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Bref tu veux qu’on fasse ton boulot exactement à ta convenance ? Désolé, je n’ai pas mieux… D’autant que mon fond de commerce c’est la S&ST.
Hello !
Qu’entends-tu par « plan de gestion environnementale »…? As-tu un référentiel demandant ce plan de gestion ou un lien explicatif à nous donner ? En tout cas s’il existe de tels « modèles » ça m’étonnerait bien que l’un d’entre eux colle spécifiquement à une activité aussi particulière et limitée que des chantiers d’installation de feux tricolores…
A+
Bin euh… si tu cherches « plan d’assurance qualité » avec google… tu trouves des choses !
(suite)
Aborder les « transports » dans l’AE ? Oui bien sûr ! C’est explicite dans l’extrait de A6.1.2.
Aborder les situations d’urgence dans l’AE ? Pour moi l’AE concerne directement le fonctionnement courant de l’entreprise (et donc ses impacts environnements effectifs). Se préparer aux situations d’urgence environnementale c’est envisager des cas qui ne se produiront probablement jamais (mais qui ne sont qu’éventuellement « susceptibles » d’impacts environnementaux qui ne se matérialiseront peut-être jamais… sans qu’on ait à les analyser à mon avis, si seulement on en est capable…). Donc je ne suis pas chaud pour traiter les situations d’urgence dans l’AE…
Impacts et risques… je pense que tu mélanges un peu la notion d’impacts de l’entreprise sur l’environnement (les risques pour l’environnement) et celle de risques et opportunités pour l’entreprise (via son SME). Je t’invite à relire le § 6.1.1 « Généralités » qui demande notamment de « déterminer les risques et opportunités liés à ses aspects environnementaux (voir 6.1.2), ses obligations de conformité (voir 6.1.3), et ses autres enjeux et exigences, identifiés en 4.1 et 4.2,
A+
PS : je te rappelle que mon domaine de compétence c’est la Sécurité & Santé au Travail et non l’Environnement…
Je pense que ces gens ne mettent pourtant pas en doute par exemple les mails qu’il reçoivent de leur patron bien qu’ils ne soient pas vraiment « signés »… L’authenticité des journaux officiels ou des fichiers pdf des lois ou décrets qu’on consulte dans le site legifrance.fr ne fait aucun doute. Il en va de même des documents numériques diffusés ou disponibles dans le réseau intranet de l’entreprise (il suffit de bien gérer les droits de publication bien distincts de ceux de simples consultation). A+
(suite)
Hasna dans le § 9.3.3 il n’y a vraiment aucune exigence de « signature » explicite ni même implicite… La seule exigence explicite est de documenter et conserver les éléments de sortie a) b) et c) de chaque revue de direction. C’est comme en audit, il vaut mieux s’en tenir à ce qui nous est demandé… sans en rajouter.
Il n’y a pas plus d’exigence de « signature » formelle pour d’autres informations documentées prévue par ISO 9001, ni en général dans son § 7.5 « Informations documentées »… Mais si tu tiens à faire « signer » les documents que tu veux, rien ne te l’interdit. Moi je m’en passe volontiers d’autant plus en gérant des documents numériques pour éviter les « papiers ».
Je vois que cette absence de « signature » d’un document te chiffonne beaucoup, mais ça ne veut pas dire absence d’identification de son auteur légitime d’un document… A titre de comparaison sais-tu que la version « authentique » des Journaux Officiels de notre chère république française n’est maintenant que numérique et qu’on n’y voit aucune « signature » réelle des lois, décrets et autres textes juridiques de notre pays ?
A+
PS : on est bien d’accord, une « signature » c’est le beau dessin manuscrit original et personnel à chacun d’entre nous comme on en appose sur un chèque (ce qu’on fait de moins en moins, car en payant par carte bleu on ne « signe » pas).
Hello !
Bin euh… je ne sais pas où tu as lu que ISO 14001 exigeait de procéder à une « analyse du cycle de vie »… Donc pas question d’en faire une et encore moins donc de « l’intégrer dans l’analyse environnementale » (comment d’ailleurs ?).
Il faut relire le § 6.1.2 de la norme ISO 14001 et aussi le commentaire fait à son propos par le point A6.1.2 de l’annexe A de la norme.
Extrait : « Lors de la détermination des aspects environnementaux, l’organisme prend en considération une perspective de cycle de vie. Il n’est pas requis de procéder à une analyse détaillée du cycle de vie ; une réflexion sérieuse sur les phases du cycle de vie qui peuvent être maîtrisées ou influencées par l’organisme suffit. Les phases type du cycle de vie d’un produit (ou service) incluent l’acquisition des matières premières, la conception, la production, le transport/la livraison, l’utilisation, le traitement en fin de vie et l’élimination finale. Les phases du cycle de vie qui sont applicables varieront en fonction de l’activité, du produit ou du service. »
A+
PS : il faut parler « juste », ça m’étonnerait que tu aies vraiment à « mettre en place l’ISO 14001 » car l’organisme « International Organisation for Standardisation » et d’autres au niveau européen ou national l’ont déjà fait… Par contre ce que tu as peut-être plutôt à faire c’est d’accompagner la structuration et la mise en ouvre d’un SME dans ton entreprise sur le modèle de la nome ISO 14001, ou encore d’accompagner l’actualisation de son SME existant en fonction des évolutions 2015 de cette norme.
Pour ce qui est de la mise en place d’un Système de Management (quelque soit la norme « X » de SM considérée) voici quelles sont à mon avis les grandes lignes (par assimilation à certaines expériences personnelles) :
– Organiser d’emblée l’intégration d’un modèle normatif de SMX dans l’entreprise en mode « conduite de projet » (petite équipe projet, budget, planning d’actions, communication, etc… à la maille de l’entreprise).
– Commencer par une « découverte-compréhension-appropriation » des exigences de cette norme par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum voire un stage, et/ou à l’occasion d’un véritable « état des lieux » des pratiques de l’entreprise dans le domaine de management X.
– Faire carrément cet état des lieux initial sous la forme d’un véritable audit de l’entreprise en utilisant la norme de SMX comme référentiel d’audit…
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaire à la structuration et la mise en oeuvre du SM), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera la formation minimum ou le complément de formation de l’équipe projet / norme SMX).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant les principales fonctions concernées par les processus X à consolider ou créer, et lancer peu à peu le SMX.
– NB : mettre correctement en place et en marche un SMX prend raisonnablement une année environ.
S’il s’agit simplement d’actualiser un SM existant en fonction d’une nouvelle version de son modèle normatif, il suffit de centrer ce processus sur le différentiel entre les versions de norme considérées.
14 novembre 2016 à 17 h 06 min en réponse à : J’ai besoin d’aide d’un spécialiste s’il vous plait #13043Youssbam, moi je dirais que tu as besoin d’interroger celui qui a formulé ce sujet…
Hello !
Hasna la réponse à ta question se trouve dans les § « Revue de direction » des 3 normes de référence du SMI de ton entreprise. Par exemple à la fin du point 9.3.3 « Éléments de sortie de la revue de direction » de l’ISO 9001… A toi de répondre à ta question !
A+
Hello !
Hasna, pour moi ta question évoque indirectement une notion d’obligation réglementaire car, sinon hors réglementation on conserve bien les documents aussi longtemps qu’on le juge utile… Par ailleurs à mon avis il n’y a pas vraiment de « documents QSE », mais des documents Q, des documents S et des documents E.
En mat!ère de S&ST (mon domaine) tu devrais commencer par peigner les exigences de la partie IV du code du travail qui impose plusieurs de ces durées de conservation. Mais tu peux aussi te servir directement du « document n°3 » pages 90-91-92 de ce guide CCI qui a fait le travail pour toi et qui ajoute des conseils : http://www.cci.fr/c/document_library/get_file?uuid=3b326ce3-8775-461a-83dc-928f2819ef5b&groupId=11000
En matière de E et de Q… je donne ma langue au chat !
A+
Hello !
Mes réponses :
– Comment prouver l’approbation des documents ? Car pas de signature en raison de la gestion électronique des documents…
> ISO 9001 n’exige aucune « signature » des documents… donc on se passe de signature. Et on se passe aussi de documents originaux « papier » (même le Journal Officiel de notre brave république est passé aux originaux numériques authentiques…!). C’est une perte de temps et une occasion d’erreurs. Une documentation électrique n’a pas de documents « papier » ! Il faut même au contraire diffuser l’idée qu’un tirage papier ne fait pas foi et que seule vaut la version électronique des documents consultables en ligne (marquer qqchose du genre en pied de page de garde de vos documents).
L’approbation se fait à l’occasion des dispositif mis en place pour satisfaire les exigences § 7.5.2 « Création et mise à jour des informations documentées » et à mon avis « verrouillé » par la gestion du droit d’intervention dans la base informatique des documents Q pour les quelques gestionnaires, par opposition au simple droit de consultation pour la majorité des utilisateurs. On peut notamment travailler la « revue » des documents prévu par ce § des 7.5.2. C’est la structuration et la fiabilité du processus de mise en ligne des documents applicables qui montrent la validité de l’approbation des documents en général plutôt que de chaque document en particulier.
– Est-il nécessaire que le nom de l’approbateur apparaisse directement sur les procédures ou mon tableau suffit ?
> Non ! ISO 9001 n’impose rien de particulier pour « l’identification et la description » des informations documentées. Elle se contente de donner une courte liste d’éléments à titre d’exemple : titre, date, auteur, numéro de référence. Ca suffit largement… NB : pour moi la date d’un document c’est essentiellement la date d’application si j’ose dire d’ailleurs. C’est la seule date qui compte une fois qu’un document a suivi son cycle de création ou de modification… Et pour moi cette date est de fait « l’indice » de la version (un indice supplémentaire A, B, C… ou 1, 2, 3 ça ne sert à rien).
– Concernant les enregistrements, j’utilise le même tableau que cité précédemment. Cela est-il suffisant ?
> Dans le système documentaire il faut bien faire la différence entre les « modèles » d’enregistrements (vierges) en cours de validité qui font vraiment partie de la documentation du SMQ, et ceux remplis et utilisés au fil des jours dans le fonctionnement de l’entreprise et qui ne sont vite que des « archives »… Pour moi ces derniers ne doivent pas être classés dans le système documentaire du SMQ. Ex : le formulaire vierge de signalement d’une NC fait partie du système documentaire du SMQ. Les formulaires des 3 NS signalées la semaine passée suivent leur destinée dans le fonctionnement opérationnel de l’entreprise (et sont probablement archivées qqpart à a fin mais pas dans la véritable documentation du SMQ.
D’ailleurs pour moi les formulaires d’enregistrements vierges relèvent des procédures qui les exigent et en sont une partie sous forme d’annexe. C’est à dire que qu’un enregistrement vierge n’est pas apparent en tant que tel dans le système documentaire du SMQ, mais intégré dans la procédure qui le justifie.
Illustration : si le document numérique XXXXX1 est la procédure de traitement des NC et que cette procédure prévoit que toute NC est d’abord signalée par tel formulaire, alors le fichier de ce formulaire est inclus dans le document numérique XXXXX1 (il fait partie intégrante de la procédure, il a la même référence !). Mais ce formulaire d’enregistrement vierge ne constitue pas un document numérique XXXXX2 « en plus » du document XXXXX1.
– Autre réflexion perso : pourquoi donc créer un tableau listant les « informations documentées du SMQ » ? Si le référencement* de vos documents numériques SMQ est intelligent, la simple liste de ces fichiers-documents dans l’intranet de votre entreprise en est la liste « naturelle » « automatique » et « toujours à jour » qui vous dispense de créer un tableau en doublon ! C’est dingue non ?
* Pour structurer les noms des fichiers de mes documents SM, je me sers de la numérotation des § de la norme de SM (pour les localiser « naturellement ») + la date d’application ou de validité du document en guise d’indice + le titre du processus de management visé. J’ajoute que la page de garde de chaque document comporte un petit tableau listant les dates des versions successives du document, avec les noms de l’auteur et de l’approbateur ainsi qu’une courte indication de l’objet de leur modification. Tout ça est auto-porteur.
D’autres avis ?
9 novembre 2016 à 9 h 19 min en réponse à : Procédures exigées par la norme iso 9001 version 2015 #13034Hello !
Pour établir la liste des « information documentées » minimum exigées par ISO 9001 il suffit en effet :
– en mode papier : de « fluoter » tous les mots « informations documentées » présents dans la partie vive de cette norme.
– en mode numérique : de rechercher (touches « Ctrl » + « F ») le mot « documenté » dans le fichier PDF de cette norme.
Il faut rappeler que la norme laisse le soin à l’entreprise de documenter toutes autres informations qu’elle juge pertinent de documenter…
A+
Hello !
Quel est ton projet Stylo ? En tant qu’animateur QSE j’imagine que tu te vois consultant en QSE et probablement seul membre de ton entreprise ? Quels vont être tes clients ? Les « Maseurs » (grandes entreprises de la pétrochimie) ? Les « Masés » (prestataires de travaux ou services intervenant chez les Maseurs) ? Est-il impératif que tu sois Masé ?
A+
Hello !
Quand une entreprise se dote de plusieurs SM (Q, S ou E) la question de fond est effectivement de savoir si les processus identifiés pour son SM »X » sont tout autant pertinents et suffisants pour son SM »Y » ou son SM »Z« … Ca ne coule pas de source. Pour ma part ayant monté plusieurs SMS&ST je n’ai jamais trouvé les processus des SMQ très exploitables pour structurer les SMS&ST.
A+
Hello !
Ta problématique HM n’est pas d’utiliser des outils (mire, 5M), que surtout de « mener un projet »… Donc il faut que tu prennes une posture de « conduite de projet » (cherche internet si tu n’as pas été initié à ce que c’est). Voir ci-desous les grandes lignes d’un projet de création et de mise en oeuvre d’un « SM » qqsoit son modèle.
Il te faut transposer un peu ces grandes lignes que je te propose car toi tu n’as pas à créer un SM »Q » de toutes pièces. Tu as à faire évoluer un SMQ qui fonctionne déjà, mais qui est basé sur une version ancienne de l’ISO 9001, pour qu’il soit désormais basé sur la version actuelle de cette norme. Au passage tu as à lui faire assimiler l’outil HACCP qui a tout de même des principes communs avec ISO 9001.
Donc par rapport à ma démarche l’équipe projet n’a à commencer par digérer les exigences d’un modèle de SMQ en totalité, mais à identifier et digérer les différences* entre les versions 2008 et 2015 de l’ISO 9001. Par contre l’équipe projet doit par ailleurs digérer les rouages de l’outil HACCP pour les injecter au passage dans le « planning des tâches »** du projet d’évolution du SMQ de l’entreprise. Donc à mon avis à un moment il faut notamment relier les éléments de l’approche HACCP aux éléments comparables du modèle de SMQ ISO 9001 v2015 pour savoir dans quelles tâche(s) de la transition v2008/v2015 du SMQ de l’entreprise il faut fusionner l’adoption des principes HACCP.
* à mon avis ce que tu évoques quand tu dis « mais mon de stage me demande de faire les écarts avant » (de « passer au plan d’action »)..
** le « plan d’action » dont tu parles, à élaborer par l’équipe projet.
Je pense que ce projet d’évolution d’un SMQ existant, avec intégration au passage « formelle » des principes HACCP ne devrait pas prendre plus de six mois.
D’autres avis ? A+
PS, les grandes lignes (à mon avis, par assimilation de certaines expériences personnelles) de ce qui est de la mise en place d’un Système de Management (quelque soit la norme « X » de SM considérée) :
– Organiser d’emblée l’intégration d’un modèle normatif de SMX dans l’entreprise en mode « conduite de projet » (petite équipe projet, budget, planning d’actions, communication, etc… à la maille de l’entreprise).
– Commencer par une « découverte-compréhension-appropriation » des exigences de cette norme par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum voire un stage, et/ou à l’occasion d’un véritable « état des lieux » des pratiques de l’entreprise dans le domaine de management X.
– Faire carrément cet état des lieux initial sous la forme d’un véritable audit de l’entreprise en utilisant la norme de SMX comme référentiel d’audit…
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaire à la structuration et la mise en oeuvre du SM), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera la formation minimum ou le complément de formation de l’équipe projet / norme SMX).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant les principales fonctions concernées par les processus X à consolider ou créer, et lancer peu à peu le SMX.
– NB : mettre correctement en place et en marche un SMX prend raisonnablement une année environ.
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