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21 septembre 2018 à 8 h 23 min en réponse à : La certification ISO 9001 a-t-elle les mêmes valeurs selon les cultures ? #16008
Henri a déclaré
(suite)Fabien l’objet de la discussion porte sur la valeur d’une certification ISO 9001 et non sur les motivations de la direction par rapport à cette certification, son engagement dans le SMQ, ou je ne sais quoi d’autre… Si tu lis les certificats ISO 9001 de 3 entreprises aux situations internes différentes ci-dessous* tu ne pourras absolument pas les distinguer !!!!! Et tu ne pourras pas plus leur comparer une entreprise dont le SMQ basé sur ISO 9001 est hyper performant bien qu’elle ait choisi de ne pas le faire certifier…
* la direction de la première a tenu à cette certification juste pour le logo « entreprise certifiée ISO 9001 » sur ses véhicules et ses prospectus, la directions de la seconde a voulu organisé et pérennisé avec succès une démarche de progrès Qualité et par dessus le marché la faire certifier, la troisième idem mais n’y arrive pas et sa Qualité est en plain marasme…
Et nous sommes donc d’accord tout à fait d’accord que bien des entreprises se font certifier ISO 9001 pour la galerie !
A+
Je vais peut être passer pour quelqu’un de borné, mais vos échanges entre Thaumasia et toi me conforte dans l’idée que la Direction d’une entreprise est le levier principal d’une certification car c’est elle qui défini la stratégie du groupe ou de l’entreprise et du coup la « validité » de cette certification.
J’ai fais parti d’un grand groupe mondial leader sur son marché et franchement pour avoir la certification il ne s’agit que d’avoir un nombre de 0 sur le chèque, c’est écœurant de voir son travail quotidien remis en question par des énarques incompétents.
Bref, je m’éloigne et pour répondre à la question de Laura la culture n’est pas la même il y a déjà beaucoup de facteurs influents au sein d’un même pays.
20 septembre 2018 à 17 h 40 min en réponse à : La certification ISO 9001 a-t-elle les mêmes valeurs selon les cultures ? #15991Bonsoir Henri,
Je me permet de ne pas être d’accord avec toi. Si une entreprise déploie un SMQ, ça démontre une volonté d’essayer de pérenniser un SQ seulement, je reste persuader que certaines entreprises ne se font certifier que pour gagner des marchés et que le jour d’après toute notion de SM, SMQ ou SQ a disparu.
L’engagement et la volonté de la direction sont essentielles.
Pour le reste je suis d’accord avec toi ^^
20 septembre 2018 à 8 h 45 min en réponse à : La certification ISO 9001 a-t-elle les mêmes valeurs selon les cultures ? #15988lauratrfs a déclaré
Merci pour votre réponse,Je pense qu’au-delà de la certification, je me pose la question plutôt pour une mise en place d’un SMQ.
Je suis une entreprise française voulant travailler avec un partenaire chinois (ou autre peu importe) qui me dit être ISO 9001.
La certification n’est donc pas un gage suffisant de confiance ? Il vaut mieux aller directement ce partenaire pour être sur qu’il correspond aux exigences voulues ?
Je rejoins Thaumasia sur ce qu’il a écrit précédemment et je dirai qu’à part aller auditer le partenaire pour vérifier sa conformité à la norme il n’y a pas vraiment d’autres choix.
La mise en place d’un SMQ (ou d’un SMI dans le meilleur des cas) sera un meilleur gage de respect des exigences de l’ISO 9001
19 septembre 2018 à 17 h 28 min en réponse à : La certification ISO 9001 a-t-elle les mêmes valeurs selon les cultures ? #15983Bonjour,
De mon point de vue, une certification ne veut « rien » dire.
Je m’explique : il faut définir la finalité de la certification d’une entreprise, est ce qu’ils sont certifié juste pour avoir un marché ou des parts de marchés pour un temps donnée (un ou deux ans par exemple) ou est ce une volonté de mettre en place un SMQ?
Pour une certification, c’est la question essentielle à se poser.
Il n’y a pas le même respect des exigences dans chaque pays puisque nous avons tous une vision différente. Et ne serais ce qu’en France, pour un même secteur, elle n’est pas appliquée de la même manière.
Pour valider la certification d’une entreprise, si je me place en tant que client, il faut l’auditer et vérifier qu’elle a mis en place un SMI.
J’espère avoir été clair ^^
Pour moi , tu n’as pas à être l’animateur du groupe, l’animateur du groupe est le président du CHSCT.
En tant que chargé sécurité, tu n’es même pas obligé d’y être invité (mais on est d’accord c’est vachement mieux) car si tu viens d’arriver dans l’entreprise, tu ne connais pas forcément encore tout le contexte et toute antériorité du site.
C’est au président et au secrétaire du CHSCT d’animer la réunion, tu n’es qu’un participant (tout comme moi dans ma société)
Bonjour Ichack,
Que veux dire CSH?
je dirais pour bien commencer de faire un ordre du jour et de lister, dans les grandes lignes, les points forts et les points faibles de votre système HSE.
Après ça reste de la conduite de réunion classique.
Je suis d’accord avec toi Henri. Seulement cette certification HSE (interne) est une obligation groupe.
Je reste donc à la recherche d’indicateurs pertinents et performants si possible.
Bonjour, à quel référentiel es tu soumis?
Nous réalisons des emballages pharmaceutiques, donc soumis au BPF partie 3 (je crois) + la norme ISO 15378.
Une démarche processus est déployée depuis longtemps en qualité et je l’ai reprise pour l’approche HSE.
Nous ne sommes pas certifié suivant la 14001 ou 45001 mais suivant notre référentiel interne qui reprend les bases de ces 2 normes. Pour ce qui est d’une future certification, je suis trop récent dans l’entreprise et je n’ai pas encore tous les tenants et aboutissants ^^.
Nous avons évidemment une politique groupe et des axes de progressions mais je n’arrive pas à savoir si des objectifs sont clairement définis et du coup déclinés sur notre site. Mes audits vont me permettre de révéler ces choses là.
j’ai l’impression que nous subissons plutôt que d’être proactif.
Je suis assez d’accord avec henri, les regrouper rend l’aventure complexe à mon avis mais je suis curieux de voir un document regroupant les deux.
ICHACK a déclaré
Je cherche à Etablir une Analyse de risques par poste pour la totalité du Site et je cherche que cette dernière soit plus Globale que possible afin d’identifier Tous les éléments nécessitant une maitrise immédiate.Pour réaliser cela je suis en train de fixer ma Grille avant de me jeter sur le Site pour faire ma petite enquête.
As tu prévu de faire une analyse du poste de travail avant de faire son analyse de risque ? J’aipeur que tu ailles trop vite dans ton analyse de risque et que tu loupes des données pertinentes.
Merci pour la fiche
J’aime beaucoup seulement, à mon avis, tu n’es pas obligé de faire l’analyse SWOT et les PIP au niveau du processus (c’est un point que je suis prêt à discuter avec toi) car tu vas déjà en identifier 90 % au moment des interactions.
La norme ISO 9001 ne demande pas d’aller aussi loin dans l’analyse des processus pour le SWOT et les PIP et reste assez globale au niveau de l’entreprise et de la direction, le SWOT étant à la base un outil marketing. J’ai peur qu’en ayant un aussi haut niveau de détail, tu risques de te « tirer une balle dans le pied ». Il faut en donner un peu aux auditeurs mais pas trop.
Si je peux émettre qq critiques, voici les points pour moi qui sont à développer :
- As tu prévu d’analyser les risques d’interfaces ou d’interactions ? c’est une exigence importante de la norme.
- Comment prends tu en compte la notion de maîtrise dans ta cotation ? Il faut, à mon avis, coter le risque brut d’abord, puis pondérer avec le moyen de maîtrise à ta disposition. Tu auras à mon avis quelque chose de plus juste.
Mais, franchement, il y a un gros travail et je trouve l’approche très très intéressante.
Bonjour,
Tu n’as pas mis de pièces jointes.
Henri a déclaré
(suite)Fabien voici un lien vers le règlement européen EMAS (c’est son annexe 1 qui traite de l’analyse environnementale) :
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32009R1221&from=FR
A+
Merci Henri
@Thaumasia : il vaut mieux participer que se taire ^^
Nous ne pouvons gérer les déchets finaux puisque nous sommes une industrie manufacturière qui est missionnée par d’autres industries manufacturières. cela dit, ta réflexion est très intéressante et me conforte dans mon point de vue. Je dois, malheureusement, identifier (ou essayer du moins) les parties du cycle de vie même si cela est hors périmètre.
Les auditeurs de mon groupe sont très « suspicieux » si le travail n’est pas mené à terme malgré le fait que ce soit hors périmètre.
Merci pour le rappel de l’Annexe, j’étais passé assez vite (honte à moi) et je viens de la relire, elle est très intéressante.
Je comprends ton raisonnement que je trouve excellent par ailleurs. Malheureusement, les auditeurs internes de mon groupe sont très pointilleux quand au respect de leur guideline (qui est plus exigent que la norme, pas drôle sinon).
Je vais prendre en compte tes remarques et voir comment je peux appliquer ça chez moi
Bonjour Henri,
1 – c’est une idée, afin de pouvoir traiter les entrées et les sorties plus facilement. Aujourd’hui, notre référentiel interne nous « oblige » a raisonner en cycle de vie mais personne, moi y compris, n’est formé ou disposé à réfléchir en ce sens. J’ai parcouru pas mal d’aide sur la méthodologie ACV mais ça me parait être lourd à mettre en oeuvre bien que les réflexions sur le long terme ont l’air très intéressantes. Cela nous demanderait une formation complémentaire sur des normes dont je n’avais pas du tout entendu parler.
J’essaierais de poster prochainement le fruit de mon travail pour illustrer mes propos obscures.
2 – Je ne parle que d’environnement ici, je ne m’intéresse pas aux notions SST pour le moment.
3 – Je n’ai pas trouvé cette méthodo malgré mes recherches (je suis certainement mauvais ^^) aurais tu, s’il te plait, un lien?
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