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Bonjour.
Sur le site de l’institut national de recherche et sécurité ( http://www.inrs.fr ) il y a de bonnes lectures sur le « lean manufacturing » (chercher « lean »)… Mais moi, rien que d’entendre qu’on nomme un truc en anglais, ça commence déjà à me grattouiller bizarrement…
Cordialement.
(suite)
J’enfonce le clou / problématique initiale d’une autre manière sans s’occuper du vocabulaire :
Je rappelle (si j’ai bien compris*) que ton entité a identifié un processus « achats » des consommables et autres, que l’achat de la matière première « verre » par contre est « externalisé », que ton directeur d’usine porte le processus « Management et Amélioration continue » et assure aussi l’achat externalisé* du verre, ce qui sous-entend qu’une autre personne assure le reste des achats.
* Toutefois j’ai un doute sur le périmètre et la nature de ton entité : tu dis que ton usine achète le verre via « l’usine mère », confirmes-tu que ton usine est un des, ou le seul, établissement(s) d’une filiale X de l’entreprise Y à laquelle appartiendrait « l’usine mère » en question, ou au contraire ces deux usines sont-elles deux établissements d’une même entreprise Z ? En tout cas le périmètre de ton SMQ est-il seulement celui de ton usine-établissement ou celui d’une entité plus grande ? Laquelle alors ?
En attendant tes compléments je reviens au clou :
1- Ayant clairement identifié un processus achat ton SMQ ne peut le passer sous silence s’il impacte ou nourrit peu ou prou votre performance Qualité ! Il faut donc le faire apparaître dans le SMQ de ton usine et en confier la responsabilité à qq’un.
2- L’achat externalisé de verre est de fait un aspect particulier du processus achat. Comme tout (sous)processus « externalisé » il relève pleinement (ISO 9001, 8.4 !) de ton SMQ et sa responsabilité doit être attribuée à une personne de ton usine (même si vous ne faites « que » contrôler le verre reçu et signer le bon de livraison »). Cette personne peut de celle visée au point 1.
3- « Glisser » le (sous)processus d’achat externalisé du verre dans le processus « Management et Amélioration continue » ne me paraît pas pertinent (ce serait assez inattendu* et peu lisible). Il vaut mieux le laisser à sa place dans le processus « achats », quitte à préciser dans ce processus « achat » que le (sous)processus « achat verre » externalisé est assuré par le directeur d’usine sous la responsabilité de la personne portant le processus « achats ».
* tout comme avec le titre de ton message Ahlem on ne s’attend pas à discuter d’un processus achat, externalisé ou pas.
4- A la limite ton SMQ pourrait distinguer deux processus achat : un « achat hors verre » et un autre « achat verre externalisé » par exemple pour ménager certaines susceptibilités (tout en respectant la remarque 3)… mais est-ce bien raisonnable d’en arriver là ?
Qu’en dis-tu ? A+
Pour te faire plaisir Ahlem je pourrais reformuler ainsi :
Bin… euh… dans ce que je vois, ton entité a identifié un véritable processus achat dont une partie est externalisée pour le verre. C’est donc un processus (ou sous-processus) qu’il faut gérer via le SMQ. Que son « pilote » soit aussi le « pilote » d’un autre processus n’est pas un problème.
Comme tu sembles réfûter la notion de « responsable » de processus, alors je te demande de justifier la notion de « pilote » de processus en regard des exigences ISO 9001.
Ca sera difficile pour toi car je n’y vois pas le terme de « pilotage » (ou de « pilote ») alors que celui de « responsabilité(s) » (si ce n’est « responsable ») est bien présent dans les exigences ISO 9001, notamment en lien avec les processus définis pour le SMQ (cf 5.3 surtout, mais aussi 6.2) d’où mon terme de « responsable de processus » (c’est assez logiquement une personne à qui la direction a attribué la responsabilité des résultats d’un processus selon 5.3).
Donc pour bien coller aux exigences de l’ISI 9001 je reformule plus justement ma réponse de cette autre manière :
Bin… euh… dans ce que je vois, ton entité a identifié un véritable processus achat dont une partie est externalisée pour le verre. C’est donc un processus (ou sous-processus) qu’il faut gérer via le SMQ. Que ses « responsabilités » soit attribuées à la même personne que les « responsabilités » d’un autre processus n’est pas un problème.
A te lire.
A+
Hello !
Bin… euh… qu’espères-tu comme réponse ? Ton SMQ répond actuellement peu ou prou aux anciennes exigences de l’ISO 9001, il « suffit » pour toi de le comparer aux exigences actuelles de cette norme (qui ne sont as toutes radicalement nouvelles) pour voir ce qui est attendu de particulier en termes « d’approche risque » sur le fond et en termes d’informations documentées (la forme).
A+
Hello !
Je ne connais pas la norme ISO 22716, mais les réponses à tes questions s’y trouvent certainement :
– Tu te demandes si une signature « électronique » des documents convient… La norme impose-t-elle précisément que les documents soient signés sous forme de papiers ? Je pense que non. Donc tu peux opter pour des documents électroniques et leur signature électronique.
– Tu te demandes si deux signatures (un rédacteur et un vérificateur) ne seraient pas suffisantes… Que demande précisément la norme sur ce plan ? Dénombre-t-elle exactement combien de signatures il faut ? Impose-t-elle d’ailleurs explicitement qu’il y ait un « rédacteur » et un « vérificateur » et que les deux signent ? Prévoit-elle aussi un « rédacteur » ?
SVP réponds à mes questions sur ces exigences de la norme ISO 22716 (si possible en citant les exigences en question telles qu’elles sont formulées dans la norme et en mentionnant les N° de § correspondants).
Rem : chez nous (dans un tout autre domaine) notre documentation ne porte que deux noms correspondant à deux phases d’authentification : la préparation du document (je dirais que c’est le nom de la personne qu’on peut contacter pour avoir des explications sur le document) et sa validation (c’est le nomme celui qui a l’autorité de sa publication pour faire appliquer le document). J’ajoute que chaque document ne comporte qu’une date, celle du jour de son application. C’est d’ailleurs cette date qui qui est « l’indice de version » de chaque document.
A+
Hello !
Avec l’informatique on peut facilement gérer la dispo électronique des documents « actuels » pour tous ceux qui en ont besoin et ne pas être obligé de gérer des « copies autorisées ». Chaque document électronique comporte une mention du genre « seule la version en ligne de ce document fait foi ». Chacun peu se faire telle copie de travail d’un document qu’il lui est utile d’avoir en main et imprimer autant de « fiches, bons… » dont il a besoin. A charge du gestionnaire des documents de gérer l’évolution des documents « actuels » dans la base informatique (déposer telle nouvelle version d’un document en retirant sa version précédente) et d’en avertir le réseau. Et chacun est responsable de ne plus utiliser sa version papier antérieure d’un document électronique qui vient d’évoluer dans la base.
A+
Je suis un jeune… retraité… Pour ce genre de question il vaut mieux consulter l’APEC ou Pôle Emploi…
Bin… euh… dans ce que je vois ton entreprise (une filiale) a identifié un véritable processus achat dont une partie est externalisée (vers la maison mère) pour le verre. C’est donc un processus (ou sous-processus) qu’il faut gérer via le SMQ. Que son « responsable » soit aussi « responsable » d’un autre processus n’est pas un problème.
A+
Hello !
C’est vrai qu’il semble que les Masters n’aiment pas intégrer des étudiants venant de Licences Pro (expérience perso de mon fils)… Mais tu peux toujours tenter… Un moyen pour éventuellement forcer la main du Master cible s’il se fait en alternance c’est de trouver une boite qui te prendrait en contrat de professionnalisation en alternance. Les Facs adorent les fonds que l’alternance leur apporte.
Je ne sais pas quoi te dire d’autre. A+
Désolé, mais même si j’ai bien intégré les caractéristiques des différents SM, je ne suis pas (je n’étais pas !) un pro des SMQ mais un pro des SMS&ST… je n’ai donc rien de particulier à produire en SMQ. A+
(suite)
J’imaginais bien que tu parlais de la détermination des enjeux internes et externes pertinents (cf chapitre 4.1 « Compréhension de l’organisme et de son contexte »)... mais pourquoi inventer une nouvelle formulation (ne voulant rien dire) plutôt que d’utiliser le vocabulaire des exigences du référentiel visé ?
Tu as bien compris, les informations documentées sont un « mal nécessaire » résultant de la construction et la mise en oeuvre d’un SM dans l’entreprise. Alors que ta direction les voit comme étant le SM lui-même. Elle va tout droit vers le « SM-classeurs-ou-fichiers-prenant-la-poussière-sur-des-étagères-ou-sur-un-disque-dur-partagé-et-à-bachoter-et-réviser-d’urgence-la-veille-d’un-audit-de-certification », au lieu de comprendre ce que doit être son SMQ.
A+
(suite)
Lama, tu as manifestement une direction qui ne s’engage pas dans son management de la qualité et qui pense que gérer le SMQ est l’affaire d’un stagiaire*… Tu n’y es pour rien, mais c’est une très mauvaise position de cette direction qu’il faut néanmoins tenter d’infléchir… ce qui est évidemment délicat pour un stagiaire .
* ce n’es pas à toi à « répondre aux exigences » normatives mais à l’entreprise, même si c’est sur tes propositions à l’occasion.
En l’occurence consulter (à titre d’aide à la réflexion) ce que d’autres ont fait ou mis en place pour satisfaire correctement telles exigences de la norme de SM visée est toujours tentant et utile si on débute notamment. Mais attention le copier-coller d’une entreprise à une autre n’est pas forcément bénéfique sans un véritable travail de compréhension préalable des exigences normatives. Et encore faut-il accéder aux SMQ d’entreprises similaires…
A+
PS : qu’est-ce que « l’analyse interne et externe » ?
Bin… euh… c’est très facile il suffit de lire la norme pour le savoir Lama… A+
Hello !
Bin… euh… si tu lis les versions de l’ISO 9001 que tu évoques, on même si tu te contentes de lire sa version actuelle tu peux toi-même répondre à tes deux questions :
– Tu n’as pas trouvé de réponse dans la norme concernant la réalisation d’un « audit interne lors du passage » car le norme n’a aucune exigence « lors du passage ». Par contre elle exige toujours de réaliser des audits internes de ton SMQ.
– Tu n’as pas trouvé de réponse dans la norme concernant la réalisation d’un « audit à blanc » (la norme n’évoque que des audits internes). Et alors ? Les audits à blanc n’existent dans aucune norme de SM ! C’est une invention des marchands d’audit…
Ta manière d’aborder cette évolution de norme est très curieuse : au lieu d’identifier les exigences maintenues ou nouvelles pour les appliquer, tu procèdes à l’envers, tu imagines des exigences concernant le « passage » puis tu recherches ces exigences dans la norme… et tu t’étonnes de ne pas les trouver !
A+
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