Toutes mes réponses sur les forums

15 sujets de 916 à 930 (sur un total de 2,029)
  • Auteur
    Messages
  • en réponse à : SEIRICH #15164
    Henri
    Participant

      Hello !

      Thaumasia nous avons souvent des points de vue différents. Cette fois-ci par exemple. D’où mes rebonds :

      – “Analyse à la louche et extrait comptable des produits stockés ou commandés par le labo” 

      >> C’est une approche “process” si j’ose dire. Pour un labo disposant de presque un millier de “produits”, cette approche longue et fastidieuse n’arrivera pas à réduire le nombre des produits à traiter dans SIERICH. Même en espérant ramener leur nombre à 30% (8°% de 40%)… ou bien même 20%… dans une optique “Paretto” de Qualiticien. 

      >> Par expérience de Préventeur dans ce genre d’activité (un labo et non une activité de production n’utilisant que “quelques” produits) ou d’autres c’est d’autant plus vraiment par l’activité de travail des opérateurs qu’il faut rentrer pour l’EvRP (et non par la gestion des stocks). Tout d’abord  pour déterminer combien il y a “d’Unité de Travail” dont il va falloir mener l’EvRP “chimiques” et ensuite pour faire une typologie (par profil de risques similaires) des produits utilisés au cours de l’activité courante significative de chaque UT. Pour pouvoir exploiter SIERICH il faudrait pouvoir “descendre” à une vingtaine profils-produits “phares” par UT.

      – “Analyse des produits présentant un risque chimique

      >> En première approximation je parie un e-café que tous les produits du labo présentent des risques chimiques (= étiquetés CLP !) sauf l’eau distillée… Mais Maissa pourra nous le dire et dire aussi quel est le domaine d’activité de ce labo.

      – “Recoupement des réponses des utilisateurs par rapport aux quantités approvisionnées

      >> Les évaluations des quantités mises en oeuvre par observation du travail et interview des opérateurs des UT seront une réalité du travail raisonnablement crédible en terme d’évaluation des consommations (à valider avec les opérateurs). Ces évaluations devraient se suffire à elles-mêmes. Mais on pourra effectivement toujours faire quelques rapprochements avec les commandes au long cours de quelques produits phares, sans passer trop de temps en archéologie des bons de livraisons si j’ose dire des 900 produits en stock. 

      L’EvRP (chimiques ici) ne peut se baser que sur l’approche et l’analyse du travail humain !

      Bon courage Maissa pour cette EvRP. A+ 

      Henri
      Participant

        Hello !

        Thaumasia, Farah a exprimé son besoin urgent / deux écarts précis. Il ne s’agit pas de refaire l’audit interne (d’autant qu’il a été couvert par un audit de suivi qui est tout autant* un audit du SMQ !), voire même une revue de direction.

        * Remarque : je me demande toujours pourquoi pratiquer ce doublon dans les entreprises au SM certifié ? C’est du gaspillage de ressources.  

        Farah, les formations prévues pour toi vont te faire progresser en connaissances et compétences, ce qui t’aidera à nourrir l’amélioration continue du SMQ de ton entreprise auprès de ta direction au fil des périodes à venir (tu ne pourras pas tout régler d’un coup en tant que Qualiticien novice).

        A+

        en réponse à : SEIRICH #15159
        Henri
        Participant

          (suite)

          Ah mais susi-je bête ! Tu poses la question dans le cadre de SIERICH… alors le terme de risque pondéré c’est juste la prise en compte des éventuels équipements de protection individuelle pour apprécier leur impact, mais cette pris en compte est optionnelle.

          A+

          Henri
          Participant

            Hello !

            Il suffit de dire que ta* formation aux techniques d’audit et à la norme ISO 9001 est prévue de commencer le 10 Mai.                                       * si j’ai bien compris. 

            A+

            en réponse à : Maîtrise des processsus – ISO9001:2015 #15154
            Henri
            Participant

              Hello !

              Amy, il ne faut pas se mettre martel en tête. Je dirais que “maîtriser un processus” c’est tout simplement le conduire et le réaliser de manière optimale, tel qu’on la conçu, en obtenant ainsi les résultats attendus tout en enrayant les problèmes qui surviennent éventuellement et en le faisant même évoluer si besoin. 

              La norme ISO 9001* évoque également la “maîtrise” d’autres éléments du SMQ, à comprendre de la même manière mais en fonction de la nature de ces autres éléments.

              * Il n’y a pas d’utilité réelle à citer le millésime actuel d’une norme (c’est une sorte de pléonasme), il est implicite, personne n’évoquerait l’application de versions annulées d’une norme, sauf à titre “historique” et alors là il serait pertinent d’indiquer les millésimes en question. 

              A+

              en réponse à : SEIRICH #15150
              Henri
              Participant

                (suite)

                Bin… euh… sans le moindre contexte je n’en sais rien. Il faudrait que tu donnes un lien vers le document qui évoque ce “risque pondéré” ou en donner un extrait significatif pour qu’on en comprenne le contexte et peut-être le sens. C’est d’ailleurs le mode et l’éventuelle pertinence de cette “pondération” qu’il faut comprendre.

                A+

                en réponse à : SEIRICH #15148
                Henri
                Participant

                  Hello !

                  Maissa, ce n’est pas en comptant des flacons et relevant leurs volumes que tu pourras évaluer les consommations… mais en discutant avec le personnel du laboratoire…!

                  De toute façon tu ne pourras pas mener ton analyse des risques chimiques en injectant 900 produits dans SIERICH ! il va falloir trouver un moyen de “réduire” ce nombre en t’intéressant bien plus au travail du personnel du labo qu’à son stock de produits, de manière à concentrer ton travail sur les produits (ou familles de) les plus significatifs du travail “courant” et des expositions qu’il occasionne… Et ça aussi ça passe surtout et d’abord par une analyse du travail en discutant avec le personnel et en observant leurs activités (c’est ça mener une EvRP)… d’autant que les membres du labo ne font peut-être pas tous exactement le même travail en réalité (autrement dit il y a peut-être deux ou trois “UT” à identifier dans ce labo.

                  C’est quand tu auras une bonne idée des activités de travail occasionnant quelles expositions à quels produits le plus souvent que pourras passer à l’exploitation éclairée de SIERICH.

                  A+

                  en réponse à : Non applicabilité du SMQ sur le C&D §8.3 #15142
                  Henri
                  Participant

                    (suite)

                    On est donc d’accord Thaumasia (en se rappelant le point de départ même si le terme d’exclusion n’est plus de mise) : sous-traiter un processus n’est pas “l’exclure” de notre SMQ. C’est le “juger applicable” tout en le sous-traitant. Et on assume la maîtrise d’un tel processus selon 8.4 (un CdC pour le prestataire ne suffit à assurer et démonter cette maîtrise).

                    A+

                    en réponse à : Non applicabilité du SMQ sur le C&D §8.3 #15140
                    Henri
                    Participant

                      (suite)

                      Walid, tu as apparemment obtenu deux réponses contradictoires, l’une disant “pas d’exclusion !” l’autre “exclusion !”. rassure-toi Thaumasia dit la même chose* que moi, mais sans aller au fond des choses pour bien répondre à ton besoin à mon avis (il n’évoque pas la possibilité d’externaliser un processus selon 8.4, ce qui est une manière de l’appliquer et non de l’exclure, ni la responsabilité pour l’entreprise d’assumer sa maîtrise alors). 

                      * L’article ISO 9001 A.5 dont il cite un passage commence par la phrase suivante : La présente Norme internationale ne fait pas référence à des «exclusions» en rapport avec l’applicabilité de ses exigences au système de management de la qualité d’un organisme“. Le terme d’exclusion appartient au passé de la norme ISO 9001.

                      Je te confirme donc :

                      – Tu “n’exclue pas” le processus § 8.3 de ton SMQ, tu montres simplement qu’il est externalisé auprès d’un prestataire.

                      – La relation entre ton entreprise et ce prestataire ne peut se résumer à un CdC, elle doit satisfaire § 8.4.

                      A+

                       

                      en réponse à : Management SST: Zero blessures des mains au travail #15137
                      Henri
                      Participant

                        Hello !

                        Désolé Fabie, je trouve un peu “hard” de sommer un(e) étudiant(s) d’avoir des idées “innovantes” pour diminuer “considérablement” la fréquence de tel ou tel type d’accident dans industrie. Les grands principes de toute démarche de prévention de risques professionnels sont établis et bien connus, leur application par les entreprises ont bien des fois déjà produit leurs résultats et continuent à le faire. Comme Thaumasia il me semble également impossible de te suggérer pour ton exposé des idées de mesures nouvelles et radicales de prévention des AT au mains ou ailleurs, dans les activités de de tansformation de l’Aluminium. Personnellement je ne “sentirais” les choses qu’en menant une analyse ergonomique de la problématique dans une entreprise réelle, sans avoir de solution miracle a priori.

                        A+

                        en réponse à : Support vierge #15131
                        Henri
                        Participant

                          (personnellement je ne peux pas lire tes documents car je suis en panne d’Office, et aussi de messagerie mais c’est une autre histoire, sans compter que je ne suis pas Qualiticien de métier, mais il y aura bien un membre académique pour te répondre)

                          en réponse à : Non applicabilité du SMQ sur le C&D §8.3 #15129
                          Henri
                          Participant

                            Hello !

                            Non, une norme ISO de SM ne permet pas “d’exclure” volontairement la prise en compte de telle ou telle de ses exigences par notre SM ! Par contre on peut constater le cas échéant qu’une exigence ou une autre ne nous concernent pas (qu’elles sont “sans objet” dans notre entreprise, qu’elles n’e sont pas applicables à notre SM).

                            Dans ton cas, sous-traiter un processus (§ 8.3 conception et le développement des produits ou services) ne peut peut “l’exclure” du SMQ. Ton entreprise en reste responsable et elle doit néanmoins le maîtriser selon § 8.4 même si elle ne le réalise pas elle-même.

                            >> Donc ton management doit comporter une certaine activité relative à ce processus externalisé. Cette activité ne peut pas être une simple “relation entre vous se résumant au cahier des charges”…

                            A+

                            en réponse à : Réevaluation à chaud pour divers famille d’achats #15128
                            Henri
                            Participant

                              Hello !

                              Bin euh… je ne vois pas bien le problème Mehbest… alors je réponds qu’il suffit de transposer le processus d’évaluation à chaud des “formations” assurées par leurs fournisseurs aux autres familles d’achats dont tu veux aussi assurer l’évaluation à chaud (lesquelles par exemple ?) en tenant compte de leur caractéristiques propres…

                              A+

                              Henri
                              Participant

                                Hello !

                                Et tu verras Lisa, plus tu avanceras dans les concepts transverses de management qualité, sécurité-santé au travail, d’environnement et de pas mal d’autres référentiels moins tu traiteras de problématiques concrètes dans tel ou tel de ces responsabilités d’entreprise. Qui trop embrasse mal étreint…

                                Mais pourtant les grands principes des modèles de management de ces domaines sont tout à fait bénéfiques pour aborder les problématiques terrain de ces différents champs. Les concepts et principes n’ont effectivement pas de frontières, mais les champs Q, S, E et autres en ont, dont il faut bien tenir compte pour éviter certaines erreurs ou confusions préjudiciables.

                                Un petit conseil pour ton parcours si je peux me permettre : pour traiter des problématiques Q, S et/ou E il faut toujours à un moment ou un autre un minimum de culture générale en technique et aussi en réglementation (surtout en S&ST et E pour la réglementation). Tu as sans doute intérêt à renforcer ton bagage sur ces aspects car je pense que ce ne sont pas des points forts d’un BTS d’Assistante de Direction.

                                Bone continuation.

                                en réponse à : Audit interne SMI ( documentaire + processus) #15120
                                Henri
                                Participant

                                  Hello !

                                  C’est très ambitieux et un peu “osé” de la part de ton entreprise de te confier la mission de renouveler la certification des SMQ, S et E (SMI ?) durant ton stage MinMina. Et te voici à préparer un audit interne sans formation aux techniques d’audit manifestement et sans véritable support de l’entreprise je crains. Ce ne sera probablement pas très profitable pour l’entreprise, mais ce sera une excellente expérience pour toi.

                                  Je vais essayer de répondre concrètement à tes questions initiales :

                                  1- “Je ne sais pas qui auditer ou par quoi commencer ?”

                                  Un audit de SM c’est un “échantillonnage”, on fait une série de prélèvements* de petits morceaux aussi pertinents que possibles (la consultation d’un certain document, la réponse de quelqu’un sur tel point, l’observation concrète d’une phase de travail ou d’un équipement..) et l’auditeur va en tirer peu à peu une vision de l’état des SM de l’entreprise par rapport aux référentiels d’audit (leurs modèles normatifs). Un audit est limité et maîtrisé dans le temps, on ne peut pas rencontrer tout le monde ni tout auditer !

                                  Moi j’ai toujours commencé utilement et symboliquement par la direction. Mais le vrai travail d’audit commence en amont par une revue documentaire des SMQ, S ou E qu’on va auditer. C’est cette revue qui génère les questions clés qu’on va choisir de poser à W et/ou X et dont on tâchera de valider ou invalider la réponse d’une manière ou d’une autre auprès de Y ou Z par recoupement. Un audit n’est pas une chez-list à débiter d’exigence en exigence.

                                  Avec chacune des personnes auditées l’auditeur ne s’intéresse qu’à qq points significatifs des “rôles responsabilités autorités processus activités” que lui attribuent les SM (d’où le travail préalable de revue documentaire avec un organigramme sous les yeux). 

                                  2- “Devrais-je m’adresser uniquement aux managers de service…?”

                                  Certainement pas ! Il faut d’une manière ou d’une autre auditeur un ou deux “représentants” de toutes les fonctions et niveaux concernés de l’entreprise. Il faut donc aussi passer dans les ateliers et questionner* des opérateurs sur certains points. * Je ne les programme pas nominativement dans mes plannings d’audit mais je prévoyais des 1/4 d’heure de “visites” d’atelier me permettant d’en rencontrer et aussi de voir les installations.

                                  3- “…et vérifier leurs documentations ?”

                                  Non il ne faut pas “vérifier leurs documentations”. Mais il faut si besoin “tourner autour” de quelques documents significatives ou sensibles voire problématiques chez chacun. NB : un SM ce n’est pas que des documents…

                                  4- “parce que j’imagine, si je m’amuse à poser les tas de questions exigenece par exigences, ca leurs bouffera bcp de temps”

                                  Ce n’est pas l’auditeur qui prend du temps aux personnes rencontrées, c’est la direction qui leur donne ce temps pour que l’auditeur les rencontre. Par contre l’auditeur annonce la couleur en disant qui il veut rencontrer et combien de temps (il compose un planning d’audit avec les intéressés cibles et il le respecte !).

                                  A+

                                15 sujets de 916 à 930 (sur un total de 2,029)

                                Partager cette publication