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Oui, c’est exactement cela
Il y a certainement une raison qu’il est bon de connaitre.
Un seul et unique « réceptacle » ou plan d’action est largement suffisant dans votre cas.
Cordialement,
Oui, mais jamais utilisé.
Thaumasia : a voté !
(j’en profite, au passage… merci d’éviter la publicité trop frontale pour votre société ici : c’est un site d’entre-aide et de partage et non de démarchage, et de veiller à publier les posts dans les rubriques adéquates. Bienvenue parmi nous)
Cela est difficile… mais possible.
Difficile parce qu’il n’existe pas de « démarche type » ou de modèle de démarche à part les grandes étapes et, en ce sens : je vous invite à consulter les questions déjà posées sur le déploiement d’une démarche et les réponses apportées à de nombreux endroits de ce forum (il y e déjà plein de conseils ici sur ce sujet précis).
Possible parce que certain.e.s le font. Conseillent d’appliquer des manuels type, des documents type… cela aboutit sans aucune exception à construire des systèmes de management… idiots… qui ne correspondent ni au besoin d’une entreprise, ni à la capacité d’en tirer des bénéfices.
Mais, pas à pas, nous pouvons tenter de cerner l’approche qu’il vous faut.
Aussi, pourriez-vous nous dire :
– que fait votre PME ? (sans la citer)
– combien de personnes, de sites, composent votre PME ?
– quelle est votre expérience en matière de management de la qualité ?
– quels sont les objectifs de votre Direction pour s’inscrire dans cette démarche ?
- Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 1 mois par THAUMASIA Conseil.
Bonjour,
S’il s’agit bien de la norme ISO 9001 (et pas 37101 par exemple, ou 37120), sans que cette norme ne soit complètement chronologique : explorer le paragraphe 4 des exigences semble une bonne première approche.
En effet, il vous faut bâtir la démarche sur :
– quels sont les objectifs de votre Direction au travers de cette certification
– quels enjeux, quelles attentes des parties intéressées.
– quel domaine d’application
Cela vous permettra d’identifier les orientations et, donc, certains choix cruciaux tels que la nature des processus, la portée de votre système de management et, de ce fait : le planning global de cette démarche.
Que pensez-vous connaitre, maitriser, de la norme ISO 9001 ?
Alors, voici mon conseil (en espérant qu’il ne soit pas trop en retard).
Il s’agit, lors de cette première présentation, de « donner envie », de créer un mouvement commun sur cette démarche (attention, cela n’est pas magique, il y a des personnes auprès desquelles cela ne raisonnera pas.
Deux principes déjà :
– faites en sorte que cette présentation ne dépasse par 1h30. Au-delà : cela ne témoignera pas de la simplicité de l’approche et, de toute manière, cela dépassera la capacité de concentration même des plus assidus.
– ménagez des temps de questionnement et de réaction. Cela donnera déjà un aperçu du coté participatif d’un tel projet.
Dans le contenu, voici les points que je vous conseil d’aborder à minima :
– les grands principes de la norme ISO 9001 et les chiffres : pour donner une première idée de ce que cela est, ou n’est pas
– la démarche entreprise par votre Groupe, les sites du groupe déjà certifiés et « ce » pourquoi ils le sont
– les bases d’un système de management (les processus, la documentation, la mesure de performance, la dynamique d’amélioration), tout cela en très synthétique
– des exemples concrets (si cela est possibles) et des succès des autres sites du groupe afin d’illustrer ce que peut apporter cette démarche
– la politique qualité du groupe et un aperçu (pour exemple) de quelques unes des dispositions que vous déploierez ou adapterez, en rappelant le coté (si vous le pouvez) participatif de la conception du système de management
– le planning « très global » de la démarche et une explication de ce qu’il se passe au moment de la certification
Cela sera déjà un beau programme. Qu’en pensez-vous ?
C’est avec plaisir.
Pour cette première réunion, qui sont les « tout le monde » ? Les 144 personnes ou uniquement les responsables (futurs pilotes de processus, responsables opérationnels et supports…) ?
Merci de cette réponse précise
Déjà, première remarque : ces éléments démontrent que l’approche et la construction du système de management au Burundi semble plutôt bien faite et encadrée. Avec ce peu d’éléments, mais en comprenant déjà pas mal de choses : cela semble logique et plutôt bien outillé. Aussi, contrairement à ce que l’on constate parfois : vous semblez disposer d’éléments de valeurs que vous pourrez déployer.
Concernant votre approche : la politique qualité est un bon élément à communiquer dans les premiers temps d’une démarche effectivement. Il y aura d’autres « pas » important que je vous citerais ensuite, mais voici les prochaines étapes semblant logiques dans votre contexte :
– vous approprier, avec les pilotes (co-pilotes et AQL), l’approche processus de votre Groupe afin d’identifier qui pilote quels processus, de valider que les données d’entrées et de sorties des processus sont adaptés à votre entité au Sénégal, et valider (si ils sont imposés, sinon : il faut les définir dès à présent) les objectifs de performance de chaque processus.
– vous : de faire un diagnostic rapide de l’existant (de vos pratiques existantes) avec ce que préconisent les procédures « groupe » afin d’identifier : ce qui sera « simple et rapide » à mettre en oeuvre parce que vos pratiques sont déjà très ressemblantes, ce qui sera « un peu plus compliqué et long » à déployer parce que cela nécessitera de modifier les manières de faire, d’intégrer des dispositions (documents, suivis, matériels…) que vous n’avez pas encore, ce qui seront les « fils rouge, demandant de grands changements et un temps important » soit parce que c’est totalement nouveau, parce que ce sera un travail de longue haleine ou parce que vous identifiez dès à présent des blocages à venir.
– vous et les pilotes : de planifier le déploiement des dispositions en fonction de ce diagnostic (voyez avec chaque pilote les actions à mettre en œuvre par rapport au système de management groupe sur l’année à venir), les actions « simples et rapides » à étaler sur l’année, les actions « un peu plus compliquées » dont vous identifiez les démarrages successifs mais qui méritent réflexion, les actions « fils rouge » qu’il faut commencer dès à présent et qui dureront longtemps.
– concernant la politique qualité : l’afficher est un début, mais surtout, communiquez (information à chacun.e, présentations de groupe…) sur ce que veux dire cette politique et sur les manières dont vous allez mener ce projet (en donnant les grandes étapes du plan d’action que vous aurez planifié juste avant). Sinon, vous risquez de créer plus de questions que de convictions.
Ensuite, globalement, les étapes « grandes mailles » dont nous pourrons reparler plus tard dans le détail sont :
/ Mise en œuvre de la gestion documentaire (pour accompagner la construction de votre système)
/ Évaluation (validation si cela vient de votre groupe) des enjeux internes et externes et de la politique qualité (mais cela, c’est déjà fait)
/ Évaluation – validation des exigences des parties intéressées
/ Formalisation – adaptation (si cela vient du groupe, nous utiliserons l’acronyme FO.AD) des processus (et de leurs activités)
/ FO.AD des mesures de performances
/ FO.AD de la gestion des risques
/ FO.AD et déploiement opérationnel de la gestion des actions d’amélioration et de correction
/ FO.AD de l’identification et de la définition des resonsabilités
/ FO.AD des compétences et de la formation (de la connaissance si nécessaire)
/ FO.AD de la gestion des infrastructures techniques
/ FO.AD de la gestion des fournisseurs et prestataires externalisés
/ Réalisation des audits internes puis de la revue de Direction
Avec, entre les étapes, le déploiement des attentes de votre système groupe (la veille si nécessaire, les situations d’urgences, les dispositions de surveillance…)
Mais c’est un résumé dans les grandes lignes. Le Directeur Qualité du Sénégal, dans son coaching, devrait vous donner la marche à suivre. Sinon : proposez-lui celle-ci.
Parfait : voici donc les bases d’une excellente démarche !
Est-ce que les process de l’entreprise concernent toujours le textile et les fils ?
C’est effectivement une exigence de la Directive RoHS : Article 10 alinéa a), mais la RoHS fourmille d’autres exigences encore.
Bonjour,
Votre activité est au moins soumise à ces deux exigences :
– la règlementation REACH (https://www.ecologie.gouv.fr/reglementation-reach)
– la directive RoHS (https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:02011L0065-20200901&from=EN)
Concernant spécifiquement vos produits, leurs usages, il ne devrait pas y avoir grand chose mais c’est à confirmer par des « spécialistes ».
Posons déjà quelques bases :
– une procédure ne permet que rarement d’obtenir la certification
– une certification ne permet que rarement de se positionner sur de nouveaux marchés
Concernant les procédures, et dans le cas de la norme ISO 9001:2015, il n’y a aucune exigence de formaliser une procédure. De conserver des informations documentées, oui, une 30aine, mais aucune obligation de procédure hormis les procédures qui, en l’absence de procédures, peuvent représenter un risque.
Concernant la certification, à moins que cela ne soit un passage strictement obligatoire pour accéder à un marché spécifique : très peu sont inatteignables sans certification.
Maintenant que cela est dit : pas de panique !
Déployez la norme telle qu’elle est « prévue » et injectez cette stratégie « accéder à de nouveaux marchés / marchés spécifiques », et concevez le système pour être à la fois l’outil de cette stratégie et mettre l’entreprise en ordre de marche (au travers des processus) afin que l’entreprise devienne également cet outil. Là, et seulement là : vous pourrez identifier les procédures nécessaires, ou confirmer l’utilité des procédures existantes.
C’est la raison pour laquelle, lorsque l’on construit un système de management, on évite (mais c’est fait pour vous, donc tant mieux) de commencer par les procédures.
En résumé : définissez les objectifs, concevez les processus nécessaires et nous en reparlons
Bonjour,
Vous pouvez, avec ou sans certification ou accréditation, émettre tous les certificats que vous voulez. Simplement : il n’auront que la valeur que vous leur donnerez et que vos clients lui accorderont sans pouvoir vous recommander d’une norme ou d’un tiers de confiance.
Si vous êtes certifiés ISO 9001: vous pourrez faire mention de la certification de votre système de management. Elle démontrera, sur un certificat, que votre système de management est conforme à une norme et, selon le champ d’activité, que vous maîtrisez vos activités en vue d’assurer que la prestation de calibration est maitrisée. Elle ne sera pas, en revanche, « l’assurance » que les mesures, avis et interprétation (issues des calibrations) que vous délivrez sont exactement conformes aux normes / spécifications / règlementations de référence. Par exemple : qu’elles sont techniquement suffisamment solides pour intégrer les chaînes de raccordement, les interprétations de normes, l’exacte mise en œuvre des compétences, les incertitudes de mesures normalisées, empiriques, les risques, les revues et validations nécessaires…
Sur un certificat, la seule « marque » qui est aujourd’hui internationalement reconnue comme un réel gage de confiance est l’accréditation ISO 17025. C’est un peu comme une certification ISO 9001 mais en bien plus technique et en bien plus… costaud (description certainement impropre, mais c’est la première qui me vient tout de suite, là). La certification reconnait la conformité d’un système de management à une norme, l’accréditation reconnait la compétence dans une mesure / analyse / interprétation…
Mais… certains clients ne connaissent pas ou ne sont pas sensibilisés à cela, et la nature des équipements (les vôtres) ne le nécessitent pas systématiquement. Aussi : vous pouvez émettre vos certificats, comme vous le souhaitez et avec les informations et références à votre maîtrise comme vous l’entendez.
Simplement : seule l’accréditation ISO 17025 (et par le COFRAC exclusivement) est largement reconnue par les professionnels et réellement digne de confiance. La seule chose interdite est, bien évidemment, de vous attribuer l’accréditation par le COFRAC alors que vous ne seriez pas accrédités par ce dernier. Cela, ce serait une fraude.
Dans votre contexte, le choix est relativement simple…
Identifiez ce que cela vous coûtera de déployer (et de maintenir) Qualiopi (contrairement à ce que l’on peut penser de prime abord : ce n’est pas en faisant « seul.e » que c’est plus économique) et ce que cela vous ferait perdre en ne l’étant pas (pour les cas exceptionnels ou cela serait financé par des organismes collecteurs en sachant que, de toute manière, vos clients n’ont pas tellement d’autre choix que de venir à vos formations, prise en charge ou non).
Prenez l’option financière la plus avantageuse.
En revanche, sans vouloir charger votre « besace », quid de l’ISO 13485 dans votre entreprise ?
Si vous faites référence à une norme (reconnue) ou à une spécification technique (client) : effectivement, une grande partie de votre réponse concernera la prise en compte (l’un des niveaux de risques principaux) des incertitudes de mesures, mais, selon votre contexte, ce ne sera que l’un des éléments.
Si vous faites référence à une méthode interne, une adaptation / interprétation de norme, règlementation ou spécification : dans ce cas, il vous faudra établir plus que simplement les incertitudes afin d’établir clairement la/les règles de décision.
Quel est votre contexte plus précisément ? Quels types d’analyses réalisez vous ?
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