Toutes mes réponses sur les forums
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(suite)
Avec le terme de « risque significatif » je pense que tu persistes dans une double erreur :
– tu n’envisages que les risques…
– tu envisages de devoir les évaluer pour les hiérarchiser…
Qui veux-tu que ce soit qui détermine les risques opportunités à prendre en compte dans le SMQ d’une entreprise ?
A+
(suite)
– Avec MOSAR, HAZOP pas plus ni moins qu’avec AMDEC, d’autant qu’aucune de ces méthodes ne prend en charge le tandem des « risques et opportunités ». Tu devrais tester la capacité de l’AMDEC (la vraie) à appréhender ce tandem avec mon exemple de principe (la grande « opportunité » d’une très grosse commande « risquant » néanmoins de déstabiliser sensiblement la production d’une entreprise)… Je pense que l’AMDEC ne colle pas.
– Je persiste à dire que ISO 9001 ne demande pas d’analyser ni même de hiérarchiser les risques-opportunités dont l’entreprise doit tenir compte (actions) dans son SMQ, elle ne demande que de les « déterminer » ceux que l’entreprise veut considérer. Les normes choisissent toujours attentivement leur vocabulaire. Le choix de cette « détermination » n’est certainement pas anodin à la place d’une « évaluation » (des risques professionnels en SMS&ST) ou d’une « analyse » (environnementale en SME). Par contre cette évaluation et cette analyse sont fondamentale dans ces autres métiers et explicitement exigées par leur normes de SM.
D’autres avis ? A+
Hello Fati !
Deux remarques :
– Attention ISO 9001 n’exige pas véritablement une « analyse » des risques en Qualité comme celle des risques professionnels (ILO-OSH), des impacts environnementaux (ISO 14001), des risques alimentaires (ISO 22000), etc… mais seulement « de déterminer les risques et opportunités à prendre en compte » dans le SMQ.
– La notion d’analyse et d’évaluation des risques est fort ancienne en SMS&ST ou SME. Les outils existants généralistes ou plus spécifiques de tels risques) sont donc adaptés à ces domaines mais pas vraiment à la Qualité qui découvre maintenant la notion de risque. Avant de chercher des méthodes d’analyse des risques Qualité il faut peut-être commencer par identifier quels types de risques (et opportunités) potentiels on peut rencontrer dans le champ de la Qualité. Ca aidera sans doute à envisager leur identification voire leur analyse et évaluation.
Remarque : je vois mal des outils comme MOSAR, HAZOP, AMDEC… permettre d’analyser (exemple perso) en termes de risque/opportunité la perspective pour une entreprise d’accepter une très grosse commande exceptionnelle qui va monopoliser (voire saturer) ses moyens de production pendant un certain temps au détriment des autres commandes courantes déjà prises…
– A envisager une méthode de détermination (analyse ?) des risques en Qualité celle-ci dont aussi tout autant considérer les opportunités.
– Au niveau des concepts les normes ISO 31000 et 31010 doivent certainement apporter des éléments de réflexion pour passer à la pratique des risques en Qualité.
A+
Hello !
Le « diagramme de progrès » a l’air d’être un truc de Qualiticien (ce que je ne suis pas), c’est donc bizarre qu’ici sur un site Qualité personne ne te réponde, au moins même un éventuel administrateur du forum… C’est également bizarre que ton prof te demande d’inventer un truc non abordé en cours.
Mais google te donne des pistes il me semble. Exemples :
http://www.qualiteonline.com/dossier-8-outils-methodologies.html
http://www.mwq.be/servlet/Repository/?ID=5530 ou http://www.mwq.be/qualite/publications/lexique/diagramme-de-progres.html
http://fr.dreamstime.com/image-stock-diagramme-de-progrès-image32225081
Ce diagramme se veut être un « graphique à points indiquant la situation actuelle du problème faisant l’objet d’un travail de groupe par rapport à l’objectif visé. Il permet de suivre les progrès réalisés, en fonction des actions engagées, par un suivi périodique ».
Bref c’est bêtement un graphique en X/Y montrant l’évolution de qqchose (en l’occurence celle d’un progrès espéré)… Il ne casse pas trois pattes à un canard comme on dit… Il soutend néanmoins la question de fond de la justesse et la pertinence* du choix de l’indicateur pour incarner la progrès envisagé par rapport à l’objectif. Un autre point de discussion c’est sans doute le choix de sa forme graphique pour qu’il visualise au mieux ce qu’il est sensé montrer.
* contre-exemple dans mon domaine par exemple (la S&ST) bien qu’il ne s’agisse pas d’un graphique : beaucoup d’entreprises accordent une sacrosainte importance au « nombre de jours sans accident du travail déclaré » (elle l’affichent même et le tiennent à jour à l’entrée de leurs établissement et dans leurs locaux). Cet indicateur est sensé montrer la performance de l’établissement en matière de prévention des accidents du travail. Mais on sait que cette démarche induit aussi une pression sur tout salarié qui aurait un accident du travail dans le sens de sa non-déclaration afin de ne pas faire retomber le score à zéro (voir faire perdre une prime associée au dépassement du dernier record). Dans ce cas cet indicateur ne rend pas compte de la performance de la prévention mais de l’incitation à la non-déclaration des accidents… ce qui est peut-être bien la vraie ambition de cet indicateur.
Bye.
Hello !
Le plus simple c’est de demander à « il* » ce qu’il entend par là et ce qu’il attend de toi… Il ne faut jamais laisser croire qu’on a compris quelque chose si ce n’est pas le cas. Manifestement un « diagramme de progrès » ce n’est pas aussi déterminé qu’un « diagramme d’Ishikawa » ou qu’un « diagramme de Gantt » etc… par exemple. Mais google-ton-ami donne qq éléments.
* celui qui t’a demandé de faire une presentation sur le diagramme de progrès.
A+
(suite)
Euh… Fati, la version finale du projet et la version finalement officialisée et publiée sont-elles (1) « identiques » ou n’y a-t-il (2) « pas de grand changement » ? Si (2) quels sont ces petits changements ?
A+
Question : la version officielle finalement publiée et maintenant en vigueur de l’ISO 9001:2015 est-elle identique à ce projet ?
(suite)
Aucun Préventeur S&ST digne de ce nom ne peut se résoudre à t’aider à prendre l’EvRP par le petit bout de la lorgnette, puisque c’est la base fondamentale de toute démarche correcte de prévention des risques professionnels. Vouloir prendre l’EvRP par le petit bout de la lorgnette c’est oublier que ce qui est en jeu ce sont les conditions de travail d’êtres humains comme toi et moi et c’est aussi négliger un peu vite les obligations réglementaires de l’employeur.
Mais de ta spécialité « Métrologie et Qualité » je retiens le terme de métrologie pour parler de « Métrologie et S&ST » (la Sécurité et la Santé au Travail n’étant pas la Qualité) : pour certains risques* la métrologie c’est carrément LA forme ultime de l’EvRP. On est donc assez d’une vision minimale de l’EvRP, d’autant que ces métrologie ne sont as si simples comme tu pourras le voir si tu en expérimentes.
* ex : expositions sonores, concentrations de l’air en ACD, rayonnements ionisants, vibrations mécaniques, champs électromagnétiques…
Pour ces risques, les critères, les démarches de métrologie, les caractéristiques des appareils de mesure et au final les modalités d’exploitation des résultats de mesurage pour déterminer les valeurs d’expositions quotidiennes significatives à retenir sont complètement imposés par la réglementation. Faire des mesurages, typiquement pour contrôler le respect des VLEP et déterminer le cas échéant la nécessité d’engager des actions de réduction des expositions, c’est alors la forme la plus aboutie d’EvRP. Cette EvRP sur la base de mesurages est même auto-suffisante.
Mais tous les risques professionnels ne sont mesurables… Pour les risques « non-mesurables** » on utilise des méthodes d’analyse et de caractérisation/évaluation tout autant spécifiques des diverses expositions des opérateurs dans leurs UT.
** ex : les manutentions manuelles, les risques psychosociaux, les risques électriques, les risques mécaniques, le risque routier…
Tu dis vouloir vérifier que tu suis la bonne démarche, mais quelle est la démarche que tu as retenue ?
A+
Hello !
Matthieu, dans quel cycle de formation en alternance es-tu ? (intitulé, niveau, organisme…)
Sinon… euh… en cherchant des conseils ou suggestions sur l’évaluation et la prévention des risques professionnels c’est tout le métier du Préventeur S&ST que tu embrasses… Alors que te répondre ?
QQ éléments :
– Considérer « la mise en place du document unique » c’est prendre le problème de l’évaluation des risques par le petit bout de la lorgnette. Le DUER n’est que l’enregistrement actualisé des résultats itératifs du processus d’EvRP !
– Je ne peux que te conseiller d’aller fouiner et puiser dans le site de l’INRS (conception lieux de travail, conception des postes de travail, évaluation des risques, etc…). Tu trouveras plein de démarches et outils plus ou moins spécialisés / risques des activités de travail du personnel de ton laboratoire d’essais.
D’autres avis ? A+
Hello !
QQsoit le domaine il est rare qu’il existe une « grille d’audit type » et valable a priori. D’ailleurs fondamentalement si tu penses à un questionnaire formel, ce n’est pas vraiment un audit.
Un audit c’est qqchode de dynamique et de souple nécessitant un référentiel d’audit (ici l’ADR si j’ai bien compris si tu souhaites auditer la conformité de ton site à cet accord) et un auditeur compétent (en terme de domaine d’audit et de conduite d’un audit). L’auditeur cherchant alors à comparer la pratique du site aux exigences du référentiel, selon une certaine démarche et avec certaines techniques.
Si tu n’as pas cet auditeur tu peux toujours composer un questionnaire formel à partir des exigences ADR (tu mets un « ? » au bout de chaque « exigence » de l’ADR). Ainsi tu pourras au moins constituer une sorte d’évaluation mécanique de la satisfaction des exigences en question. Rapproche-toi également de ton Conseiller Sécurité TDM pour sa compétence ADR.
A+
21 décembre 2015 à 17 h 54 min en réponse à : Thèse sur l’analyse des risques au sein d’un SMQ #12397Hello !
Deux remarques Laetitia :
– Dans une question tu proposes différents acteurs dont le « Responsable QSE ». Comme ton questionnaire porte sur le champ de la Qualité, pourquoi présumer que ce « Responsable » est forcement « QSE » ? Comment répondre s’il n’est que « Q » dans son entreprise ? N’est-il pas plus cohérent avec l’objet de ton questionnaire d’envisager simplement le « Responsable Qualité » ? La question serait bonne dans tous les cas.
– De la même manière dans une autre question tu t’intéresses à l’éventualité d’un document consignant les résultats de l’évaluation des risques (et opportunités) Qualité du genre du fameux « document unique » réglementaire en S&ST. Mais d’une part tous les « Responsables Qualité » savent-ils ce qu’est ce document unique ? D’autre part, ce document réglementaire en S&ST n’ayant aucun formalisme exigé, cette évocation est-elle utile pour ceux qui vont répondre ? Ne vaudrait-il pas mieux poser une question sur la manière dont les Qualiticiens envisagent de documenter (ou pas ?) les résultats de leur éventuelle analyse des risques-opportunités Qualité dans leur entreprise ?
A+
21 décembre 2015 à 17 h 49 min en réponse à : Thèse sur l’analyse des risques au sein d’un SMQ #12396Hello !
Deux remarques Laetitia :
– Dans une question tu proposes différents acteurs dont le « Responsable QSE ». Comme ton questionnaire porte sur le champ de la Qualité, pourquoi présumer que celui-ci est forcement « QSE » ? Comment répondre s’il n’est que « Q » dans mon entreprise ? N’est-il pas plus cohérent avec l’objet de ton questionnaire d’envisager simplement le « Responsable Qualité » ? La question serait bonne dans tous les cas.
– De la même manière dans une autre question tu t’intéresses à l’éventualité d’un document consignant les résultats de l’évaluation des risques (et opportunités) Qualité du genre du fameux « document unique » réglementaire en S&ST. Mais d’une part tous les « Responsables Qualité » savent-ils ce qu’est ce document unique ? D’autre part, ce document réglementaire en S&ST n’ayant aucun formalisme exigé, cette évocation est-elle utile pour ceux qui vont répondre ? Ne vaudrait-il pas mieux poser une question sur la forme sous laquelle les Qualiticiens envisagent de documenter (ou pas ?) les résultats de leur éventuelle analyse des risques-opportunités Qualité dans leur entreprise ?
A+
14 décembre 2015 à 17 h 48 min en réponse à : Définition de non-conformité et réclamation client / ISO 13485:2015 #12394Hello !
SU, la seconde définition est tout autant explicite. Si j’ai spécifié à mon fournisseur que je voulais tels dispositifs médicaux de couleur bleue et qu’il me les livre de couleur verte, c’est bien une « non-conformité »…
Si ton entreprise a décidé d’exploiter tel référentiel, ses définitions sont très pertinentes pour toi. Pas besoin d’en chercher d’autres…
A+
Hello !
Déployer un SMQ et le faire éventuellement certifier est une démarche volontaire, il n’y a rien d’obligatoire…
Quand le référentiel évolue les entreprises qui avaient pris modèle sur la version N de tel modèle normatif vont volontairement actualiser leur SMQ sur la base de la version N+1. Si une entreprise veut se doter d’un SMQ au moment de la période charnière entre la version N et N+1 d’un modèle quel intérêt a-t-elle à s’inspirer de l’ancienne version N au lieu de s’inspirer directement de la nouvelle version N+1…?
Dans le même ordre d’idée je doute qu’un organisme de certification qui commence à certifier des SMQ sur la base d’une nouvelle version de norme SMQ accepte de certifier une entreprise sur la base de la version précédente de cette norme…
A+
8 décembre 2015 à 8 h 34 min en réponse à : Définition de non-conformité et réclamation client / ISO 13485:2015 #12388Hello !
Sans être du domaine il me semble aussi qu’il y a un détail important c’est qu’une « réclamation client » pointe une non-conformité « potentielle » tant que le fournisseur ne confirme pas la « non-conformité »… Je dirais qu’il a des réclamations clients « acceptées » et d’autres « déboutées » et que seules les premières correspondent à des non-conformités.
A+
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