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C’est assez incroyable !
Mais (sans t’identifier ou te localiser vraiment pour ne pas te porter préjudice) dans quel contexte es-tu donc ? As-tu été affecté ou embauché sur ce poste sans attentes ni cadrage…? Que fais-tu de tes journées ?
A+
Hello Case !
Ah… enfin on y voit un peu plus clair : on te demande de bâtir et de mener un programme de prévention (R4612-8…) des risques identifiés-évalués dans le DUER, du moins de ceux qui parmi eux (ton analyse, tes propositions ?) seront retenus comme cibles pour la période à venir (2015)… Rem : par définition les éventuelles « pénibilités » sont des priorités toutes trouvées dans tes UT…
Case, un tel programme ou plan d’actions annuel peut vite comporter des dizaines d’actions conséquentes et très variées à réaliser sur la période… En mode PDCA assumé ou pas est-ce vraiment ce programme annuel de prévention qu’on te demande de construire en totalité, de méner, d’en évaluer les résultats pour rebondir avec le suivant ? Ou est-ce « seulement » un plan d’actions pour 1 UT de l’entreprise par exemple, ou même encore 1 seule action* qu’on te demande de « PDCAtiser » ? Quelle est l’ampleur réelle de la mission envisagée / quel effectif approximatif dans l’entreprise ? Quelle est la durée de cette mission ? Quel est l’ordre de grandeur du budget possible (1, 10, 50, 100, 500… k€) ?
* ça peut être une très grosse action comme de réduire de 5 dB(A) l’expo sonore quotidienne des salariés qui conduisent la dizaine de presses de ton atelier découpe…
Autre curiosité : quel est ton poste et ton profil dans l’entreprise ? (ex : Qualiticien dans la boutique depuis 10 ans, alternant dans quelle genre de formation QSE…)
A+
PS, la démarche de principe PDCA étant rédigée de manière généraliste et en pensant « problème de Qualité » a priori, voici un peu de saine lecture : http://www.inrs.fr/demarche/mise-en-oeuvre-prevention/ce-qu-il-faut-retenir.html
Case, discute aussi avec elle pour savoir si tu appliques cette approche de travail (ton « PDCA ») à la construction et la mise en oeuvre d’un SMS&ST, à la maintenance de ta voiture, à la réduction du niveau de bruit dans l’atelier des presses, à l’amélioration du processus d’analyse des AT-MP, à la démarche itérative d’EvRP de l’établissement, ou à la détermination et la conduite de son programme de prévention annuel des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail, etc…
Hello !
L’intégration (du SM ou de certains de ses éléments comme l’audit) est essentiellement présentée et pratiquée en mode « gain sur les ressources » (de 1+1+1 on réduit à 2)… alors que confusément il faudrait inventer une vision « gain en en synergie, gain en résultat ».
Mais il y’a un gros problème de toutes façons : les 3 domaines QSE ne « voient » pas l’entreprise selon les mêmes facettes et les mêmes mailles… Reste à savoir comment harmoniser ces différences tout en les respectant.
Une chose est sûre, personnellement je supporte mal le concept de « management par la Qualité » (qui a tendance à vouloir couvrir d’autre domaine de la Qualité), je lui préfère largement celui de la responsabilité sociétale des entreprises, qui au fond est plus que l’intégration QSE, ou qui est peut-être la « vraie » intégration du management de l’entreprise…
A+
Effectivement il n’y a aucun rapport entre le Regroupement des Massothérapeutes du Québec et le Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail d’une entreprise, même si son Système de Management de la Qualité est certifié…
» class= »spSmiley » />Je suis d’accord avec toi Shawar. Bye.
En complément pour toi Iola, un point de méthode incontournable à mon avis (par expérience) : commencer par un état des lieux de « l’existant », c-à-d regarder comment la direction mène sa démarche de prévention S&ST actuellement… Comment faire cet état des lieux ? Tout simplement en fausant un audit de ce qui est de fait le mode actuel, c-à-d le « système actuel de mananagement de la sécurité et de la santé au travail » de la direction (ce que j’appelle son SMS&ST « natif ») en le comparant* évidemment au modèle normatif de SMS&ST envisagé…
* un audit c’est une comparaison entre un modèle cible et la réalité qu’on veut faire tendre vers le modèle.
Cet audit préalable (énormément plus utilie que le fameux « audit à blanc » que les marchands du temple proposent à la fin d’un tel projet) apportera 3 types de nourriture à l’équipe projet :
– Ce qui est bon dans le management « natif », à conserver en le formalisant dans le SMS&ST qu’on va créer…
– Ce qui n’est pas bon (ou non conforme au modèle normatif), à modifier à l’occasion du projet de SMS&ST…
– Ce qui manque par rapport au modèle, à créer grâce au projet de SMS&ST…
Cet audit-état-des-lieux est bien plus porteur pour identifier les tâches, les jalons, le planning du projet que de considérer le modèle de SMS&ST comme une sorte de liste d’éléments de SM à créer de A à Z. Exemple : l’ « audit-état-des-lieux » aidera par exemple à mûrir une vraie première politique S&ST personnelle et pertinente par rapport à l’histoire et aux besoins de l’entreprise, plutôt que de pondre une politique scolaire, passe-partout, et complètement impersonnelle comme on en trouve plein sur internet…
Hello Iola !
C’est un sujet classique qui revient avec le printemps… je te suggère ces lectures : http://forum.bossons-fute.fr/index.php?topic=11218.0 et http://forum.bossons-fute.fr/index.php?topic=1035.0 pour commencer en les adaptant à ton contexte.
Autre rappel, structurer et lancer un SMS&ST est un véritable projet d’entreprise (même si la formule est souvent galvaudée) ce qui implique deux choses en l’occurrence vu le sujet : conduire un tel projet nécessite une approche projet (donc il faut utiliser et maîtriser les techniques de conduite d’un projet, à commencer par monter une équipe projet c-à-d avoir des ressources…) et nécessite du temps (je compte au bas mot une construction étalée sur 1 an, puis mise en oeuvre pour pouvoir faire une vraie première revue de direction après au moins 6 mois de fonctionnement…).
Choix du référentiel : (outre que mon choix perso c’est l’ILO-OSH) à ce jour plutôt que de partir sur la base du modèle britannique BS OHSAS 18001 moi je partirais plutôt sur le projet de modèle ISO 45001…
A+
Walid je vais certainement pouvoir te répondre, si tu me dis ce qu’est-ce un « RQM »…
Remarque : dans le secteur privée (a contrarion de la fonction ppublique) ce n’est pas un CHS mais un CHSCT qu’il y a (comité d’hygiène de sécuirité et des conditions de travail dont tu parles).
A suivre.
Ce n’est évidemment pas de ta faute QBGR, et je comprends bien qu’en tant qu’ingénieur en électrotechnique embauché sur un poste de « planificateur qualité » (?) mais sans expérience en la matière tu te demandes quelles sont tes taches principales et comment démarrer ton travail ? Ceci semble montrer que ton entreprise ne t’a pas vraiment dit ce qu’elle attendait de toi au fond. C’est cette situation qui m’interpelle et que je trouve dramatique (pour toi autant que pour l’entreprise). Moi, préventeur S&ST, si j’étais bombardé « planificateur qualité » je serais en plein marasme aussi… Désolé je ne peux rien te conseiller. Bye.
(suite suivante)
Case, permets-moi de te dire que j’ai vraiment l’impression que tu ne sais pas bien ce que tu as à faire. Chacun de tes messages envisage une nouvelle mission… Le dernier tourne maintenant essentiellement autour de la réalisation de l’EvRP (dont tu disais qu’elle était déjà faite)… J’espère que cette fois c’est la bonne. En tout cas l’EvRP n’est pas la préparation d’un programme de prévention, ni encore moins la construction d’un SMS&ST…!
Posons les choses et tu me diras si tu t’y reconnais :
1. en faisant des « études de postes de travail »…
2. tu vas notamment « réviser l’EvRP du personnel par UT »…
3. et en « consigner les résultats dans une nouvelle version du DUER »…
4. en lui annexant pour la première des « données collectives moyennes annuelles d’exposition aux risques de pénibilité en conditions habituelles de travail »…
5. ce qui servira ensuite à « établir les FiPE » des salariés concernés (selon leur parcours personnel dans telles UT mais pour quatre risques de pénibilités seulement en 2015).
Il n’est donc plus question de PDCA… mais bien plus d’exigences de notre code du travail français que tu as intérêt à analyser de près. Du coup tu vas peut-être revenir à tes histoires de « mesures » sur les postes de travail que tu avais abandonnées… mais qui sont de l’ordre de l’EvRP ( http://www.qualiblog.fr/forum/management-de-la-sante-et-securite-au-travail/prevention-de-la-penibilite-au-travail/ )
A suivre quand tu auras les idées plus claires. Bye.
PS, suggestions : faire un peu de biblio sur le site INRS.fr (en cherchant « évaluation des risques professionnels » et « pénibilité au travail »), et les qq lectures suivantes…
http://forum.bossons-fute.fr/index.php?topic=11330.0
http://www.previnfo.net/viewtopic.php?topic=6953&forum=13&start=10
(suite)
Je comprends un peu mieux mais tu n’as pas répondu à ma question en réalité :
– Un PDCA ce n’est pas un « programme », c’est le sigle anglais d’une approche de principe d’action et d’amélioration (vocabulaire Qualité) applicable par n’importe qui, n’importe où, à n’importe quoi… Dire que ta mission est de « démarrer un PDCA en SST » ou un « programme PDCA » ne renseigne pas sur ce que tu as vraiment comme objectif !
– Mais oui un Système de Management est globalement bâti sur l’architecture PDCA (qqsoit le domaine* de management envisagé) et oui un Plan d’actions peut être géré dans le temps selon l’approche PDCA (qqsoit le domaine* d’action). Petite différence tout de même : le SM est cyclique par définition (c’est bien une roue PDCA qui tourne à l’infini), tandis qu’un plan d’actions ou un programme ne fait au mieux « qu’1 tour de roue » selon le principe PDCA, et encore on s’arrête à C…
* Q, S, E, sécurité alimentaire, comptabilité, sûreté, veille technique, réparation automobile, publicité, jardinage…
Si dans le domaine de la prévention de la Sécurité et Santé au Travail ton entreprise t’a demandé de tirer parti du DUER** en terme de prévention, alors voici qq éléments de réflexion pour toi :
– Je maintiens qu’il y a une sacrée différence entre élaborer un programme annuel de prévention** (P de PDCA) et élaborer un SMS&ST (P de PDCA), puis de les mettre en oeuvre (D de PDCA), puis d’en évaluer les résultats (C de PDCA) afin de réagir (A de PDCA) pour améliorer qui mérite de l’être pour lancer un autre cycle PDCA.
– Tant du point de vue réglementaire (partie IV du code du travail) que normatif (ex : ta norme britannique) le programme en question n’est qu’un des nombreux éléments constituant le SM en question. Si ta mission c’est le programme annuel, il ne faut pas t’engager dans l’élaboration d’un SMS&ST… et si ta mission c’est le SMS&ST, alors le programme de prévention n’est qu’un « détail » parmi d’autres de ce véritable projet d’entreprise…
– Ainsi pour illustrer mon propos je pourrais te voir par exemple durant 2015 être le chef de projet de construction du SMS&ST de ta direction pour concrètement le voir commencer à fonctionner en 2016 avec la contribution de toutes les fonctions de l’entreprise et espérer une vraie première revue de direction complète fin 2016… ou « simplement » être chargé à partir du DUER de proposer à ta direction d’ici un mois un plan d’actions (le programme de prévention 2015) visant à réduire qq risques ciblés dans le DUER, que toi ou qu’un d’autre aurait ensuite à appliquer au cours de l’année et en faire le bilan de réalisation en fin d’année pour recommencer en 2016 sur la base aussi d’une révision de l’EvRP (donc nouvelle version de DUER).
C’est pour quoi je te demande quelle est ta véritable mission et je ne suis pas sûr que ta responsable ait les idées assez claires ou que tu aies bien compris sa demande. Pourrais-tu d’ailleurs préciser ta situation (es-tu Qualiticien ou Préventeur S&ST salarié de l’entreprise, alternant QSE dans l’entreprise, stagiaire de fin d’études en quoi…) ?
D’autres avis ? A+
C’est plutôt un « audit du SMQ » qu’il faut faire… un vague questionnaire n’apportera rien surtout si tu n’as pas d’inspiration pour le bâtir…
QBGR tu n’y es pour rien je pense mais à mes yeux c’est dramatique de voir une entreprise mettre en place un « planificateur qualité » (?) sans expérience… qu’espère-t-elle ?
Hello Case…
Tu viens par ailleurs de lancer une nouvelle discussion avec cette même question… et je viens de te répondre…
Par contre ici tu avais lancé une discussion sur la pénibilité au travail… j’ai pris la peine de ta répondre en t’invitant de m’apporter des précisions sur ce que tu veux mesurer… et tu ne donnes pas suite…? Ce n’est pas très respectueux de tes interlocuteurs.
A+
Hello Case !
Euh… que ce soit sous la bannière d’un « PDCA » ou d’une « conduite de projet »… une chose est de déterminer et de mener à bien un « programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail » à partir du « document unique d’évaluation des risques professionnels »… un toute autre chose est de bâtir et de mettre en oeuvre un « système de management de la sécurité et de la santé au travail » selon le modèle de la norme britannique BS OHSAS 18001… Dans ton enthousiasme je crois que tu confonds un peu les choses
Quelle est ta véritable mission, ce programme ou ce système ?
A+
PS, deux remarques :
– Si le DUER dont tu parles a « publié » les résultats de l’EvRP de l’entreprise, alors il est tout fait « finalisé » contrairement à ton propos…
– 17 c’est peut-être le nombre d’éléments en interaction dans le SMS&ST britannique… mais ce n’est pas un nombre « d’étapes »…
