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Bonjour khlhanane,
Pour structurer ton sujet de stage, je te conseille de le mener en mode projet. Il existe beaucoup de mode de gestion de projets (amélioration, agile, …). Chacun modèle est adapté à un contexte différent. Pour ton stage, je te conseille la gestion de projet simple mais efficace :
- PDCA :
C’est une démarche en 4 étapes :
- P : Planifier ==> Identifier le problème, les causes et les solutions
- D : Dérouler ==> Mettre en oeuvre les solutions
- C : Contrôler ==> S’assurer de l’efficacité des actions par rapport à l’objectif fixé
- A : Assurer ==> Si les actions sont efficaces, améliorer les standards pour pérenniser. Si l’efficacité n’est pas prouvée, recommencer le cycle.
De mon point de vue, la démarche PDCA est valable quand c’est un problème Simple (petit périmètre, cas isolé, non transverse ou petite transversalité). Pour des problème complexe (périmètre plus grand, récurrence du problème, transversalité entre les équipes), je conseille d’utiliser la démarche DMAIC ou A3 (lean management).
De mon entreprise, nous avons mis en place un gestion de projet d’amélioration qui se base sur la méthode A3 du lean management. C’est exactement la structure de la démarche DMAIC, mais que nous avons rendu accessible à tous.
- A3
C’est une gestion de projet en 4 étapes ;
- Phase d’initialisation :
- Description du besoin, lien avec la stratégie. Pourquoi il est important de changer la situation ?
- Qui est le client ou son profil ?
- Quelle sont les attentes du client ?
- Quels sont les objectifs factuels à atteindre. A quoi verra t’on que le projet est réussi. Les objectifs sont orientées attentes clients
- Phase Analyse :
- Quelle est la situation actuelle ? comprendre comment cela fonctionne aujourd’hui
- Rechercher des axes d’améliorations : sur quels axes d’amélioration le projet doit travailler pour atteindre les objectifs fixés
- Phase Amélioration :
- Pour chaque axe d’amélioration retenu, identifier les solutions à mettre en place
- Mettre en place les solutions
- S’assurer de l’efficacité des solutions : est ce que les objectifs du projet (orientés client) sont atteints
- Phase Standardisation :
- Quelles sont les actions à mettre en place pour pérenniser les solutions dans le temps. Comment passer du mode projet au mode série / standard
- Après un temps de mise en application, retourner sur le terrain pour voir si les nouveaux standards fonctionnent et si des corrections sont à faire
En parallèle de chaque étape, tu peux mener une analyse de risque sur le projet :
- Risque de non réussite du projet
- …
En tout cas ce qui est primordial à mon sens, est de bien définie la phase d’initialisation pour cadrer le projet et lui donner du sens / légitimité.
Bonne continuation
Bonjour Melekmadridi,
Le fait que les documents n’ont pas évolué depuis des années ne signifie pas forcément qu’ils ne sont plus à jour, par contre cela peut signifier que :
– l’amélioration continue du système qualité ne fonctionne pas si les documents ne sont toujours en phase avec la réalité
– l’évolution documentaire ne suit pas l’évolution terrain si les documents ne sont pas en phase avec la réalité.
Pour améliorer la gestion documentaire, il faut commencer par faire un état des lieux pour identifier si les documents sont toujours en phase avec la réalité. Pour le faire, il y a plusieurs méthodes :
– faire des audits internes
– demander à chaque pilote de processus de vérifier la cohérence entre les documents et le fonctionnement terrain
– …
Dès que ton état des lieux est fait et suivant le résultat et il faut définir la manière de procéder pour mettre à jour la documentation (plan d’action suite audit, …)
Outre l’opération coup de poings que tu vas faire, il serait intéressant de comprendre pourquoi vous en êtes à cette situation et de mettre en place des actions correctives sur le système pour s’assurer de l’amélioration continue et de l’efficacité du système qualité, donc de la gestion documentaire.
Bonne journée
Bonjour Zebuth,
Il n’y a pas de norme à ma connaissance qui spécifie les règles de contenu d’une dérogation. Si on replace dans le contexte, une dérogation signifie qu’il y a un écart entre les spécifications clients et les pièces physiques et sur lesquelles la décision d’acceptation revient au client. Si ton client veut regrouper les dérogations cela semblerait qu’il y a des problèmes qualités, donc au lieu de travailler sur la gestion de la dérogation, il serait judicieux de travailler sur les causes de dérogation.
Pour t’aider, je vais te confirmer que tu as raison, et qu’une demande de dérogation devrait être pour une référence, une commande client, une ligne de commande et numéro de lot. Après pour des raisons de gestion,il peut arriver de mettre plusieurs numéros de lot dans une dérogation, mais ce qui est important est le couple référence / n° de commande.
Pour exemple, voici les données dans les demandes de dérogation de ma société :
– Article
– Désignation de l’article
– Référence article client
– N° de commande
– Client
– Contact client
– plus les informations sur le défaut et la décision client
Bonsoir,
AMALL2307 a déclaré
si j’ai bien compris que les organismes non certifiés ISO 9001 V 2008 et qui souhaitent intégrer une démarche qualité devront passer par la version 2008 puis par la nouvelle version.Actuellement la version en vigueur est 2008, donc si une société non certifiée veut le devenir, elle sera certifiée suivant la version 2008. Tant que le version 2015 n’est pas disponible en terme de certification, les sociétés ne peuvent pas se faire certifier suivant cette version.
et pour les organismes certifiés ISO 9001 V 2008 devront renouveler leur certification selon la version 2008??? je pose cette question parce que dans l’une des anciennes discussions j’ai lu les pistes d’amélioration données par l’auditeur vont tourner autour de l’anticipation de l’ISO 9001 v 2015 ?????
Quand la 2015 sera disponible en terme de certification, les sociétés 2008 auront un délai pour ce faire certifier selon la version 2015. Par contre, il se peut que certain auditeurs commencent à donner aux sociétés des pistes d’améliorations pour préparer le version 2015
Bonjour,
Non tu ne peux rien faire de plus car la méthode 5S ne sert à rien si les personnes concernées ne sont pas impliquées et surtout présentes. Tu devrais plutôt avoir un rôle de pilote et non d’acteur car faire à la place des autres ne fonctionnera pas à moyen terme.
Si les personnes concernées ne sont pas motivées et n’ont pas compris le sens du 5S (qui n’est pas seulement une méthode de rangement), il est préférable de ne rien faire
Bonjour Amall2307,
Non. Les sociétés souhaitant ce faire certifier ISO 9001 V 2015 devront passer un audit de certification (pour celles pas certifiées) ou un audit de renouvellement pour celle déjà certifiées ISO 9001 : 2008.
Quoi qu’il en soit, il n’y a pas de certification « automatique » V2015 si la société est certifiée V2008.
Salut,
En effet c’est un peu étrange. Si vous travaillez dans le monde automobile, vous êtes bien certifiés ISO 9001 et ISO TS 16949 ?
Donc vous devriez avoir une cartographie des processus donc un processus qualité ? est ce que vous avez posé la question au responsable qualité ? que faites vous au service qualité durant vos journées ?
Quand je disais « identifier les besoins de la société », je pensais que c’était une création d’entreprise, mais à priori ce n’est pas le cas.
Salut,
C’est quand même étrange que tu n’es pas de définition de fonction, quand tu as été embauché, tu as bien eu une mission ?
Est ce que tu peux nous présenter brièvement ta société (effectif, domaine d’activité, organisation du service qualité, …)
La qualité est un domaine tellement vaste, il faut commencer par bien identifier les besoins de ta société. Si elle est en cours de création, elle a bien une vision / objectifs à court terme ?
Bonsoir,
La mise en place d’un SMQ est un moyen de participer à la satisfaction client. Avant de te lancer dans la rédaction des fiches, il faudrait identifier les processus qui te permettront de les cartographier partant du client (exigences, besoins) et allant au client (satisfaction, produits finis).
Ensuite pour l’ordre de création du SMQ, commences par identifier les points / thèmes / activités les plus pénalisant pour les clients. Cela te permettra de mesurer l’impact de la formalisation de la meilleur pratique sur la satisfaction client et ainsi montrer à ta direction et aux collègues, la valeur ajoutée d’un SMQ.
AMALL2307 a déclaré
Salut,je vous demande svp de m’aider par rapport à la matrice de criticité puisque j’ai utilisé la formule C= G*F*D de( ll5) ? je viens de chercher sur google mais j’ai trouvé seuls les matrices qui sont en fonctions de la gravité et fréquence!!!!!!
@Ito
SVP est ce que la norme EN 9100 est-elle spécifique pour le secteur aéronautique en industries ou aussi pour les services par exemple service de l’information aéronautique et trafic aérien?
merci
Bonjour AMALL2307,
La norme EN9100 donne les exigences pour les organismes travaillant dans les marchés aéronautique, espace et défense. Derrière le mot organisme, nous pouvons mettre plusieurs types de société. La plus part étant des sociétés dites industrielles mais rien n’empêche à une société de service de se faire certifier. Après il faut étudier la valeur ajoutée pour ta société de se faire certifier EN 9100 (améliorer votre système de management de la qualité, obtenir de nouveau contrat, …).
La norme EN 9100 est très exigeante et rigoureuse comparée à l’ISO 9001, autant dans les exigences que dans les audits initiaux, de surveillance ou de renouvellement. Pour info, l’ISO 9001 c’est environ 240 exigences et l’EN 9100 environ 400.
Bonsoir,
Oui il est possible de le faire. Il faut bien choisir ton organisme / consultant car il doit être habilité à auditer dans le référentiel de ta société. Vérifies aussi ses autres attestations d’auditeurs.
Bonsoir,
Il y a déjà sujet dans la partie « Management de la qualité ». Tu trouveras quelques réponses à ta question.
Bonsoir,
La société ou je travaille est certifiée EN 9100 (aéronautique) et nous pratiquons la gestion des risques. Chaque processus à son tableau de gestion des risques. Nous évaluons le risque en fonction de la fréquence et des conséquences (impact client). Les 2 critères sont notés sur 3 niveaux : faible / moyen / fort. Ensuite nous avons défini le seuil d’acceptation (ex : > moyen) des risques.
Pour chaque risques nous mentionnons sa surveillance. Pour les risques non acceptables, nous mentionnons les actions à mettre en place pour réduire le risque. Les actions se gèrent entre processus et en cas de besoin, le risque remonte au CODIR.
Il est important de partir simple pour mettre en place un process avec un bon sens, car l’analyse de risque ne doit pas seulement répondre à un référentiel mais apporter un plus pour la société et les client.
Bon déploiement.
Bonjour,
Cette façon de faire n’est pas habituelle car le client c’est quand même vous. Si votre sous-traitant réagi de cette façon, c’est qu’il a quelque chose à cacher, qu’il n’est pas orienté « partenariat » avec ses clients ou qu’il a peur de l’audit.
Il faut peut être commencer par bien expliquer à votre sous traitant l’objectif de l’audit et le tourner façon partenariat plutôt que sanction.
Après vous pouvez toujours regarder si vous avez des exigences qualité et / ou conditions générales de vente mentionnant l’accès chez les sous-traitants mais après vous allez entrer dans l’éternel discussion conditions générales d’achats et conditions générales de ventes.
Le mieux étant de négocier avec le fournisseur en lui faisant comprendre ce qu’il peut gagner et aussi perdre en n’étant pas coopératif. Vous devriez vous faire aider par le service Achats qui aura peut être d’autres arguments pour faire accepter au sous traitant l’audit.
Ce qui est sûr c’est que si les 2 parties concernées par l’audit (client et sous traitant) ne sont pas coopératifs, l’audit n’aura pas de valeur ajoutée car le sous traitant sera retissant pour répondre au plan d’action.
Cordialement
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