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    Messages
  • en réponse à : Réalisation du Document Unique #15356
    Henri
    Participant

      Côte d’Ivoire, ok vu.

      EvRP seulement en production, c’est déjà ça (j’imagine suivant l’activité de l’entreprise) que c’est là qu’il y a le plus de risques…

      A+

      en réponse à : Réalisation du Document Unique #15354
      Henri
      Participant

        Tu n’as jamais évoqué dans quel pays tu travaillais, or en matière de réglementation c’est indispesable… Comme tu évoquais le “document unique” j’ai naturellement pensé que le contexte était la France. Quel est le pays où est implantée ton entreprise ?

        Toutefois la pertinence de ces critères (réglementaires français) d’EvRP reste vraie même si on ne les considère que comme les critères techniques qu’il sont d’abord ! Ces critères techniques sont évalués dans les “réalités” du travail qui génèrent les risques qu’on cherche à évaluer. Ils sont à la fois plus spécifiques et plus objectifs que “PG”.

        A+

        Henri
        Participant

          Où en es-tu de tes réflexions Charlaine ?

          en réponse à : Réalisation du Document Unique #15350
          Henri
          Participant

            (suite sursuivante)

            Alors il y a qqchose qui cloche, car ayant mené une campagne d’évaluation* de la conformité de ton entreprise aux exigences S&ST du code du travail tu as forcément peigné aussi celles propres à l’EvRP. Pourtant tu semblais ne pas les connaître quand je t’en ai parlé et dans ton entreprise tu pratiques le machin “PG” qui ne les respecte pas… Oui je sais je suis vache.

            * Comment ? Sur quel base pratique ?

            Bon je vais pourtant te donner mon identification des exigences EvRP en question (cf PJ).

            Qu’en dis-tu ? Que conclues-tu de la confrontation du machin “PG” avec les critères obligatoires d’EvRP ?

            A suivre…

            en réponse à : Réalisation du Document Unique #15348
            Henri
            Participant

              PS : où consultes-tu la réglementation ?

              en réponse à : Réalisation du Document Unique #15347
              Henri
              Participant

                (suite suivante)

                Je suis surpris par ta surprise Mathis, et je me demande du coup le contenu de ton cours “EvRP” et/ou “réglementation S&ST”…

                Quel est le cadre incontournable de “l’Evaluation des Risques Professionnels” de son personnel pour une entreprise (avec consignation des résultats dans le “document unique”) si ce n’est le code du travail (directement ou indirectement) ? Es-tu ok ?

                Si tu es ok, alors il faut aller dans ce code du travail identifier les exigences réglementaires de cette EvRP (elles sont nombreuses). Je veux bien te donner les réponses tout de suite (ainsi qu’à ceux qui nous lisent en restant muets) mais ce ne serait pas très profitable pour toi (ni pour eux)… car l’identification des obligations réglementaires de S&ST est un sport fondamental pour tout Préventeur.

                Si tu n’es pas ok, j’en perdrai ce qui me reste du latin.

                A suivre quand tu auras cherché un peu. Ou tu donnes ta langue au chat tout de suite ?

                en réponse à : Réalisation du Document Unique #15345
                Henri
                Participant

                  (je continue)

                  Mathis, l’outil Probalité-Gravité est peut-être utilisé dans ton entreprise, mais ce n’est pas une véritable méthode pertinente pour un Préventeur, en fait ce n’est même pas une méthode d’EvRP au fond :

                  – Cet outil n’utilise aucune dimension du travail induisant les risques S&ST des opérateurs de l’UT !

                  – Autrement dit il est très subjectif et non reproductible (deux acteurs évaluant le même risque ne trouvent pas forcément le même résultat, idem si un même acteur refait une évaluation sensiblement plus tard sans relire l’évaluation initiale du même risque).

                  – C’est tout au plus un outil de hiérarchisation finale de risques déjà analysés et évalués avec de vrais critères pertinents.

                  – Mais cet outil n’a aucune référence compétente légitime (sauf à me prouver le contraire).

                  – Et, c’est un comble, cet il ne satisfait tout bonnement aucune de nos obligations réglementaires d’EvRP !

                  As-tu réfléchi à nos obligations en question ? Les as-tu identifiées ? C’est un exercice fort intéressant et très instructif.

                  A suivre. 

                  en réponse à : Réalisation du Document Unique #15343
                  Henri
                  Participant

                    (suite)

                    Que des UT aient certains types de risques en commun n’est pas un problème, c’est même forcément assez courant. Par contre c’est probablement dans des circonstances et à des ampleurs différentes… 

                    Illustration en continuant mon exemple : les UT des opérateurs sciage et soudage peuvent toutes deux avoir un risque de surdité notable mais les niveaux d’expositions des opérateurs sciage peuvent être bien plus marquées que celles des opérateurs soudage. Donc ne serait-ce que pour ce risque ils constituent bien deux UT différentes (sion les groupe comment différencier ces expositions sonores distinctes ?). Et ainsi de suite pour pour d’autres types de risques communs. Ces deux UT fictives peuvent également avoir des risques de manutention significatifs sans pour autant qu’ils soient identiques (j’invente mon exemple: au sciage on peut par exemple trouver des manutentions assez fréquentes mais pas très lourdes, tandis qu’au soudage elles seraient moins fréquentes mais plus conséquentes…). Sans compter des types de risques non communs : il y a par exemple une expo UV au soudage (à l’arc) qu’il n’y a pas au sciage, mais cette UT sciage comporte un risque mécanique que n’a pas le soudage…

                    Et si vraiment on trouve exactement le même profil de risques dans deux UT différentes (en nature, intensité et exposition) ce serait vraiment extraordinaire, ou c’est que les salariés de ces deux UT font exactement le même travail dans les mêmes conditions… (on a mal fait leur EvRP, ou il n’y a au fond qu’une seule UT).

                    Mais tout ça nous amène aussi vers la question des outis d’EvRP pertinents… As-tu fait le point sur les critères d’EvRP qui s’imposent ? Que vous a-t-on enseigné en cours ? (je crains le pire)

                    A suivre.

                    en réponse à : Tableau de bord #15340
                    Henri
                    Participant

                      Hello !

                      Guirati un tel tableau de bord ne “mesure” pas la performance Qualité d’une entreprise, il ne fait qu’afficher des indicateurs caractérisant cette performance à partir d’informations prises dans le fonctionnement de l’entreprise.

                      Je ne suis pas un pro de la Qualité mais euh… avant de vouloir “calculer” des indicateurs encore faudrait-il commencer par déterminer quels indicateurs Qualité pertinents tu veux afficher dans ce tableau de bord… et personne ne pourra t’indiquer “c’est quoi la méthode du calcul” des indicateurs Qualité car il y en aura autant que tu auras défini d’indicateurs pour ce tableau. 

                      A+

                      en réponse à : Réalisation du Document Unique #15339
                      Henri
                      Participant

                        Hello !

                        La meilleure vision à avoir de la notion “d’Unité de Travail” est de considérer que c’est une nécessité pour optimiser le processus d’EvRP des salariés d’une entreprise en les regroupant au préalable par activités de travail homogènes (donc risques-expositions similaires). Alors en procédant à l’EvRP du travail d’un salarié typique (ou deux…) dans chaque UT on considère (si les UT sont bien détourées) que les résultats de son EvRP sont représentatifs des risques professionnels de tous les salariés de l’UT visée.

                        Illustration de principe en imaginant dans une entreprise un atelier avec des machines de “sciage” et d’autres de “soudage”. En se faisant présenter son organisation on “découvre” qu’il y a 1 agent de maîtrise pour piloter l’atelier, 8 opérateurs “sciage”, 12 opérateurs “soudage” et 3 “régleurs” de machines (autant sciage que soudage). Du fait de leurs activités de travail différentes ces quatre groupes de salariés ont forcément des profils de risques différents et constituent donc 4 UT distinctes pour mener l’EvRP dans ce secteur.

                        J’enfonce le clou : dans cet atelier on fera l’EvRP d’un régleur, celle d’un opérateur soudage, d’un opérateur sciage et celle de l’agent de maîtrise (dans l’ordre qu’on veut bien). Par similitude l’agent de maîtrise pourra peut-être être injecté dans une ou plusieurs UT transverse(s) “agents de maîtrise d’ateliers” suivant la cohérence de leurs risques. Par contre l’équipe de Maintenance ou des Sces généraux intervenant à l’occasion dans cet atelier ne sont pas “affectés” à une UT de l’atelier mais constituent par ailleurs leur propre(s) UT / leurs interventions dans toute l’entreprise probablement.

                        Si finalement les résultats de l’EvRP d’une UT colle mal à certains des salariés de l’UT c’est probablement que son homogénéité a mal été établie et qu’il faut scinder cette UT en deux… Les résultats de l’EvRP doivent valider le bon découpage des UT tant que l’organisation de l’entreprise n’évolue pas (une évolution de l’entreprise peut induire un nouveau découpage de certaines UT).

                        Au début du message j’ai dit que la notion d’UT était une nécessité pour optimiser l’EvRP car d’une part dans mon exemple l’entreprise ne peut pas se permettre de faire l’EvRP individuelle de chacun des 24 salariés de l’atelier (bien trop long et donc coûteux d’autant que ce ne sont pas les seuls salariés de l’entreprise)… et d’autre part se borner à considérer globalement les risques de l’atelier entier n’a pas de sens au niveau des métiers des salariés…

                        Qu’en penses-tu ? A+

                        PS : tu n’es pas responsable du contenu des cours que tu as reçus évidemment mais je me demande ce qu’ils pouvaient contenir à propos de la notion d’UT dans ce processus aussi fondamental qu’est l’EvRP.

                        Henri
                        Participant

                          PS : à travailler sur la norme ISO 22000, au pire je pense que tu as auras intérêt à démarrer avec le “draft 2017” de son imminente* version 2018 (juin ?) plutôt que l’actuelle vieille version NF EN ISO 22000 de 2005… (ta direction achètera la version 2018 quand elle sera publiée).

                          * https://www.iso.org/fr/iso-22000-revision.html

                          Henri
                          Participant

                            (suite suivante)

                            Tu envisages l’ISO 22000… bon… mon horizon se clarifie : je pense donc que la proposition à faire et à discuter avec la vraie direction de l’entreprise pourrait donc judicieusement être la réalisation d’un état des lieux du management natif* de la sécurité alimentaire dans l’entreprise sur la base de la norme ISO 22000 pour en tirer la suggestion d’axes de progrès.

                            * Depuis 7 ans cette entreprise s’occupe déjà forcément de sécurité alimentaire peu ou prou ! C’est de cette expérience qu’un état des lieux “neutre” pourra faire le retour en terme d’acquis et de lacunes en regard du modèle ISO.

                            Un tel état des lieux c’est ni plus ni moins qu’un “audit interne” avec ce référentiel d’audit. Ça devrait être aussi intéressant pour cette direction que pour toi. Et en deux mois c’est largement jouable (outre d’autres tâches que tu as sans doute à faire).

                            Suggestions de titre pour ton sujet :

                            Etat des lieux préalable à la perspective# de struturation d’un système de management de la sécurité alimentaire selon le modèle ISO 2200 dans une entreprise de savonnerie

                            Etat des lieux préparatoire à la décision** de formalisation d’un système de management de la sécurité alimentaire selon le modèle ISO 2200 dans une entreprise de savonnerie

                            Etat des lieux du mode actuel du management de la sécurité alimentaire dans une entreprise de savonnerie en vue d’une réflexion sur la formalisation et la mise en oeuvre d’un système de management de la sécurité alimentaire selon le modèle ISO 2200 

                            Tu peux combiner les termes principaux de ces diverses formulation, mais ouvrir sur la perspective d’un éventuel SM de sécurté alimentaire n’engage pas la direction et, outre l’état des lieux et la proposition d’axes de progrès, t’autorise un volet “intérêt d’un SM ISO 22000” dans ton mémoire.

                            NB : il y a une quarantaine de salariés “dans l’usine laquelle tu te trouves”… Ok, mais je dois donc te reposer la question : et dans  toute l’entreprise “dans laquelle tu te trouves” combien y-a-t-il donc de salariés…?  

                            A+

                            PS : si tu le souhaites on peut avoir un échange en direct par téléphone (cf message gmail).

                            Henri
                            Participant

                              (suite)

                              Charlaine, trois nouveaux rebonds…

                              Domaine de ton stage académique de fin de 5ème année en ingénierie QHSE :

                              – Désolé mais si je persiste à demander pourquoi tu parles de S&ST et d’Envt a propos de SMQ c’est que tu n’as pas été très explicite. Un SMQ (ISO 9001 ?) ne manage pas ces domaines. Si tu veux aussi aborder ces domaines c’est que tu envisages en plus un SMS&ST (ISO 45001 ?) et un SME (ISO 14001 ?), ou plus globalement un SMI. Et maintenant tu me parles de sécurité du produit fini (ISO 22000 ?)…!

                              – Alors je repose ma question d’une autre manière : si tu exploites l’idée de faire un état des lieux, sur quelle(s) norme(s) de systèmes de management te baseras-tu ? 

                              Périmètre de ton stage dans l’entreprise :  

                              – Quand je parlais de deux directions, c’est disons des deux “sous-directions” des activités-établissements (savonnerie et raffinerie). Je disais simplement “direction” car un SMQ ISO c’est l’affaire de la direction et non celle d’un chef d’atelier. Donc je cherchais à quelle maille de “direction” tu pensais toi-même en fonction de ton périmètre, et tu n’as par exemple pas répondu à ma question : quels sont les ordre de grandeur des effectifs en question dans les activités de cette entreprise ?

                              – La réalité managériale d’une entreprise n’est pas matérielle : dans une entreprise qui a plusieurs “établissements” pour ses différentes activités (ce que tu appelles des usines) la direction diriger l’ensemble naturellement (et elle a un seul SMQ a priori). Mais elle peut aussi s’organiser en donnant une grande autonomie-responsabilité à certaines “sous-direction d’activité” (établissements qui peuvent alors avoir leur SMQ “perso” ou pas).

                              – Tu sembles accueillie par une toute nouvelle activité(établissement), si tu exploites mon idée à la maille de l’entreprise (au niveau de la nouvelle raffinerie ça n’a pas de sens) il faut que tu en discutes l’idée avec la direction de l’entreprise… et non avec la “direction” de l’activité qui t’accueille…

                              “Etat des lieux” :

                              Tu peux appeler ça “état des lieux”, “audit interne”, “analyse de l’existant”, “auto-évaluation”, “diagnostic”, etc… éventuellement “initial” ou “préalable” / perspective de création-déploiement d’un SM… pourvu qu’il s’agisse de confronter le fonctionnement actuel de l’entreprise à un référentiel normatif de SM identifié (en concertation avec la direction de l’entreprise bien sûr).

                              Euh… tu comprends mieux ce que je veux dire ?

                              Merci de répondre à mes questions.

                              A+

                              Henri
                              Participant

                                Hello !

                                Charlaine tu n’as toujours pas dis pourquoi à propos de SMQ tu évoques curieusement des aspects Envt et S&ST. 

                                Les termes de ton message me laissent assez dubitatif sur la “volonté” de la direction de cette entreprise en matière de SMQ, ou au moins sur ma compréhension de la situation à travers tes propos du cadre dans lequel tu interviens. Alors dur-dur de tenter des propositions pour ton mémoire.

                                Quand je t’ai interrogée sur l’autonomie relative des deux entités raffinerie et savonnerie (en pensant pour ma part qu’elles pouvaient avoir la même direction* et donc le même SMQ*, ou avoir deux directions suffisamment indépendantes et donc deux éventuels SMQ, comme c’est assez fréquents pour différents établissements d’une même entreprise), tu me réponds “L’entreprise existe depuis 7 ans, et dispose d’une savonnerie”… L’entreprise” a-t-elle donc encore d’autres activités** que la savonnerie et la raffinerie ?

                                * je ne m’intéressais pas à l’indépendance des “ateliers” raffinerie et savonnerie entre eux.

                                ** sans même compter l’éventuel futur atelier de “conditionnement”.

                                Sachant que la notion de SMQ s’envisage habituellement à la maille d’une entreprise ou à défaut d’établissements autonomes en direction et non à maille d’un “atelier” si j’ose dire, je me demande donc quelle est la véritable structure de “l’entreprise” et de son organigramme (par exemple quelles sont les effectifs respectifs des activités savonnerie, raffinerie et …?). Si tu veux “contribuer à un futur SMQ” il faut que tu saches clairement quel périmètre aurait cet éventuel SMQ.

                                Du coup nous ne pouvons pas t’aider à savoir si tu dois faire qqchose uniquement à la maille de la raffinerie ou de l’entreprise entière. C’est à toi de questionner ton terrain d’accueil…  

                                Néanmoins tout compte fait on dirait bien que cette jeune entreprise (sept ans) n’a pas vraiment de démarche Qualité structurée. Donc j’en reviens à ma proposition initiale en l’étendant à l’ensemble de l’entreprise : “état des lieux de l’expérience de management Qualité (REX) d’une entreprise Machin en perspective de l’élaboration d’un SMQ en son sein”. Dans le temps dont tu disposes tu peux faire cet état des lieux pour finalement pointer les “forces et faiblesses” du management natif de cette entreprise (elle “fait” forcément des choses en Qualité !). Au fond c’est une sorte d’audit interne selon ISO 9001 que tu ferais.

                                La production de cet état des lieux pourrait être la proposition des principales “avancées” à programmer pour renforcer sa démarche Qualité sur le modèle ISO 9001 et sa conclusion militerait pour la création d’une fonction Qualité dans l’entreprise… (et hop elle t’embauche à la fin du stage ! ;) ).

                                NB : Tu n’as pas bien compris ma remarque sur les EPI : elle signifiait qu’à propos de prévention S&ST citer d’emblée la protection individuelle n’est pas pertinent (car c’est la moins bonne des solutions, il serait normal de citer un principe d’un niveau bien “supérieur”, à commencer par le premier la suppression du risque !). Détail : ton PS fait encore de curieux raccourcis (les EPI n’ont pas de rapport avec l’Envt, et ils ne sont un risque). 

                                A+

                                en réponse à : Mise en oeuvre des processus #15328
                                Henri
                                Participant

                                  Hello !

                                  Je suis dans la même interrogation en ce qui concerne la “réalisation d’une activité type pour mettre en oeuvre et tester ses processus et identifier les améliorations possibles”. Asmahe, ton encadrant n’a rien dit de plus pour formuler cette demande…?

                                  A+

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