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Bin euh… le SMQ ISO 9001 parle d’enjeux et de risques-opportunités et l’outil SWOT parle de menaces, opportunités, forces et faiblesses. Il y bien deux termes en commun (en disant que risques et menaces sont voisins) mais SWOT ne s’occupe pas d’enjeux. Et si le terme d’enjeux ISO « disaient la même chose » que les termes de risques-opportunités ISO alors la norme ne les nommeraient ni ne les traiteraient pas dans deux parties différentes.
Si existence de plusieurs modes de financement par les banques est retenue comme comme une opportunié, et si les risques et opportunités doivent être affectés à des processus (pour leur prise end cage en terme d’actions au moins) il ne me semble pas aberrant d’affecter cette opportunité à un éventuel processus finance et comptabilité dans le SMQ.
PS : ISO 9001 définit ce qu’est le risque (« effet de l’incertitude » !) mais pas ce qu’est un enjeu ou une opportunité.
A+
Hello !
Le problème d’en rester au vocabulaire hyper-générique d’une telle norme de SM (ISO 9001 j’imagine) c’est qu’on a vraiment du mal à se faire une idée concrète de quoi on parle en pratique. Ton questionnement serait probablement plus parlant si tu formulais un exemple(s) compréhensible d’enjeux et risques-oportunité respectifs en question selon toi et selon le pilote du processus achats.
Par contre j’ai compris que tu déplorais que des pilotes de processus déterminent des enjeux ou risques-opportunités que tu n’avais pas déterminés ou pris en compte de ton coté. Là il y a un problème de doublon et de coordination de ces déterminations… Si le SMQ de ton entreprise mise sur l’approche processus j’oserais dire que je ne vois pas pourquoi tu détermines des enjeux ou risques-opportunités « dans le dos » des pilotes. Si tant est que ces déterminations doivent se faire par processus, mais pourquoi pas. Personnellement je pencherais plutôt vers une détermination à la maille du SMQ entier et par l’état-major (avec les pilotes et toi), ce qui n’empêche pas ensuite de charger tes processus d’agir sur tels risques-opportunités qui touchent leurs finalités propres.
D’où cette question : dans le SMQ de ton entreprise à propos de détermination des enjeux (4.1) et risques-opportunités (6.1) quels sont respectivement les rôles responsabilités et autorités des pilotes de processus et les tiens ? D’ailleurs quelle est ta fonction ?
En tout cas un enjeu, un risque et une opportunité sont des choses différentes. Et comme toi je trouve que les opportunités qu’on peut déterminer sont généralement moins nombreuses que les risques. Je vois les opportunités comme des occasions favorables qui se présentent à certains moments et qui n’ont pas la même connotation de relative continuité que les risques à mon avis.
A+
24 février 2020 à 16 h 37 min en réponse à : Objectifs Stratégiques, Opérationnels, de qualité, cités dans la politique qualité, objectifs relatives au processus #18107(suite)
Bin euh… ISO 9001 demande qu’on établisse des « objectifs qualité », ISO 14001 demande qu’on établisse des « objectifs environnementaux » et ISO 45001 demande qu’on établisse des « objectifs sécurité et santé au travail », pas plus pas moins… à chaque fois ce sont « tous les objectifs » qu’on veut bien, tant qu’ils s’inscrivent dans les finalités respectives de ces normes et de leurs exigences particulières visant ces objectifs.
Si en plus une direction veut distinguer des « familles » d’objectifs (court / long terme ; stratégiques / opérationnels ; processus / personnels ; bleus / verts, etc… ) elle fait bien comme elle veut, mais ces normes ne le demandent pas.
A+
24 février 2020 à 16 h 07 min en réponse à : Objectifs Stratégiques, Opérationnels, de qualité, cités dans la politique qualité, objectifs relatives au processus #18105Hello !
Dans la partie active du référentiel ISO 9001 il n’est question que « d’objectifs qualité ». D’où sors-tu les autres objectifs qui te turlupinent tant Othman ? Quel est le référentiel(s) qualité qui t’inspire ce questionnement ?
Sinon je suis d’accord avec toi la norme ISO 9001 (si c’est ton référentiel) n’exige pas d’intégrer les objectifs qualité dans la politique. A propos d’objectifs la norme demande seulement (5.2.1) que la politique « fournisse un cadre pour l’établissement d’objectifs qualité ». L’établissement d’objectifs qualité est cadré par l’art 6.2.1 sans évoquer la politique.
A+
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J’ai peaufiné un peu le tableau (ajustements provisoirement signalés en gras). Des remarques ou correctifs ?
Remarque : en ce qui concernes les exigences dont ces normes n’exigent pas formellement de documenter la satisfaction ou les résultats, en pratique on se demande bien souvent comment ne pas produire des documents tout simplement pour en convenir et les partager en interne comme bien des choses dans l’entreprise.
A+
22 février 2020 à 16 h 27 min en réponse à : INFORMATIONS DOCUMENTÉES ISO 9001 14001 ET 45001 #18103Hello !
Je vous propose un tableau dans lequel j’ai déposé les inventaires ci-dessus (sans les avoir vérifiés) afin d’en montrer une certaine correspondance même si chaque domaine de management a sa propre finalité.
SVP me dire s’il ya des anomalies.
A+
Hello !
Kyassine ce « certificat* » est très anglo-saxon et pas forcément « significatif » suivant ton pays d’exercice et ton objectif. En France tu devrais peut-être envisager la voie de la VAE par exemple…
* https://www.nebosh.org.uk/home/
A+
Hello !
Ces exigences documentaires sont explicitement formulées dans mes normes en question, il faut te les approprier. Mais l’entreprise peut choisir de leur ajouter tous les documents qui lui semblent utiles pour le bon fonctionnement de ses systèmes de management.
A+
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Donc je traduis, la problématique (selon ma comprenette à moi) que le problème n’est pas d’habiliter les salariés qui ont les compétences pour utiliser ces machine, mais bien d’interdir ces machines à n’importe n’ayant pas les compétences ou tout simplement pas la mission ! Habiliter les salariés autorisés n’avancera rien du coté de l’interdiction des autres… Si tu veux conte-toi d’une simple liste des personnes ayant le droit d’accéder à l’atelier Maintenance… Et dis aux apprentis qu’ils doivent passer par leur tuteur…
A+
Hello !
Fabien, quelles « formations » envisages-tu (objectif durée….) ? Et quel genre d’organisme « adéquate » (à quoi ?) évoques-tu ? Savoir utiliser un tour n’est pas anodin, c’est aussi un « métier » si j’ose dire. Ces perspectives de formations par des organismes pour fonder des habilitations maison à utiliser des machines dans le Sce maintenance m’intriguent. Quelles sont les compétences professionnelles des hommes de maintenance actuels que tu envisages de devoir former à ces machines ? J’ai l’impression qu’il y a dessous cette histoire d’habilitation machines* un problème de ta Direction que tu n’as pas formulé et que tu étais amené à trouver une justification réglementaire à une démarche visant à régler une problématique d’un autre ordre…
* Tu as vu que comme j’ai déjà répondu à ta question il n’y a rien d’obligatoire de ce genre (confirmé par l’INRS en personne s’il le fallait).
A+
Hello !
Non il n’y a rien de l’ordre d’une « habilitation » à utiliser des « machines » dans la réglementation (seuls ma connaissance : l’autorisation de conduite des engins mobiles à conducteur porté et des nacelles élévatrices du personnel). Mais tout est affaire d’affectation adéquate d’un salarié à un poste de travail (dont l’activité passe généralement par l’utilisation de tels ou tels équipements) en fonctions de compétences professionnelles* du salarié et des exigences du poste, tout ça couvert par la formation pratique à la sécurité au poste de travail. Dans ce contexte un salarié n’est pas « autorisé » à utiliser des moyens de travail qui ne relèvent pas du poste auquel il est affecté…
* utiliser un tour par exemple ne s’improvise pas…
Reste à voir comment ton entreprise organise son processus d’affectation des nouveaux au service Maintenance (en l’occurence)… c’est ce processus qui est important. Mais tu peux te lancer dans un système d’autorisations personnelles à utiliser tels équipements de travail. Où mettras-tu la limite ?
A+
Hello !
Une norme de ce genre est synthétique et générique. L’article 6.1.2.1 est très général ce qui n’empêche pas l’art 8.1.4.2 de reparler plus particulièrement des intervenants… Il faut faire la part des choses et déterminer des processus adéquates. Et particulièrement en S&ST le droit français comporte des exigences obligatoires que la norme volontaire comporte également. Donc il ne faut pas te faire de bile, ni faire les choses deux fois, ni les compliquer.
A+
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Non Julia ton EvRP ne vise que les risques pour le personnel de ton entreprise UT par UT. L’identification des risques « temporaires* » d’interférence des activités EU <> EE ne relève pas de ton EvRP, mais de l’inspection préalable commune de chaque opération induisant l’intervention d’une ou plusieurs EE (d’ailleurs quand il y a plusieurs EE engagées dans une opération on s’intéresse aussi aux risques d’interférence EE <> EE). Démo basique avec ce cas d’école : si la semaine prochaine une boite de PTP vient ouvrir puis refermer une tranchée dans le secteur principal de ton entreprise pour réparer une conduite en deux semaines, tu ne vas tout de même pas ajouter le risque de chute dans la tranchée dans toutes les UT de l’EvRP de ton entreprise… Ce risque sera pris en compte par le PdP. En clair : si à chaque PdP tu injectes dans ton DU les risques d’interférence EE<>EU identifiés à l’occasion de l’opération correspondante ton DU va enfler énormément de risques dont la plupart auront disparu depuis…
* Dans le sens qu’ils ne colle qu’à telle(s) phase(s) d’une opération délimitée dans le temps. Autrement dit ces risques d’interférence ne sont pas « permanents » pour les UT EU concernées.
Toutefois il peut y avoir des cas où tout compte fait l’intervention EE se confronte en permanence à des activités EU et là je veux bien que certains risques d’interférences EE<>EU soient identifiés par les EvRP. illustration dans les deux sens :
– J’ai eu le cas d’une filiale dont le personnel maison équipaient l’intérieur de sortes de « bungalows » dont la toiture était systématiquement sous-traitée à un couvreur spécialisé (couverture dans le style de la région à laquelle était destiné le bungalow). Alors là oui par exemple le risque permanent que des objets « EE » tombent sur la tête du personnel EU de l’UT « équipement intérieur des bugalows » pouvait être identifié dans l’EvRP de l’EU.
– Une entreprise de peinture en bâtiment peut avoir une UT spécialisée en peinture décontaminable pour locaux de l’industrie nucléaire. Les risques radiologiques de cette industrie sont propres à l’EU mais doivent forcément être intégrés dans l’EvRP de cette UT spécialisée de l’entreprise de peinture (dont le propre de l’activité est d’être une EE intervenant chez EU)…
Donc les risques « permanents » des UT du personnel d’une entreprise du fait de leur propre activité et contexte sont pris en compte par son EvRP. Les risques d’interférence EU<>EE crées à l’occasion et pour la durée des interventions d’EE prestataires de travaux ou services sont traités « temporairement » dans un dispositif complémentaire (la coordination sécurité des interventions EE/EU couvrant sensiblement le sujet 8.1.4. de l’ISO 45001.).
Qu’en dis-tu ?
A+
Hello !
Idylle, mes remarques / tes doutes sur l’échelle de conformité Qualiopi :
– Elle ‘est pas « conformité /Non-conformité/non-conformité mineure/non-conformité majeure » ou « conformité/non-conformité mineure/ non-conformité/non-conformité majeure » mais simplement « Conformité / NC mineure / NC majeure » pour certains indicateurs et « Conformité / NC majeure » pour d’autres. En fait il faut lire que pour certains indicateurs la « non conformité » peut prendre 2 valeurs (mineure ou majeure sinon) et pour d’autres indicateurs la NC n’a qu’1 seule valeur (majeure)…
– Se rappeler aussi que 5 NC mineures valent 1 NC majeure… Ainsi, contrairement à ce qui à été avancé plus tôt dans la discussion, tant qu’il reste 5 NC mineures l’organisme ne peut pas être certifié (tout comme s’il y avait 1 NC majeure). Il n’est donc pas question de « démontrer, lors du prochain audit, qu’elles ont été traitées » sauf à attendre ce prochain audit sans être certifié…
– Dans ce processus de certification il n’y a pas de constats de « points forts » ou de « points à surveiller ».
– Je ne vois pas l’intérêt de traduire la gamme « C, NC min. et NC maj. » en « 100%, 50% et 0% » de conformité. Ton tuteur a-t-il dit ce qu’il voulait en faire de ces taux de conformité par indicateur ?
Ma réponse synthèse à tes questions « A quel degré de conformité est on certifié qualiopi ? Quand tout est en conformité ou il y a un nombre de NC mineures/majeures à respecter ? » : on est certifié Qaliopi si on n’a aucune NC majeure et pas plus de 4 NC mineures.
A+
PS remarques / ton extrait de grille d’évaluation :
– Il me semble maladroit d’utiliser le sigle NC pour signifier « non concerné » alors qu’on traite de NC (non conformités). Tu pourrais utiliser « Non Applicable » ou « Sans Objet ». Et perso je suggère que tes « Min » et « Maj » deviennent NC- et NC+ car les « NC » sont justement les informations prioritaires de l’outil.
– Cet cliché figé sous Word ne permet pas de comprendre comment « fonctionne » ton tableau Excel (Quel « calcul » sur la colonne « Evaluation/Note » produit ou pas le résultat de la colonne « conformité » ? En tout cas pas question que la colonne D exprime automatiquement le constat le plus élevé de la colonne H:I comme proposé dans la discussion. Le tableau interdit-il les notes de 50% ou la NC mineure pour un indicateur qui ne peut pas prendre ces valeurs ? Etc… Tu devrais nous donner une vraie maquette opérationnelle sous Excel à tester.
A+
Hello !
Patoupatou ta cartographie des processus m’interpelle : le processus SMSI signifie-t-il Système de Management de la Sécurité de l’Information ?
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