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30 avril 2018 à 9 h 29 min en réponse à : Schéma général de réponse aux exigences risques/opportunités v2015 #15136
Bonjour Jean,
Le retour de la revanche du fils caché de « est-ce que c’est suffisant » IV…
Vu de l’extérieur et résumé en 15 lignes, cela semble se tenir. Les seuls éléments que je verrais (hormis les 50 questions d’un auditeurs qui souhaiterai comprendre la profondeur et l’utilité de votre démarche en jugeant « sur pièce ») éventuellement sont :
– les enjeux et exigences des PI pertinentes vous ont permis de répondre aux thèmes relatifs au contexte : pourquoi pas. Mais qu’en est-il alors des éléments de contextes indépendants des parties intéressées : contexte économique, contexte concurrentiel…
– vous avez posé le principe que les opportunités son issues des potentiels de soutien de l’atteinte des objectifs : oui. Simplement, les opportunités peuvent disposer d’un champ bien plus large.
Le PDCA sur tout cela est bien évidemment une excellente chose, « norme-ISO-tement » parlant.
Bonjour Walid,
Oui, vous pouvez exclure ce chapitre.
Simplement, là ou la norme ISO 9001:2008 présentait le principe d’exclusion d’une exigence, la norme ISO 9001:2015 permet :
– de « fournir une justification pour toute exigence de la présente Norme internationale que l’organisme juge non applicable dans le cadre du domaine d’application de son système de management de la qualité » (4.3).
– aux conditions que « sa décision ne se traduit pas par une impossibilité d’obtenir des produits et services conformes » (A.5)
Ainsi, il vous faut vous assurer de la maîtrise de la prestation externalisée, ou, cas échéant et si la conception n’a pas d’impact sur la conformité des produits et des services décrits dans votre domaine d’application : de ne pas faire figurer la conception dans ce domaine d’application.
Bonjour Mehbest,
Nous avons publié une série de vidéos sur cette thématique il y a quelques mois.
Vous pourriez y trouver des idées intéressantes et, s’il vous en manque : nous en trouverons certainement quelques autres ici.
Bon courage
30 avril 2018 à 9 h 00 min en réponse à : Management SST: Zero blessures des mains au travail #15133Bonjour Fabiola,
Parmi les deux premières démarches innovantes qui me viennent à l’esprit, il y a :
[1] Supprimer l’exposition au risque (supprimer les mains, ou les travailleurs) en automatisant au maximum les chaînes de fabrication et les process. Ce qui semble bien être une hérésie au sens humain, s’avérera d’une redoutable efficacité pour l’atteinte de l’objectif Zéro blessures des mains au travail…
[2] Conduire (pour une fois) une réelle analyse des risques et déployer (pour une fois) de réelles mesures de protections tout en (pour une fois) accompagnant réellement les salariés exposés et (pour une fois) en suivant et mettant réellement à jour cette démarche. Là : ce serait vraiment innovant… pour une fois.
Sinon, il s’agit de risques physiques et mécaniques qui ont déjà fait l’objet de tellement de mesures dans l’industrie (barrières immatérielles, commandes bimanuelles, écrans rabattables…) qu’il me semble difficile d’identifier une mesure nouvelle et radicale.
A moins de prendre le défi dans le sens inverse : lister les nouvelles technologies (de l’intelligence artificielle aux nouveaux matériaux en passant par les nouvelles pistes de robotisation…) et identifier les applications possibles sur un objectif de Zéro blessures des mains.
D’autres idées ?
Bonjour,
Concernant la première partie, afin de vous faire gagner un peu de temps sur les « très grands principes », nous avons publié une série de 3 vidéos sur l’histoire de la qualité.
Il s’agit, certes, de notre vision : mais c’est déjà un début
25 avril 2018 à 12 h 34 min en réponse à : faire un master 2 en QSE après un bac+4 qse (orienté qualité en entreprise) #15122Chacune / chacun ses expériences : vous vous forgerez également la votre, en transverse ou non…
25 avril 2018 à 7 h 08 min en réponse à : faire un master 2 en QSE après un bac+4 qse (orienté qualité en entreprise) #15118Bon courage à vous,
Et vous verrez : plus vous avancerez, moins vous verrez de frontières entre les concepts de qualité, de sécurité et d’environnement et de pas mal d’autres référentiels en pleine croissance en ce moment.
Bonjour Min_Mina,
Bon… comme nous l’écrivons souvent : il n’y a pas une méthode, un outil, une disposition (les audits internes par exemple) qui ne se décline de la même manière quel que soit le contexte. Ce dernier nécessite toujours d’adapter les principes du management de la qualité, de l’environnement, de la sécurité…
Aussi, voici trois pistes qui peuvent vous aider :
[1] Comprendre qu’à l’issue d’un audit interne, vous (et/ou les auditrices et auditeurs internes) devez obtenir la conviction de pouvoir statuer objectivement sur la conformité à chaque élément de votre grille d’audit. Pour cela, il vous faut des preuves, des faits, qui peuvent être : un document, une réponse (éventuellement croisée avec d’autres réponses), un résultat, un constat visuel… mais il vous faut, pour chaque critère d’évaluation, que l’on vous fournisse un fait permettant d’établir la conformité, ou non, aux critères.
[2] Pour cela, vous pouvez relire chaque critère et décider, en amont et selon la connaissance que vous avez du système de management, des preuves « minimums » requises. Cela vous permettra, dans un second temps, d’identifier les interlocuteurs susceptibles de vous fournir ces preuves et donc, celles et ceux qui sont à rencontrer. Selon la taille de votre entreprise, la dimension de votre structure et de votre organisation : vous planifierez ainsi la rencontre avec les différents niveaux hiérarchiques concernés.
[3] Nous avons une série de vidéos de formation à l’audit interne qui peut vous servir, sur notre chaine. N’hésitez-pas, cela peut vous faire gagner du temps.
Bonjour David,
Cela est une bonne chose que vous puissiez ainsi revoir votre sujet de thèse à l’aulne du vécu de l’entreprise.
Effectivement, il est tout à fait possible de concevoir une documentation « axée sur la sécurité des hommes de terrain », pour peu que vous intégriez bien que cela n’aura aucun impact sur la sécurité réelle des personnes… à moins d’insérer cette disposition au sein d’un ensemble plus complet destiné à intégrer la culture sécurité (voir nos posts précédents).
Il y a d’excellente questions à se poser :
– la documentation n’est pas utilisée… pourquoi ?
– l’information ne circule pas… pourquoi ?
– malgré les formations, il y a toujours des accidents bénins.. pourquoi ?
– le DU n’est pas consulté… pourquoi ? (bien que sur ce dernier point : il n’y a pas péril en la demeure)
En effet, sans réponses à ces questions, votre documentation axée sur la sécurité risque fort de ne pas être utilisée, de ne pas circuler, de ne pas réduire les accidents bénins.
24 avril 2018 à 14 h 13 min en réponse à : faire un master 2 en QSE après un bac+4 qse (orienté qualité en entreprise) #15112Bonjour,
Si vous cherchez : vous trouverez (ce n’est pas un dicton)
Bonne recherche
Bonjour Haby,
Votre projet de « quoi » s’il vous plait ?
Bonjour Jean,
Nous avons déployé une méthode reconnue et largement acceptée lors des diverses transitions que nous avons accompagné (et pour notre propre certification) : ne faites rien… de plus qu’avant.
Les exigences n’ont pas changé d’un iota, elles se sont simplement réparties et exprimées un peu différemment.
Mais :
– les non-conformités produits sont toujours à traiter (c’était le cas en version 2008)
– ce qui se nomme à présent « non-conformités et actions correctives » ne sont ni plus ni moins le « niveau » 2 des non-conformités produits, ainsi que toute autre non-conformité issue des réclamations, audits internes…
Si vous étiez déjà certifiés ISO 9001:2008, si vous aviez déjà un système de management mature s’appuyant sur ces éléments pour progresser : ne faites strictement rien.
Bonjour Kaboka,
Oui, pourquoi pas.
Simplement : ce sujet demeure vaste et générique et il y a de grandes chances qu’il ait été traité quelques centaines de fois au point qu’il en sera difficile d’y apporter un éclairage nouveau ou de nouvelles données.
Bigre !
Il y a de tout et… de tout dans votre contexte et vos attentes.
Mais, à la lumière de ces derniers échanges, et en espérant ne pas vous décevoir par une réponse qui n’est pas « tout à fait » dans le sens de votre demande, j’ajouterai :
[1] Oubliez la notion de « standard utilisable selon l’ISO 9001:2015 », le travail final le sera de toute manière et il n’y a aucun enjeu sur ce point.
[2] Si cela vous semble possible : élargissez la vision de cette entreprise sur la notion de « assurer une prestation suffisamment documentée pour travailler en toute sécurité ».
Je vais détailler ce dernier point :
– un mode opératoire, ou quel que soit le nom qu’on lui donne : c’est du « papier » ou un support « électronique » (ou autre). C’est statique, c’est le résultat d’échanges, de décisions, d’informations jugées importantes, de réflexions…
– la sécurité d’une personne : c’est un ensemble de facteurs dont, effectivement, un mode opératoire peut y contribuer. Mais ce mode opératoire est d’une totale inutilité s’il n’y a pas de réflexions en amont sur les risques (genre : prévention, document unique, analyse des risques…), de prise en compte de la sécurité au niveau culturel (genre : informations sécurité, formations adéquates, portage des modes opératoires…), les moyens de prévention (genre : EPI, plans de prévention, situations dangereuses, analyse des accidents et des presqu’accidents…) de définition, de partage et d’adaptation aux situations.
Un mode opératoire est donc le « haut-du-bout-de-l’extrémité-du-dessus » de l’iceberg.
Il n’est pas le « début » de ce qui permettra de sécuriser le personnel, mais plutôt la synthèse de toutes les ressources déployées en amont pour assurer les interventions en conditions de sécurité. J’ajouterai même qu’il serait dangereux de considérer qu’un mode opératoire, élaboré sans une réelle démarche sécurité, serait suffisant à assurer la sécurité du personnel et autoriserait une direction à penser qu’elle a répondu à sa responsabilité…
D’où la question relative au point [2] : pensez-vous pouvoir orienter cette entreprise sur un plan d’action « sécurité » permettant de concevoir le mode opératoire comme la finalité d’un ensemble à déployer avant ?
Bonjour Greg,
Inutile d’ajouter une couche sur le fait qu’en deux mois, il s’agira de tout sauf d’une démarche qualité : vous l’avez déjà compris.
Aussi, le minimum pour réaliser la transition de la version 2018 à la version 2015 (en comptant sur le fait que TOUT votre SMQ est conforme à la version 2008) est :
> Entre maintenant et fin mai < – identifier les parties intéressées et leurs besoins et attentes (voir notre série de vidéos à ce sujet, elles vaudront tous les discours et toutes les formations et vous verrez ce à quoi les supports ressemblent) – si ce n’est fait : intégrer les notions de données d’entrées et de sorties à vos descriptions de processus – identifier les risques liés aux activités de vos processus (voir notre série de vidéos à ce sujet) – planifier les éventuelles actions face à ces risques > Entre début juin et mi-juin < – planifier et réaliser un audit interne « au moins » des nouvelles exigences, ou, de l’ensemble des exigences selon le programme d’audit que vous vous êtes fixé – planifier les éventuelles actions face aux écarts > Entre mi-juin et fin juin < – planifier et réaliser votre revue de direction en intégrant les nouvelles données d’entrées de la version 2015 et surtout, en faisant un bilan, en préambule, des enjeux et du contexte de votre entreprise Pour les autres exigences dont vous avez probablement entendu parler, pas de panique : – risques et opportunités : décidez que les risques sont gérés (voir plus haut) et que les opportunités sont déjà largement identifiées au quotidien par les éventuelles remontées d’information terrain, les demandes spontanées, l’analyse des risque elle-même qui permet d’identifier des opportunités de… ne pas les avoir, les opportunités issues des audits internes et les décisions d’améliorations issues de la revue de direction – informations documentées : ne touchez à rien de ce que vous avez déjà, vous n’avez pas le luxe de ce temps et cela ne génère aucun risque – communication : présentez ce que vous faites déjà – gestion des connaissance : présentez vos principes de gestion des compétences et, si vous êtes « sensibles » à ces thèmes, présentez ce que vous avez déployé en terme de veille juridique, normative, technologique. Mais sinon, ce que vous avez déjà présenté en 2008 suffira Bien évidemment, cela est un plan d’urgence et conduira : – à ne pas avoir de non-conformité majeure, éventuellement, quelques mineures – à ce que les collaborateurs de votre entreprise et votre direction se désintéressent encore un peu plus de la démarche en se disant que, finalement, un peu de bachotage et de peinture pendant deux mois suffisent à être certifié – à ce que pas mal d’observateurs extérieurs se disent que, finalement, les démarches qualité sont des pipeaux Aussi, selon « qui » est votre organisme certificateur, il peut être intéressant de jouer donnant / donnant avec les auditeurs de certification et de leur présenter votre historique : le fait d’avoir bachoté pour disposer d’un système sans non conformités majeures. En échange, et en évitant ainsi de prendre les auditeurs pour des billes, entendez-vous sur quelques non conformités mineures à lever d’ici la prochaine visite du type : « appropriation et implication insuffisante de la Direction dans le système de management », « actions de correction et d’amélioration non planifiées dans le système de management »… j’en passe et des meilleures. Les auditeurs de certification peuvent être d’excellents partenaires en terme de motivation et de pédagogie, appuyez-vous sur eux si vous les « sentez » prêts à cela.
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