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Hello !
Alors maintenant que tu dis que vos DDM sont déterminées en fonction de la date de livraison des produits, je ne comprends plus rien à l’histoire. On s’écarte de plus en plus de ce qu’est une DDM ! Mais en tout cas pourquoi dater cette DDM en jour alors qu’étant de 8 mois la DDM de tes produits peut légitimement être datée en mois ?
Peux-tu aussi me dire ce qui détermine cette DDM à 8 mois précisément pour des « produits validés jusqu’à 12 mois par une étude de vieillissement » plutôt que 7 ou 9 mois ?
A+
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J’ai une réponse à t’apporter ! Elle émane de SEIRICH :
En clair ça revient à déterminer la classification (et donc les mentions H) de ton produit concentré à 0,6% selon les critères du règlement européen CLP (au lieu d’en rester à sa classification dans son état concentré 100%) pour t’en servir dans SEIRICH. C’est logique.
La très forte dilution de ton produit va abaisser sa classe de danger (en ce qui concerne son utilisation seulement, pas pour sa phase de préparation). D’ailleurs de mémoire il me semble que beaucoup de seuils mini de prise en compte d’un produit dans un mélange (ici ton produit mélangé avec l’eau) sont de 1% (en poids ?). Il est donc possible que ton produit concentré à 0,6% (c-à-d dilué à 99,4%) ne soit même pas « classable »… Encore faut-il bien partir du mélange très dilué de ton produit et sa caractérisation CLP.
Qu’en dis-tu ?
PS : peux-tu nous dire quel est le nom de ton produit dangereux pur ?
Hello !
Bin euh… j’ai perdu un peu beaucoup perdu de vue l’utilisation pratique de cet outil. Je ne sais plus si (?) ou comment SEIRICH traite éventuellement la dilution d’un produit dangereux. Mais c’est sûr qu’en principe ça change la donne, surtout en dilution à 99,4% (tu parles d’un produit concentré au final seulement à 0,6% ? par exemple tu verses 0,6 litre du produit pur dans 99,4 litres d’eau ?)
Si le site SEIRICH ne te donne pas la réponse, je te suggère de contacter le Sce Prévention de ta CARSAT pour questionner son « Monsieur Risques Chimiques ».
A+
Hello !
La DDM entre autres informations fait partie des dispositions du règlement européen n°1169/2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires.
Il est évident qu’une DDM n’a de sens que déterminée à partir de la fabrication et non de l’expédition…! Mais comme une DDM n’est pas une date « impérative » si une semaine maxi de retard d’expédition se glisse dans son calcul pour certains lots ça ne me semble pas une erreur gravissime… si je compte bien cela fait moins de 2,9% d’erreur au maximum avec une date au format JJ/MM/AAAA (marge d’erreur à confronter aux incertitudes propre au mode de détermination de cette DDM…).
Et si tu n’arrives pas à imprimer des DDM « 8 mois » basées sur la date de fabrication, tu peux toujours choisir d’imprimer systématiquement des DDM « 7 mois et 3 semaines » basées sur la date d’expédition… alors quelque soit l’éventualité d’un retard à l’expédition tu respecteras toujours une DDM « 8 mois ».
Mais le plus simple est de suivre l’annexe X du règlement européen qui prévoit que si la DDM est supérieure à trois mois sans excéder dix-huit mois, l’indication du mois et de l’année est suffisante… Du coup tu imprimes des DDM « mois d’expédition + 8 mois » au format MM/AAAA et c’est bon aux yeux de cette réglementation. Il est fort probable que l’IFS n’en demande pas plus (à toi de t’en assurer, moi je n’ai pas ce référentiel). En tout cas vu que la DDM n’est pas une date « exacte » ni une date « impérative » je pense que le respect du règlement européen est un bon justificatif de conformité à présenter en audit IFS…
Mais une question pertinente reste : pourquoi ne pas étiqueter la DDM comme il le faudrait au moment de la fabrication…?
Qu’en dis-tu ? A+
7 novembre 2019 à 9 h 31 min en réponse à : Processus support/ Intégrer la finance , la comptabilité, administration des ventes , gestion des ressources humaines et IT dans un seul processus #17641PS : mais avoir une « approche processus » dans ton management de la Qualité mode ISO 9001 n’impose pas et ne justifie en rien que « tous » les processus de l’entreprise se retrouvent forcément dans ton SMQ… Par ailleurs marier l’informatique et la gestion des RH (par exemple) dans un même processus juste pour n’avoir qu’un seul processus support au lieu de ces deux ne me semble pas très pertinent en regard de la probable difficulté à composer RH et informatique dans ce processus unique…
Où en es-tu de ta réflexion et projet de processus « Fin-Compta-ADV-RH-IT » ?
A+
6 novembre 2019 à 14 h 27 min en réponse à : Processus support/ Intégrer la finance , la comptabilité, administration des ventes , gestion des ressources humaines et IT dans un seul processus #17640Hello !
Le choix et la faisabilité de cette « intégration » ne dépend que de ta volonté et de ton adresse à organiser ces processus en réponse aux exigences ISO 9001 concernant la finance, la comptabilité, l’administration des ventes, la gestion des ressources humaines et l’informatique. Peut-être faudrait-il commencer par bien identifier les exigences ISO 9001 mobilisant respectivement ces items pour ton SMQ selon ton analyse (l’as-tu fait ? quelles sont précisément ces exigences ?).
A+
(suite)
Bin euh… quels « détails » espères-tu pour intégrer qu’ISO 9001 nous laisse organiser et dénommer à notre guise les « informations documentées* » du SMQ ou encore qu’elle n’y exige plus de « manuel qualité » ?
* en gérant les documents qu’on veut bien (même pour celles des informations documentées qu’elle exige explicitement), à part le document « politique » qualité (qui s’appelle toujours ainsi) et en ajoutant les informations documentées qu’on juge nécessaires.
>> Relis la norme sur cette base et tu verras que c’est très clair.
>> S’il te reste des doutes « documentaires », exprimes-les en citant tel(s) passage(s) de la norme qui te chiffonne(nt).
A te lire.
PS : autrement dit, les anciennes structures de « pyramides documentaires » (exemple ci-après) n’ont plus de justification en regard de l’ISO 9001. https://www.qualiblog.fr/documentation/la-pyramide-documentaire-revisitee/
Hello !
C’est assez simple, ça tient en deux apports :
>> une totale liberté dans la dénomination* des éléments documentaires de nos SMQ que la norme généralise sous l’appellation générique « d’informations documentées » (mais elle continue à en exiger un certain nombre, à tenir à jour ou à conserver).
* il n’y a que la « politique » qui garde un nom spécifique d’information documentée dans la norme.
>> et la suppression de l’exigence d’un « manuel qualité ».
A+
Hello !
Omkeltoum, je généralise la réponse de Thaumasia à toutes les fonctions qu’une direction veut bien déterminer pour organiser l’entreprise à sa guise… Les fonctions ayant des missions et responsabilités cadrées par un référentiel univoque sont très rares. Le cas échéant c’est souvent le fait d’une réglementation et alors pas de manière aussi fine que tu l’espères pour le « Responsable Qualité » de ton entreprise (fonction qui à ma connaissance n’est prévue par aucun référentiel).
Par contre (dans l’autre sens si j’ose dire) des référentiels réglementaires (application obligatoire) ou normatifs (application volontaire) exigent des processus à charge de l’entreprise, qu’une direction assure à travers son organisation (en adaptant et attribuant des missions et responsabilités aux fonctions dont elle a doté son organisation).
C’est pourquoi au global les réponses à tes questions ne peuvent venir que de ton entreprise…
A+
Hello !
Je sais que la trame d’une FDS conforme au règlement européen REACH et celle d’une « MSDS » conforme au référentiel international SGH (les MSDS sont en fait plutôt nord-américaine) sont très proches, mais attention en tout cas le contenu d’une FDS « REACH » (cf annexe II de REACH) s’élabore exactement et précisément selon le règlement REACH et non selon SGH.
Désolé je n’ai pas le modèle vierge que tu recherches. Jette un oeil au site de l’ECHA pour voir s’il en propose un. En tout cas il propose des aides pour l’élaboration des FDS « REACH » pour l’Europe :
A+
PS : http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%20954 en fait on trouve facilement le sommaire détaillé d’une FDS et pourvu que tu le respectes et le remplisses correctement tu obtiens tes FDS (c’est le contenu qui compte). Si tu as un(e) voisin(e) fort(e) en Word (ou Excel ?) il lui sera facile de te monter un formulaire de FDS vierge à l’en-tête de ta boutique.
Hello !
Ok pas de problème Florian. Un forum est un lieu d’entre-aide, de partage d’analyses ou d’expériences. Il est préférable d’apporter et d’argumenter* des réponses plutôt que d’envoyer les lecteurs vers la page d’accueil d’un site commercial (mais en MP on peut toujours conseiller un prestataire le cas échéant).
* Tu n’as pas argumenté ta proposition de DATI applicable dans le cas le l’art R4323-61.
A+
Hello !
SVP ne parlons pas de « PTI » car ces dispositifs ne « protègent » absolument de rien ! Parlons plus justement de DATI qui sont des Dispositifs d’Alarme pour Travailleurs Isolés… http://www.inrs.fr/risques/travail-isole/dispositif-alarme-travailleur-isole-DATI.html
QSERisk je sais bien ce que sont ces dispositifs d’alarme (notamment pour en avoir exploités dans une installation-labyrinthe) et je sais donc bien qu’ils ne servent guère si cette alarme particulière ne s’inscrit pas dans une organisation des secours spécifique et réactive pour trouver et secourir le travailleur isolé. Mais tu n’as pas répondu à mes inquiétudes sur ce plan dans ton contexte (dont tu n’as rien dit mais qui semble être une succession de chantiers dispersés d’où problématique de localisation et d’intervention non négligeable). De plus je crains qu’une « montre connectée » ne remplisse pas les caractéristiques de sûreté de fonctionnement attendue d’un vrai DATI. Et je ne sais pas plus si un DATI est admis par la jurisprudence pour laisser travailler seul un opérateur en EPI « chutes ». Tu devrais questionner le Sce Prévention de ta CARSAT ou l’INRS sur ces points de ta problématique.
FlorianM plutôt que de te faire de la pub à la moindre occasion (ici ou dans Previnfo.net) tu devrais contribuer un peu plus à nos discussions. Par exemple dans celle-ci peux-tu confirmer (avec justification, jurisprudence ?) si un DATI peut permettre de passer outre l’art R4323-61 en toute quiétude alors qu’il demande explicitement qu’un opérateur en EPI « chutes » ne travaille pas seul ?
A+
Hello !
Ce rattachement à la direction est interessant Matthias, car un SMQ doit être l’outil de la direction pas celui d’une fonction Q. Tu as une carte à jouer dans le sens « chaque fonction actuelle de l’entreprise a un rôle et des responsabilités en matière de Q sous la houlette de la direction ». En l’amorçant à travers l’équipe projet que j’ai évoquée (outils de la conduite de projet).
Reste que ta formation ne t’apporte pas vraiment de compétence métier en Q. Bonne continuation.
A+
Matthias… ta réflexion progresse-t-elle ? Sur quel(s) aspect(s) ou problématique(s) ?
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Non QSERisk, l’art R4513-19 ne s’applique pas à la situation de travail que tu évoques (installation d’onduleurs en toitures) mais seulement au cas particulier des « interventions sur des équipements élévateurs installés à demeure« .
Ta situation de travail relève des dispositions générales de prévention des travaux temporaires en hauteur (notamment à partir d’un plan de travail cf R4323-58 et suivants) et tout spécialement de l’art R4323-61 dans le cas où une protection collective s’avère impossible. Alors « un travailleur ne doit jamais rester seul, afin de pouvoir être secouru dans un délai compatible avec la préservation de sa santé« .
Tu dis que la montre connectée génère une alerte en cas d’immobilité ou de non-verticalité de l’opérateur… mais vers qui donc ? Et quel est le délai d’intervention des secours qu’elle déclenche ? C’est la pertinence de ce processus d’alerte et secours qui pourrait éventuellement être « défendable » pour considérer qu’un opérateur doté de cette montre « ne reste pas seul » sur son chantier d’onduleurs en toiture avec EPI chute… En cas de problème (secours trop long un jour…) ça dépendra de l’appréciation de l’inspection du travail ou du juge, mais justement il y aura eu problème de secours.
Qu’en penses-tu ?
PS : c’est tout le problème des (vrais) DATI par ailleurs, en doter un travailleur… c’est une chose, mais l’objectif n’est atteint que si derrière il y a une organisation des secours adaptée (notamment en termes de localisation de la victime et de rapidité d’intervention).
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