Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
21 janvier 2017 à 16 h 02 min en réponse à : mise en place d »un système de management QHSE dans un parc d »attraction #13269
Hello !
Thalie, quelque soit le domaine de management « X » considéré et quelque soit le type d’activité de l’entreprise mettre en place un système de management c’est pareil ! C’est avant tout un « projet » dans lequel la direction doit s’engager.
Voici quelles sont à mon avis les grandes lignes (par assimilation à certaines expériences personnelles) à suivre :
– Organiser d’emblée l’intégration d’un modèle normatif de SMX dans l’entreprise en mode « conduite de projet » (comité de pilotage, petite équipe projet, budget, planning d’actions, communication, etc… à la maille de l’entreprise).
– Commencer par une « découverte-compréhension-appropriation » des exigences de cette norme par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum voire un stage, et/ou à l’occasion d’un véritable « état des lieux » des pratiques de l’entreprise dans le domaine de management X.
– Faire carrément cet état des lieux initial sous la forme d’un véritable audit de l’entreprise en utilisant la norme de SMX comme référentiel d’audit…
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaire à la structuration et la mise en oeuvre du SM), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera la formation minimum ou le complément de formation de l’équipe projet / norme SMX).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant les principales fonctions concernées par les processus X à consolider ou créer, et lancer peu à peu le SMX.
NB : mettre correctement en place et en marche un SMX prend raisonnablement une année environ.
A+
PS : si tu vises directement un SMIntégré QSE alors tu suis la même démarche mais avec les 3 normes que tu veux exploiter…
Hello !
Oui en effet autant prévoir ou anticiper un audit interne (un audit blanc ça n’existe pas).
A+
Hello !
Si le processus disparait, il suffit d’actualiser ce SMQ sans ce processus. Sinon il suffit de dire qui est le nouveau pilote de ce processus…
A+
Hello !
Ce document est une « classification internationale pour les normes » qui permet de les classer (dans un catalogue, une base de données, une bibliothèque…) avec une certaine logique justement car la numérotation des normes ISO n’a pas de logique.
A+
(suite)
Concernant ta problématique toute personnelle de chronologie (cf tes exemples) c’est peut être simplement que certaines normes mettent plus de temps à être travaillées-validées-publiées que d’autres lancées plus tard mais dont la création se révèle plus facile et plus rapide…
Mais la belle affaire ! Quelles importance Savlynn ? Franchement que t’importe donc que la norme ISO sur la « RSE » et celle sur les « SM des chantiers de recyclage de navires » soient publiées à telles dates ? Idem pour les normes ISO sur la « représentation de la date et de l’heure » et celle des « SMQ » ! Il n’y a aucune préséance entre les normes selon leur numérotation ou date de publication.
Je te conseille d’utiliser les qq normes qui pourraient t’être utiles dans leur version actuelle et sans te préoccuper de leur n°…
A+
Hello !
Moi je pense qu’il n’y a guère de « sens » à rechercher dans ces numérotations…
Pourquoi ISO 9000, 14000, 22000, 26000, 45000…? Simplement pour différentier clairement les sujets traités.
Pourquoi ISO 9000, 9001, 9002, 9003, 9004…? Simplement pour varier autour d’un même sujet.
Pourquoi BS OHSAS 18001, 18002, 18004…? Pour les mêmes raisons chez BSI et peut-être aussi pour faire croire implicitement que c’est une norme ISO donc internationale (ce que certains croient toujours).
l’ISO aurait pu utiliser d’autres repères que ça ne changerait rien. A+
(suite)
Le modèle ISO 9001 n’exige pas de « procédure de suivi de chantiers standards’… C’est semble-t-il le besoin et la pratique de ton entreprise. C’est donc elle qui détermine et documente cette pratique dans son SMQ.
A+
Hello !
Fatima, qq remarques :
– j’imagine que l’établissement de ces « fiches de suivi de chantier standards » (FSCS) est défini par une procédure du SMQ. Moi je me servirais de la référence de cette procédure comme racine de référencement des fiches qui en découlent. Admettons que la référence de la procédure soit « Suivichantier » par exemple et qu’elle en soit à la 5ème version (disons que la procédure porte la référence « Suivichantier05 »).
– Ensuite comme chaque FSCS vise un chantier précis je me servirais du nom du client (par exemple ses 4 premières lettres ?) et du code postal du chantier pour identifier de manière unique le chantier visé. Pour un chantier chez DURAND dans la commune au code postal 42330 j’ajouterai DURA42330 à la racine précédente : « Suivichantier5-DURA42330 ».
– S’il y a une date limite de transmission d’une fiche respecter, par exemple 2017-02-10, je l’ajourerais volontiers aux termes précédents : la fiche de suivi du chantier DURAND situé dans la commune 42330 à rendre le 2017-02-23 porte l’identification « Suivichantier05-DURA42330-2017-02-10″… Cette référence est unique et elle a du sens.
– Tu peux simplifier selon les us et vocabulaires de ton entreprise (Suivichantier en FSCS ; réduire le millésime et utiliser le n° de semaine plutôt que la date du jour…) « Suivichantier05-DURA42330-2017-02-23 » peut devenir « FSCS05-DURA42330-17-07 ».
– Si tu colles cette référence dans le nom informatique de sa version électronique (pdf, doc…) tu as peut-être intérêt à ce que les fiches soient tribale par date en priorité plutôt que par client. Alors il ne faut pas mettre la date en dernier : « FSCS05-17-07-DURA42330 ».
Mais tu peux varier à l’infini le référencement de ces fiches… Il n’y a aucune règle miracle.
A+
13 janvier 2017 à 23 h 56 min en réponse à : Tableau de bord et Déclinaison des objectifs qualités pour le processus ACHAT #13239Hello !
Mais Aomar « LES principaux objectifs qualité du processus ACHAT » n’existent pas dans l’absolu ! Les objectifs qualité d’une entreprise (pour le processus ACHAT ou n’importe quel autre) sont totalement déterminés par l’entreprise, mais pas par tels ou tels réponses d’inconnus sur un forum… Et par conséquent c’est pareil pour le tableau de bord qui en découle. C’est la direction de l’entreprise qui définit ses objectifs et qui construit leur réalisation.
A+
Euh… Aomar vu que l’amélioration des performances c’est le propre du SM je trouve la proposition très banale. A+
12 janvier 2017 à 13 h 59 min en réponse à : Mise en place d’une système de management de sécurité 18001 #13230Hello !
Bin… euh… ma réponse ne va pas te satisfaire… Sur la forme tu trouveras qq modèles-type de document pour un SM sur internet. Sur le fond c’est à construire par chacun pour être adapté son entreprise (intimité avec lsa culture, son organisation, son vocabulaire, ses besoins… bref sa réalité). Désolé je ne peux pas te donner des procédures de mon entreprise…
A+
Hello !
Aurela, bien plus haut dans cette discussion mêlant divers sujets j’ai déjà dit par exemple « En tout cas évoquer une cotation « probabilité, fréquence, gravité comme pour le Document Unique en S&ST » est un mauvais conseil pour l’EvRP en S&ST. Car cette approche n’est pas une méthode d’évaluation des risques professionnels et n’est pas conforme aux exigences du code du travail ». Ceci n’exclue pas que certains se servent de ce que tu appelles une « matrice de citicité (f x g) » pour faire ce qu’il veulent mais alors en précisant les modalités (ex : probabilité ou fréquence de quoi ?) et la finalité de cette matrice.
Pour répondre à ta question sur LA méthode d’EvRP à utiliser en S&ST je vais développer un peu ma vision en 3 points :
– La matrice d’évaluation F x G des impacts possibles du travail sur un opérateur n’est pas un outil d’évaluation des risques professionnels : En effet préjuger de l’ampleur des risques professionnels avec cette matrice est une approche complètement subjective* et ne repose sur aucun facteur ou critère objectif de la situation de travail susceptibles de déterminer et de caractériser une exposition ou un risque pour l’opérateur. C’est un comble !
Alors que pour un certains nombre de risques professionnels on dispose de véritables outil d’évaluation (exemples : une certaine norme NF pour les manutentions manuelles, le logiciel gratuit de l’INRS « SEIRICH » pour les risques chimiques, la norme NF C18-510 pour les risques électriques…) qui sont bien plus objectifs et fiables (reproductifs) que cette foutue grille F x G…
* La matrice est complète subjective (comment raisonnablement fonder la prévention S&ST sur ses résultats ?) : mise en oeuvre sur une même situation par deux personnes différentes, ou par la même personne à deux dates sensiblement distantes, elle peut donner des résultats différents. Sa reproductibilité est incertaine.
– La matrice d’évaluation F x G ne répond pas aux exigences d’EvRP du code du travail : pour le vérifier il suffit d’aller lire les dispositions et surtout les critères fixés par le code du travail pour l’EvRP par exemple des manutentions manuelles, des risques ATEX, du bruit, des vibtrations, etc… Toutes ces dispositions d’EvRP réglementaires sont forcément différentes pour être adaptées à la nature et caractéristiques des risques qu’elles se proposent d’évaluer. Elles sont d’application obligatoire, donc si on n’utilise que la grille F x G on n’est pas conforme aux obligations à charge de l’employeur en matière d’EvRP.
– La matrice F x G est au mieux un outil de hiérarchisation des risques professionnels qu’on a déjà évalués avec des méthodes pertinentes : C’est d’ailleurs dans ce sens que l’INRS** l’évoque, de manière à aider à déterminer les priorités d’action en principe.
** Organisme de référence primordiale en matière de prévention S&ST n’est-ce pas ?
Voilà, voilà… A+
4 janvier 2017 à 16 h 13 min en réponse à : Mise en place d’une système de management de sécurité 18001 #13219Hello !
Pour ce qui est de la mise en place d’un Système de Management (quelque soit la norme « X » de SM considérée) voici quelles sont à mon avis les grandes lignes (par assimilation à certaines expériences personnelles en S&ST) :
– Organiser d’emblée l’intégration d’un modèle normatif de SMX dans l’entreprise en mode « conduite de projet » (petite équipe projet, budget, planning d’actions, communication, etc… à la maille de l’entreprise).
– Commencer par une « découverte-compréhension-appropriation » des exigences de cette norme par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum voire un stage, et/ou à l’occasion d’un véritable « état des lieux » des pratiques de l’entreprise dans le domaine de management X.
– Faire carrément cet état des lieux initial sous la forme d’un véritable audit de l’entreprise en utilisant la norme de SMX comme référentiel d’audit…
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaire à la structuration et la mise en oeuvre du SM), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera la formation minimum ou le complément de formation de l’équipe projet / norme SMX).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant les principales fonctions concernées par les processus X à consolider ou créer, et lancer peu à peu le SMX.
– NB : mettre correctement en place et en marche un SMX prend raisonnablement une année environ.
Asselfar, hors des exigences spécifiques du modèle de SMS&ST britannique que tu exploites volontairement, les autres exigences à satisfaire obligatoirement sont celles de la partie S&ST de notre code du travail. Pour ces dernières LE site de référence (aides et ressources en tout genre) c’est le site de l’INRS évidemment…
A+
« Il ne faut pas lire les chapitres et les paragraphes comme des morceaux à part entière, ils sont tous liés les uns aux autres »
Très juste Alex, cette interdépendance et/ou interaction entre les éléments d’un « système » est une caractéristique essentielle de la notion de système qu’il soit « de management » ou pas.
A+
Hello !
Attention Ben de ne pas tomber dans le piège « SMQ = système de documents »… Pour une entreprise, se doter d’un SMQ c’est d’abord un projet de la direction visant à améliorer son mode de management en Qualité.
Pour la mise en place d’un Système de Management (quelque soit la norme « X » de SM considérée) voici quelles sont à mon avis les grandes lignes (par assimilation à certaines expériences personnelles) :
– Organiser d’emblée l’intégration d’un modèle normatif de SMX dans l’entreprise en mode « conduite de projet » (petite équipe projet, budget, planning d’actions, communication, etc… à la maille de l’entreprise).
– Commencer par une « découverte-compréhension-appropriation » des exigences de cette norme par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum voire un stage, et/ou à l’occasion d’un véritable « état des lieux » des pratiques de l’entreprise dans le domaine de management X.
– Faire carrément cet état des lieux initial sous la forme d’un véritable audit de l’entreprise en utilisant la norme de SMX comme référentiel d’audit…
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaire à la structuration et la mise en oeuvre du SM), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera la formation minimum ou le complément de formation de l’équipe projet / norme SMX).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant les principales fonctions concernées par les processus X à consolider ou créer, et lancer peu à peu le SMX.
– NB : mettre correctement en place et en marche un SMX prend raisonnablement une année environ.
A+
-
AuteurMessages