cela se rapproche de mon domaine (la Sécurité et Santé au Travail). Il faudrait faire un peu de biblio, et voir l’exploitation de ton terrain de stage dans ce sens. Néanmoins c’est en rapport avec les points 7.1.3 « Infrastructure » et 7.1.4 « Environnement pour la mise en œuvre des processus » de l’ISO 9001:2015.
Cordialement.
(suite de mon mail précédent inachevé)
Pour te faire une grille d’évaluation initiale du mode « natif » de management actuel de la qualité dans ton entreprise :
– Tu prends une copie du référentiel cible (en l’occurence la partie vive de la norme ISO 9001 v2015) et un fluo jaune (NB : ça marche aussi avec un fluo d’une autre couleur…
).– Tu passes au fluo ce que tu identifies comme étant les différentes « exigences » de la partie vive de ton référentiel cible.
– Tu montes un tableau* où tu rapportes (en « lignes ») les n° et titres/sous-titres des paragraphes du référentiel (donc deux ou trois colonnes) dans lesquels tu as passé au fluo les exigences que tu as identifiées.
– Et tu reportes aussi dans ton tableau les exigences correspondantes en question (une autre colonne).
– Tu ajoutes d’autres colonnes selon tes besoins pour saisir les constatations et remarques que tu vas faire lors de ton évaluation.
Et hop tu as fais d’une pierre deux coups : tu as obtenu la « grille* » que tu recherches et tu as aussi progressé sensiblement dans ta connaissance du référentiel qui t’intéresse… Ca marche avec n’importe quel référentiel !
* avec un tableur tu pourras même sortir des beaux graphiques en 3D de ton évaluation par paragraphes du référentiel…
A suivre…
PS : donne-moi ton n° de portable par mail (HenriPrev « chez » gmail.com) et je t’appelle.
(suite)
Ayoub, quel est l’effectif de ton entreprise ? Quelle est la fonction de ton « chef » ?
Ton entreprise n’a pas de SMQ mais elle a forcément déjà des manières de faire (des « procédures » même non formalisées) qui tendent à satisfaire ses clients, c-à-d à manager la qualité… c’est ce que tu dois recherche dans ton « audit* ». Si l’entreprise n’a que toi comme ressource compétente, elle va faire avec les moyens qu’elle se donne et ce sera une excellente expérience pour toi et tant pis pour elle ensuite. Alors fonce !
Pour faire au moins un audit « scolaire » (ce n’est pas péjoratif ici) monte-toi un tableau de ce genre :
A+
Hello !
Luft, je rebondis sur qq aspects de ton message qui me chagrinent même si grosso modo nos réponses vont dans le même sens :
1- « Le principal problème est qu’il faut plusieurs années de pratique pour établir une démarche pas à pas (ce qui est le cas pour la version 2008 ou encore les SMS selon l’OHSAS 18001). Vu que la norme entre peu à peu en application, tu trouveras difficilement de bons ouvrages. »
>> Toute norme est applicable par une entreprise dès sa disponibilité… elle n’entre pas « peu à peu » en application, certainement pas en plusieurs années et il n’y a aucun ouvrage à attendre… Qu’as-tu voulu dire ? Surtout que tu ajoutes (pour ceux qui avaient déjà un SMQ mode ISO 9001) que la sa version 2015 ne révolutionne pas l’approche Qualité.
2- « … puis d’intégrer le concept de Plan d’action…«
>> Là non plus jeune comprends pas cette étape de devoir « intégrer le concept de plan d’action » (sur lequel tu reviens ensuite). Ca fait belle lurette que les entreprises font des plans d’action. Elles n’ont pas attendu la version 2015 d’une norme de SMQ pour cela… De quel plan d’action parles-tu ? En l’occurence en mode « conduite de projet » moi je vois surtout l’élaboration par l’équipe projet d’un « planning des tâches » pour construire, déployer et mettre en oeuvre le SMQ.
3- « La version 2015 impose très peu de documents, cependant certains restent des outils à part entière. Ils peuvent être utile… comme le manuel Qualité ou les définitions des processus par exemple… certaines procédures également… »
>> Moi je trouve que la nouvelle version impose (premièrement) bien autant de documents qu’avant, et (deuxièmenent) qu’elle laisse l’entreprise définir les autres documents nécessaires à son SMQ… Quand je vois toutes toutes les exigences ISO 9001 demandant de « déterminer » et/ou de « mettre à disposition » tels éléments du SMQ mais sans pour autant exiger leur « documentation », je me demande bien comment ou peut faire sans justement les « documenter » (ex : le point 4.2 exige de « déterminer » les parties intéressées et leurs besoins, comment peut se passer de documenter cette détermination ?). Luft je t’invite à lister toutes les « informations documentées exigées » + toutes les « informations exigées » simplement, ça fait beaucoup… Je crains qu’on soit loin de ton « très peu de documents » !
4- « Le déploiement se fait en intégrant les « nouveautés«
>> Pour toi peut-être (SMQ pré-existant = le déploiement c’est celui des nouveautés v2015), mais je ne sais pas si c’est le cas d’Ayoub (il n’a pas précisé si son entreprise avait déjà un SMQ ou pas).
5- « Inclure le risque « Qualité » (et en profiter si ce n’est pas le cas pour mettre les risque SE) dans les projets et les processus. »
>> A non alors, pas question de dissoudre la Santé & Sécurité au Travail et l’Environnement dans le SMQ… ces deux autres domaines sont trop importants pour être mal mangés dans le SMQ et demandent des compétences autres que Qualité !
6- « Il faut prévoir un an d’adaptation entre les versions 2008 et 2015 (source Auditeur IRCA)…«
>> Je trouve ce délai d’adaptation un peu long tout de même.
A+
Hello !
Alors voici ce que sont les grande lignes d’élaboration d’un SMQ pour moi déjà exprimées ici* il n’y a encore pas si longtemps, ou ailleurs :
– Organiser d’emblée l’adoption du modèle de SMQ ISO 9001 dans l’entreprise en terme et structure de « conduite de projet » (petite équipe projet, budget, planning d’actions, communication, etc…).
– Commencer par une « découverte-compréhension-appropriation » des exigences de cette norme par l’équipe projet à l’occasion d’un véritable « état des lieux » des pratiques de l’entreprise dans le domaine de management (la Qualité) visé par la norme en question. Faire carrément cet état des lieux initial sous la forme d’un audit de l’entreprise en utilisant la norme ISO 9001 comme référentiel d’audit…
– Ce audit permettra d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir »… (à entériner dans le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement… (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec ISO 9001… (à créer par le projet).
– Cet audit « formera » l’équipe projet aux exigences ISO 17025 et nourrira sa feuille de route (planning des tâches), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser ce audit par un consultant compétent en ISO 9001 et en prévoyant qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera la formation de l’équipe projet / ISO 9001).
– Mettre correctement en place un SM prend raisonnablement une année environ.
Qu’en penses-tu ? A suivre…
