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Donc déjà, il y a une approche risque ancrée dans l’entreprise, avec une procédure d’analyse des risques SST et Environnementaux. Tu devrais pouvoir t’en inspirer, ensuite des processus avec un enchaînement d’activités, des données d’entrées et de sortie.
Le tout est de voir, pour chaque opération, quels seraient les risques (orienté Qualité) pour les parties prenantes (client, banques, actionnaires, assureurs, consommateur final, personnel de l’entreprise, riverains…). En fait tu vas faire un mélange entre Analyse Environnementale et AMDEC processus, coter les risques et valider la maîtrise (ou les actions à réalisées).
Tout dépend de l’entreprise (secteur, certification, objectifs) et du champ d’application (qualité, QSE…). En effet la question est très vaste.
Shawar a déclaré
Hormis la procédure de gestion de la documentation, les autres peuvent totalement disparaître
ex:
– la procédure d’audit interne peut facilement disparaître au profit d’un simple planning et des rapports d’audits.
– la procédure de maîtrise du produit non conforme également, au profit de plan d’action détaillés
Oui bien sur, à condition de ne pas se retrouver avec une liste de 20 plans d’actions éparpillés dans le système, le planning d’audits doit être tenu à jour et être assez complet au niveau de la qualification des auditeurs.
Ce n’était qu’un ressentit personnel de toute façon…Cedric42 a déclaré
Pour répondre à la norme, nous avons commencé lors de la revue de direction à faire un SWAT : consiste à lister pour l’entreprise les risques et opportunités mais également les forces et faiblesses.SWOT (Strengths – Weaknesses – Opportunities – Threats) ou en français AFOM (Atouts – Faiblesses – Opportunités – Menaces). Le SWAT n’a pas vocation à faire ce type d’analyse ^^
31 mars 2015 à 15 h 14 min en réponse à : comment faire la Mise en place et suivi de la politique Qualité dans une entreprise de service? #12043En effet, si ton entreprise ne fait que de la réponse à appel d’offre et ne conçoit aucun service et aucun produits, les exigences du 7.3 peuvent être écarter du champ d’audit et du système Qualité. Mais attention car la version 2015 ne permettra plus de shunter cette partie… de plus, si tu décides de concevoir un produit ou une prestation, il faudra modifier le champ d’application.
Rapproches-toi des démarches mises en place dans le BTP car c’est assez particulier, tu peux faire de la « conception » si tu fait des évolutions sur les chantiers, mais si tu appliques juste le cahier des charges du client, ne t’embarasses pas avec ça dans un premier temps.
Un auditeur du secteur sera plus à même de répondre.
Et bien… cela dépend de l’entreprise. Dans notre cas (version 2008), nous avons les procédures suivantes qui sont le minimum à avoir (6 procédures obligatoires de toute façon) :
- Maitrise des documents et enregistrements (manuel QSE, fiches d’identité, modes opératoires, formulaires divers et variés incluant la gestion des stocks, la partie RH et toutes les preuves de conformité… donc il faut quand même des enregistrements, et j’inclus les normes et références légales).
- Maitrise du produit non-conforme (comment on identifie, enregistre, traite, contrôle la mise en conformité et analyse les causes) : dans ton cas, tu peux simplifier tout ça car tu n’as pas de production (quoique), mais tu dois définir ce qu’est un produit (ou un service) non-conforme, comment tu le détectes, et qu’est ce que tu en fait.
- Audits internes (bon celle-là, je pense qu’elle n’est pas discutable… hormis si toutes les informations sont déjà dans le manuel ou des fiches de processus (ce qui est mon cas, ces procédures sont des annexes aux fiches du processus qualité)).
- Actions Préventives et Correctives (pareil, comment on traite l’information et on met en oeuvre les actions… d’un point de vue satisfaction client (parties prenantes) ça doit être clair pour tout les acteurs de la boite, on peut s’en passer ssi c’est intégré aux autres processus et clair pour tout le monde).
Je vois assez mal de laquelle on pourrait se passer, même pour un système simple d’une petite entreprise.
A la fin, l’entreprise doit prouver qu’elle sait concevoir et réaliser un produit conforme en maitrisant les risques et les attentes des parties prenantes. Tu pourrais ne pas avoir de procédures (d’un point de vue « exigence pure »), mais tu doit forcément en avoir pour dire « ce qu’on fait dans le processus ».
En gros, cette version est fourbe et nécessite une implication accrue de tout les acteurs…
Je vais tenter de répondre, actuellement en pleine mise en place de la version 2008 et en alternance QSE.
Déjà, la mise en place d’un Système de Management (et là notre amis Préventeur sera d’accord avec moi je pense) est toujours le même en terme de démarche, mais doit intégré les spécificités de chaque entreprise. Tout commence par un état des lieux qui doit te permettre de voir où l’entreprise veut aller, et pour les parties plus technique c’est plan qualité, cartographie des processus, politique qualité, indicateurs… (le plan de mon mémoire en fait ^^).
La version 2015, comme tu l’as dit, intègre la prise en compte des parties prenantes (comme l’ISO 14001) et la gestion des risques (comme l’ISO TS 16949 ou encore l’ISO 9100). Pour moi, lors des différentes étapes de mise en place (et là tu peut t’appuyer sur la norme NF X30-205 qui est plus orienté SME mais… c’est le même esprit) il faut te demander quelles sont les parties prenantes, leurs exigences et comment les satisfaire (les clients, les banques, les fournisseurs, les actionnaires, les salariés…). En recensant également tout ce qui pourrait ne pas aller (dans la mise en place du SM, mais surtout après dans son utilisation).
Au passage, le DIS (projet) de la version 2015 (9000 et 9001) représente 80% de la nouvelle norme et devrait te permettre de voir au moins à quoi ça ressemble. De plus les principes de la Qualité sont quasiment les mêmes (on ne parle plus de fournisseurs mais de partie prenantes et l’approche système est inclut dans l’approche processus… c’est tout).
Pour l’aspect documentaire par exemple, cette nouvelle version n’impose plus aucune procédure, même pas le manuel… elle dit juste qu’il faut posséder (et maitriser) les documents nécessaires au bon fonctionnement du système.
30 mars 2015 à 11 h 07 min en réponse à : Démarche 5S dans une grande entreprise avec une grande inertie : des conseils ? #12036Lorsqu’il y a une très faible implication des acteurs c’est assez compliqué… et quand le groupe montre les crocs pour un audit Sécurité, c’est assez embarassant. En premier lieu, appuie-toi sur le CHSCT (en espérant qu’il soit un peu impliqué) quitte à leur demandé des réunions extraordinaires pour avancer, liste des principaux sujets et la démarche à adopter…
Identifie également les leviers qui pourrait faire adhérer certaines personnes (des chefs d’équipes, des responsables administratifs) à ta démarche. Si tu trouves des personnes prêtent à t’aider (des animateurs Sécurité, des PPSPS…), tu auras un groupe de travail hétéroclyte sur plusieurs services qui auras un minimum de poids. Si personne n’est avec toi, ce sera plus difficile et il faudra y aller par étape en imposant des choses (via le directeur QSE).
La base des chantiers 5S, c’est qu’il faut commencer par petit (un poste de travail, un îlot) et y aller crescendo vers des chantiers plus important. Mais la logique est bonne à prendre, notamment pour le système documentaire. Tu parlais des consignes incendie… si elles ont été faites par quelqu’un tout seul, c’est forcément compliqué d’y faire adhérer tout le monde, si le CHSCT valide le document ce sera beaucoup plus facile de le mettre en place.
De plus, certaines choses pourront démontrer l’implication de la direction QSE, comme des visites de chantier, de la descente d’information et une remontée des problématiques terrain, des actions sur les AT, des exercices en condition réelles (incendie ou secours)…
Cela dit, bon courage car ce n’est jamais facile de faire de la Prévention et changer les choses dans une entreprise qui a peu d’estime pour la sécurité… mais dans le BTP, beaucoup connaissent des gens qui ont eu un accident et se disent que les protocoles de sécurité et autres documents sont peut-être pas là pour rien.
Quand on a un problème liée au Système Qualité (ou un SM en général), la logique du PDCA reste la méthode de base à appliquer.
Plan : Identifier le besoin de la mission, Quelle est la situation initiale et les objectifs à atteindre (le Diagnostic Qualité). Tu as une Politique, des Processus, des Objectifs… qu’est ce qui ne va pas avec les documents du SM (peut-être faut-il ajouter ou remplacer des enregistrements, des paragraphes… ou même modifier le Manuel et les procédures).
Do : On déroule le plan d’action, on remplace les documents qui vont bien, on fait valider.
Check : On vérifie l’applicabilité et la viabilité des documents… en les modifiant si besoin.
Act : On tiens bien à jour la liste des documents, on modifie les procédures…
C’est exactement ce que m’a dit mon Responsable Pédagogique… ne pas se disperser. J’ai déjà eu à faire un mémoire pour un titre d’Animateur QSE, sur la gestion de la sécurité. Et là où je bloque, c’est sur ce que je met « en plus » pour démontrer mon aptitude à un poste ayant un plus grand niveau de responsabilité (même si dans la réalité je ne serais pas RQSE à la sortie). Donc j’ai tendance à vouloir en mettre toujours plus.
> La présentation générale, ça c’est fait et vérifiée. Claire, abordable, la mission proposée…
> Cette seconde phase est plus complexe… mais en gros elle reprend l’analyse préliminaire et le plan.
> Là ça va, du technique par point de la norme… avec l’objectif et le rendu final, les écarts / difficultés.
> Conclusion technique sur le projet, personnelle et projet pro… ça va aussi.
Les auditeurs ICA sont habilités à effectuer des audits tierce partie (ce que disait Shawar), notamment pour préparer une certification ou un audit de surveillance. Tout dépend de l’expérience et de ce que tu veux faire, mais certains font du consulting (accompagnement d’entreprises, manager de transition…) ou encore de la formation.
En gros, pas mal de choix et un statut reconnu…
Merci pour ces précisions… je vais structurer un peu plus chaque partie mais si le plan te parait bien, c’est un excellent début.
Je n’ai pas inclut la conclusion ici, ni une hypothétique troisième partie que je ne sais pas si ça va rester (où comment inclure les parties S/E dedans, j’ai pensé ajouter un chapitre sur la mise en Conformité d’une manière générale, mais j’arrive pas à recoller avec la démarche Qualité… quoique, c’est possible).
Donc après, conclusion globale sur le Projet, puis l’aspect Personnel et mon projet pro.
Mais sur la partie amélioration des processus… sur le coup je n’ai pas pensé à la 19011
Après d’une manière générale sur l’Amélioration des processus, toutes les techniques du Lean Manufacturing et du 6 sigma sont bonne à prendre… notamment la partie Kaizen qui consiste (en très très très gros) à identifier les gaspillages et les éliminer.
Le sujet est vaste. Qu’elle est la finalité de cette question ?
Commence par l’ISO 9004…
18 mars 2015 à 16 h 34 min en réponse à : comment faire la Mise en place et suivi de la politique Qualité dans une entreprise de service? #12003Bonjour, je prend enfin le temps de passer par ici.
La Politique Qualité est la passerelle entre la planification du système et la phase de déploiement. Donc elle doit prendre en compte la stratégie de l’entreprise et les différents diagnostics réalisés pour dresser une liste des objectifs fixés. Typiquement, il découle de cette politique la cartographie des processus et les indicateurs, donc attention.
La direction doit assurer que la politique Qualité est adaptée à la finalité de l’organisme, comprend l’engagement à satisfaire aux exigences et à améliorer en permanence l’efficacité du Système de Management de la Qualité. Elle fournit un cadre pour établir et revoir les objectifs qualité, elle est communiquée et comprise au sein de l’organisme et elle est revue quant à adéquation permanente.
ISO 9001 v.2008
Bon la 9004 en rajoute une couche… mais on a compris le principe. La Direction définit dans la politique sa stratégie, les moyens qu’elle met en oeuvre et les objectifs qu’elle se fixe (CA, marchés, satisfaction client, environnement). Elle n’a pas besoin d’être détaillée, d’ailleurs tu verras qu’en général elle sont très basiques.
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