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Hello !
QSERisk a priori un opérateur portant une montre ne constitue pas un « binôme »…
Tu devrais bien plus décrire la situation de travail que tu envisages : en commençant par identifier la réglementation à laquelle tu fais allusion (ex : quel article du code du travail ?), mais aussi quel « chantier » et la tâche(s) que réalise le travailleur, s’il est en protection collective ou individuelle, le rôle de la « montre connectée » (ex: dans quel processus s’intègre-t-elle ?)…
A+
Omkeltoum, on peut très bien structurer un SMQ selon le modèle ISO 9001 sans le faire certifier (cette norme n’a aucune exigence de certification du SMQ). Mais ok je note que la démarche de ton entreprise est surtout de type HACCP (sécurité alimentaire pour les clients). HACCP est largement appelée par la réglementation européenne et intégrée dans la norme internationale de système de management de la sécurité alimentaire ISO 22000* (SMSA certifiable).
* disons que c’est une sorte de « croisement » entre l’HACCP et la norme ISO 9001…
A+
(suite)
Ange, il n’y a pas de réponse à attendre à mon retournement de ta demande initiale : il serait tout aussi incongru d’identifier un « processus Qualité-Environnement » parmi les processus nécessaires à la structuration d’un « SMS&ST » sur le modèle ISO 45001, que d’identifier un « processus HSE » parmi les processus nécessaires à la structuration d’un « SMQ » sur le modèle ISO 9001, ou encore d’identifier un « processus QS » parmi les processus nécessaires à la structuration d’un « SME » sur le modèle ISO 14001…!
A+
PS2, j’enfonce le clou en attendant d’aller au cinéma…:
Quelles pourraient être les données d’entrée Q (exigences clients ou exigences réglementaires en qualité par exemple) à traiter dans un éventuel processus « HSE » d’un SMQ pour en sortir quoi contribuant à la satisfaction des clients à travers les produits ou services que l’entreprise leur délivre ? En général je ne vois rien de l’ordre de la prévention S&ST du personnel de l’entreprise ou de préservation de l’environnement du fait de ses propres activités.
En toute logique seules des exigences particulières de S&ST ou d’Envt bénéficiant aux clients à travers les produits ou services qu’ils achètent à l’entreprise doivent le cas échéant être prises en compte par le SMQ de l’entreprise qui les fournit, sans que cette prise en compte soit un « processus HSE » particulier du SMQ. Ces exigences sont à mouliner dans les processus pertinents du SMQ tels qu’attendus par le modèle de SMQ (par exemple dans le processus 8.3 de conception et développement des produits ou services). Et alors on est bel et bien en plein management Q et non en management S&ST + Envt !
A+
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PS, pour montrer son incongruité (?) si j’ose dire, je renverse la demande initiale :
« Je suis dans de gros soucis d’intégration du processus QE dans un SMS&ST ISO 45001, dont notre entreprise vient de commencer la démarche. Je souhaiterais avoir un modèle de processus QE matérialisé selon la norme ISO 45001, en montrant les données d’entrée, le déroulement et les données de sortie.«
Sans rancune Ange, ce genre d’échange est toujours intéressant y compris pour les lecteurs silencieux.
Bonne continuation.
(suite)
Tu maintiens ta demande sans tenir compte de ma réponse il me semble (l’approche S&ST et Envt ne sont pas un « processus » dans un SMQ) mais je vais essayer de continuer à t’aider dans ta réflexion :
– Ton entreprise se lançant dans un SMQ ISO 9001 tu dois déjà disposer précisément d’un « modèle de processus Q en montrant les données d’entrée, le déroulement et les données de sortie » (c’est ton concept de « processus HSE »). Alors tu peux prendre ton processus Q et tu te contenter d’en remplacer le vocabulaire Q pour l’adapter à ton concept (S&ST + Envt, que tu tentes de réduire à un seul et pauvre processus Q).
– Tu peux aussi partir de la figure n°1 de l’ISO 9001 représentant de manière schématique les éléments d’un « processus » de SM. Et pour l’adapter à ta vision HSE tu vas chercher les données d’entrées, les déroulements et les données de sortie S&ST + Envt attendues respectivement par les normes de management S&ST (ISO 45001) et Envt (ISO 14001).
Je suis doublement assez surpris que tu aies déterminé qu’un SMQ ISO 9001 induise « LE processus HSE » et qu’il soit « matérialisé selon la norme ISO 9001″… En tout cas pour moi le management S&ST ou le management Envt ne sont chacun pas plus « un processus » que ne l’est la Qualité, sauf à considérer des méga-processus qu’on nomme habituellement « systèmes de management ».
A suivre…
Hello !
Je te réponds en supposant que ta demande est relative à un SMQ en mode ISO 9001 :
– Cette norme n’a aucune exigence de « manuel » (pas plus que les autres normes de SM), ta recherche relève donc d’une volonté propre à la direction de ton entreprise.
– Alors si elle a envie de renouveler son « manuel Qualité », il ne faut pas chercher un « exemple » (!) externe, il vaut mieux partir de l’ancien « manuel » et travailler en interne sur les motivations de ta direction à disposer d’un tel « manuel » indéfini et sur le contenu qu’elle voudrait lui donner (en étant maintenant totalement libre de toute exigence ISO en la matière).
A+
Hello !
C’est sûr qu’on a des « soucis » (de clarté et de cohérence des concepts pour commencer) « d’intégrer LE (?) processus HSE dans un SMQ » ! En effet la norme ISO 9001 vise la satisfaction des clients d’une entreprise à travers la qualité des produits ou service délivrés par l’entreprise et non pas la S&ST de son personnel ou la préservation de l’environnement pour l’entreprise elle-même.
Donc ISO 9001 n’attend pas de « processus HSE » dans le SMQ…! Néanmoins si le produit ou service fourni au client comporte explicitement ou implicitement des exigences relatives à la Sécurité & Santé au travail du personnel du client ou des exigences relatives à la protection de l’environnement du coté du client toujours, alors ces exigences relèvent des processus du SMQ.
Exemple de cas où certains aspects S&ST relèvent du domaine Qualité : dans une entreprise fabriquant et vendant des équipements de protection individuels les exigences du code du travail visant la conception et la fabrication de ces EPI relèvent des processus du SMQ ISO 9001 (alors qu’elles ne relèvent pas d’un SMS&ST si j’ose dire).
Exemple de cas où certains aspect environnementaux relèvent du domaine Qualité : dans une entreprise fabriquant et vendant des composants et circuits électroniques les exigences « ROHS » du code de l’Environnement limitant certaines substances dangereuses pour la fabrication des équipements électriques et électroniques relèvent du SMQ ISO 9001 (alors qu’elles ne relèvent pas d’un SME si j’ose dire).
Ce qui n’empêche pas évidement d’avoir des démarches S&ST ou Envi à travers des approches de management SMS&ST sur le modèle ISO 45001 et de management Envt sur le modèle ISO 14001. Alors les processus S&ST et Envt seront bien mieux développés et assurés que greffés-noyés dans un éventuel processus HSE de SMQ dont l’orientation est et reste le client.
A+
PS : qu’entends-tu par ton expression « processus matérialisé selon la norme ISO 9001 » ?
« Exigences de la norme ISO 9001 dans leur texte exact « … formule à retenir et pratiquer
On est d’accord il faut commencer par s’approprier le texte, comme je l’ai dit, si on veut s’en servir.
A+
Eric n’a pas parlé de norme de SMQ… il veut surtout sonder sa direction pour guider son travail. A+
Hello !
Matthias, effectivement on ne s’improvise pas fonctionnel Q, S et/ou E sans un minimum de connaissances-compétences dans ces domaines respectifs (bien que ça arrive trop souvent malheureusement de bombarder n’importe qui à ce genre de poste), mais ton cursus « gestion des risques industriels » t’en apporte(ra ?) au moins en E j’imagine. Aussi je comprends que tu te sentes un peu « sec » en Q et S… Du coup je trouve même assez « limite* » que les responsables de ton alternance (licence et entreprise) te lancent sur un axe Q et non pas E. J’espère que ces deux entités t’aideront et te soutiendront. Mais bon te voici embarqué… et ce sera de toute façon une (« bonne ») expérience pour toi. En même temps tu ne peux pas aller plus vite que la musique… tu es en formation !
* La norme ISO 9001 proposant un modèle de SMQ pour améliorer la qualité des biens ou services délivrés par l’entreprise (du textile dans ton cas) et non la prévention des risques industriels…
Pour acquérir un minimum de connaissances-compétences en S&ST il y a une formation en ligne (gratuite) aux bases de la prévention S&ST proposée par l’Institut National de Recherche et Sécurité ( http://www.inrs.fr/services/formation/distance.html ). Je ne connais rien d’équivalent en Q (ou même en E) mais ça ne veut pas dire que ça n’existe pas. En tout cas le site de l’INRS est une mine de ressources en matière de prévention des risques professionnels. Son équivalent en E est le site de l’INERIS. A ma connaissance il n’y a rien de tel en Q.
Pour ce qui est de ta mission de structuration d’un SMQ selon le modèle ISO 9001 je te suggère une approche valable pour n’importe quel SM »X » (c-à-d quelque soit le domaine de management « X » et la norme de SM visés). En voici les grandes lignes (validées par expériences personnelles) :
– Voir d’emblée l’intégration du modèle normatif de SMX dans l’entreprise comme un « projet » de l’entreprise à mener par la direction en mode « conduite de projet » (c-à-d une petite équipe projet, un budget, un planning d’actions, de la comm, etc… à la maille de l’entreprise). Ce qui nécessite une décision et un suivi de la part de la direction…d’autant qu’elle aura aussi des tâches à réaliser en cours de projet.
– Commencer par une découverte-compréhension-appropriation des exigences du modèle normatif de SMX par l’équipe projet en se faisant au minimum un atelier de lecture et d’analyse détaillée de la norme, voire bénéficier d’une formation sur la norme et le SM (et/ou de manière opportuniste à travers le point suivant).
– Faire de toutes façons un état des lieux initial des pratiques actuelles de l’entreprise dans le domaine X sous la forme d’un véritable « audit » en utilisant la norme de SMX comme « référentiel d’audit »… (disons qu’on fait un audit du SMX « natif » de l’entreprise, car l’entreprise manage déjà le domaine X d’une manière ou d’une autre, même si c’est d’une manière empirique). Cet audit est bien plus pertinent que l’inutile « audit à blanc » à la fin du projet…
– Ce audit permet d’identifier -1- ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), -2- ce qu’elle fait déjà mais pas correctement (à ajuster par le projet) et -3- ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira l’élaboration de sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaires à la structuration et la mise en oeuvre du SM = planning des tâches avec responsables et jalons), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser l’audit initial en question par un consultant compétent en SMX en prévoyant à son CdC qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera une sorte de formation minimum ou complémentaire à celle évoquée plus haut).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant au passage les acteurs des principales fonctions concernées par les processus X ainsi consolidés ou créés, et lancer peu à peu le SMX avec leur participation initiale et maintenue ensuite.
NB : créer et lancer un SMX prend raisonnablement de l’ordre d’une année.
A+
Questions en PS : à qui es-tu rattaché dans l’entreprise ? (au « responsable labo » ?) Quelle est la mission générale de la personne à laquelle tu es rattaché ? Quel est l’ordre de grandeur du nombre de salariés de ton entreprise ?
18 octobre 2019 à 8 h 13 min en réponse à : Idées simples pour la codification des documents qualité #17597« En même temps » on n’a pas bien le choix… la « digitalisation » se fait à marche forcée dans tous les domaines de la vie privée, citoyenne ou professionnelle. A+
17 octobre 2019 à 14 h 30 min en réponse à : Idées simples pour la codification des documents qualité #17595Bah… même un croulant comme moi s’y est mis à l’informatique !
Il est très simple de comprendre la différence entre les notions ISO de « risque » et « d’opportunité ». La simplicité ne justifie pas que ces « opportunités » soient escamotées en « actions » planifiées pour faire face à ces « risques »… A+
Pourquoi n’envisager que les risques qu’un tel déménagement peut induire ? Ce déménagement est certainement aussi une occasion d’opportunités qu’il vaut mieux ne pas se priver d’exploiter…!
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