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PS : QualitéM tu n’as pas compris ma remarque sur la « mise en place » de cette norme… Je redis que ce que tu vas « mettre en place » ce n’est pas cette norme ISO 9001 (elle a déjà été crée et « mise » en place par et dans l’organisme international qu’est l’ISO ). Ce que tu es chargé de structurer et commencer à faire fonctionner, bref de « mettre en place », c’est le Système de Management de la Qualité dans ton entreprise d’accueil sur le modèle de la norme en question…
Bin euh… désolé je n’en dis rien, n’étant pas à ta place dans ton contexte, ne sachant pas quelles sont les motivations ni les objectifs de ton commanditaire, ni tes compétences dans les problématiques couvertes.
PS : tu dis devoir faire un « audit fournisseur », reste à bien définir le véritable référentiel de ton audit… sinon un audit fournisseur ça veut tout dire et rien dire. A quelles exigences formalisées et acceptées par le fournisseur audité vas-tu chercher à confronter une partie de son management Q au bénéfice de son client ? Ne serait-ce pas en fait les clauses « générales » des marchés que son client lui passe ? Incluant ou déclinant au moins les exigences 8,4 de l’ISO 9001 qui s’appliquent en fait au SMQ de l’entreprise cliente de ce fournisseur…
Hello !
Un « audit » de conformité à une norme du genre ce n’est pas établir un « questionnaire » à poser aux audités ! C’est un processus de double comparaison par l’auditeur des dispositions d’un SMQ dans ton cas aux exigences du référentiel d’audit, ici la norme ISO 9001, et surtout des pratiques de l’entreprise par rapport aux dispositions de son SMQ pour au global apprécier la conformité de son management de la qualité par rapport au modèle normatif visé.
Le « manuel Qualité » dont tu disposes (je note que la norme ignore ce document) te permet au moins de prendre connaissance du SMQ de l’entreprise de manière générale, de déterminer si possible les fonctions et personnes que tu vas choisir derencontrer selon un plan d’audit que tu vas bâtir en conséquence (de la réunion d’ouverture à celle de clôture) mais aussi de commencer à t’interroger (grâce à cette « revue documentaire » partielle) sur la satisfaction de son SMQ aux exigences ISO 9001.
Et là tu peux noter les premiers doutes et interrogations que ton analyse de ce document du fournisseur soulève sur la conformité de son management Q aux exigence ISO 9001 pour les chapitres qui t’intéressent particulièrement. Ce sont les questions penses-bête que tu te poses à propos du management Q de l’entité auditée et que tu chercheras à clarifier en conduisant ton audit (interviews, visites d’activités, consultation de documents…), bien plus qu’un « questionnaire » plus ou moins type à préparer et à faire passer aux audités.
Qu’en dis-tu ? A+
Hello !
QualitéM la norme ISO 9001 est déjà « mise en place »… ce que tu es chargé de « mettre en place » (créé et lancer ?) c’est plutôt un Système de Management de la Qualité sur le modèle ISO 9001, n’est-ce pas ?
Pour mettre en place un Système de Management (quelque soit le domaine de management « X » et la norme de SM visée) voici quelles sont à mon avis les grandes lignes à suivre (validées par expériences personnelles) :
– Voir d’emblée l’intégration du modèle normatif de SMX dans l’entreprise comme un « projet » de l’entreprise à mener par la direction en mode « conduite de projet » (c-à-d une petite équipe projet, un budget, un planning d’actions, de la comm, etc… à la maille de l’entreprise). Ce qui nécessite une décision et un suivi de la part de la direction…d’autant qu’elle aura aussi des tâches à réaliser en cours de projet.
– Commencer par une découverte-compréhension-<wbr />appropriation des exigences du modèle normatif de SMX par l’équipe projet en se faisant au minimum un atelier de lecture et d’analyse détaillée de la norme, voire bénéficier d’une formation sur la notion de SM et sur la norme visée (et/ou de manière opportuniste à travers le point suivant).
– Faire de toutes façons un état des lieux initial des pratiques actuelles de l’entreprise dans le domaine X sous la forme d’un véritable « audit » en utilisant la norme de SMX comme « référentiel d’audit »… (disons qu’on fait un audit du SMX « natif » de l’entreprise, car l’entreprise manage déjà le domaine X d’une manière ou d’une autre, même si c’est d’une manière empirique). Cet audit est bien plus pertinent que l’inutile « audit à blanc » à la fin du projet…
– Ce audit permet d’identifier -1- ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), -2- ce qu’elle fait déjà mais pas correctement (à ajuster par le projet) et -3- ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira l’élaboration de sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaires à la structuration et la mise en oeuvre du SM = planning des tâches avec responsables et jalons), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser l’audit initial en question par un consultant compétent en SMX en prévoyant à son CdC qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera une sorte de formation minimum ou complémentaire à celle évoquée plus haut).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant au passage les acteurs des principales fonctions concernées par les processus X ainsi consolidés ou créés, et lancer peu à peu le SMX avec leur participation initiale et maintenue ensuite.
NB : créer et lancer un SMX prend raisonnablement de l’ordre d’une année.
Déjà que tu es seul du coté structure d’enseignement, j’espère par contre que la direction de l’entreprise va s’engager dans le projet. Sinon « le SMQ de l’alternant » est voué à l’échec mais le projet sera toujours une « bonne expérience » pour toi.
A+
(suite)
Ah ? Je croyais (explicitement) que ta question était « quelles sont les exigences légales et réglementaires en Qualité ? », d’où ma réponse.
Identifier ces exigences consiste donc grosso-modo à « confronter » la réglementation (d’un pays) aux produits/sevices que l’entreprise veut commercialiser dans ce pays et de retenir celles qui s’imposent à ces produits/services.
Bone continuation.
Hello !
Si je peux me permettre il est impossible ou naïf de croire qu’on peut répondre à cette question à ta place : les exigences légales et réglementaires dont tu as à te préoccuper en Qualité sont d’une part dépendantes du pays* où ton entreprise commercialise ses produits ou services… et d’autre part de la nature même de ces produits ou services… Illustration : la réglementation de conception réalisation mise sur le marché d’une machine dans le pays A n’est pas celle du pays B ; Dans un pays C la réglementation de fourniture d’un accès internet-téléphone n’est évidement pas la même que celle de mise sur le marché d’un nouveau médicament dans ce même pays C…
* parfois il existe quelques réglementations couvrant plusieurs états plus ou moins fédérés (USA, UE…).
On ne peut donc pas identifier à ta place les exigences applicables aux produits ou services en question dans tel pays qui te concerne. Et j’espère pour toi qu’il propose un site internet de diffusion de sa réglementation doté d’un outil de recherche correct !
Qu’en dis-tu ?
PS : du coté « extraction de résultats statistiques » de tels questionnaires une difficulté particulière est d’arriver à discriminer un minimum les différentes fonctions ou secteurs de l’entreprise. La « moyenne » de toute l’entreprise peut cacher des différences importantes à l’intérieur de l’entreprise, et donc masquer des problématiques graves ici ou là. En même temps, problème classique si les échantillons ont des populations réduites leurs résultats sont moins significatifs…
Autre remarque personnelle : je me méfie un peu de la formule « QVT » dans le domaine des conditions de travail comme celle de « développement durable » en matière d’écologie et d’environnement, dans le sens que les deux formules sont volontairement « positives » pour designer des champs de problématiques de plus en plus « négatives ». Cette sorte de falsification du vocabulaire peut être un calcul de la part de certaines entreprises.
Qu’en dis-tu ?
Hello !
Bin euh… ça dépend tellement de la qualité du questionnaire… Personnellement je ne ferais confiance qu’à ceux de l’INRS dans le domaine et à condition qu’ils soient bien utilisés et exploités :
https://www.inrs.fr/risques/psychosociaux/questionnaires.html
https://www.inrs.fr/risques/bien-etre-travail/questionnaire-satin.html
A+
Jeff, je crois qu’il vaudrait mieux que tu cherches un forum juridique… ce n’est pas vraiment la spécialité du Qualiblog.
(suite)
Difficile de te suggérer une idée sans connaître ton entreprise et son contexte, tes ressources. Mais un peu de biblio avec Google-ton-ami, Qwant ou autre, te permettra certainement de capter des choses qui alimenteront ta réflexion. Par exemple :
– D’un point de vue général (même si le document a une dizaine d’année) :
http://lodel.irevues.inist.fr/dechets-sciences-techniques/docannexe/file/1204/5_cikankowitz.pdf
– Pour le bruit en particulier :
– Etc…
A+
(suite)
Désolé Fabien même c’était un exemple je n’ai pas compris sa pertinence. Même sur un exemple tu peux m’expliquer ta proposition.
Samerfares, une échelle bruit basée sur des mesurages en limite de propriété au moins c’est objectif*. Par contre ça n’illustre pas la sensibilité du milieu exposé (ex : 70 dB(A) journée n’ont pas le même impact s’il y a un désert autour de l’établissement ou s’il y a une zone d’habitation…).
* du coup Fabien ta remarque sur l’intérêt d’une échelle paire « pour éviter que les gens choisisse le milieu » n’est pas pertinente (on n’a pas à faire un choix subjectif, c’est le sonomètre qui tranche).
PS : en annexe du règlement européen EMAS il y a ce qui à mon avis est la meilleure référence pour aborder l’analyse environnementale.
A+
Petite lecture pour Samerfares : https://qualiblog.fr/forums/sujet/methode-pour-determiner-la-sensibilite-des-milieux-analyse-environnementale/
Fabien je ne comprends pas bien ta double proposition pour le bruit (10 à 10m bruyant, 7 à 50m atténuation, etc…) que « cotes-tu » si bruyant à 50m ou atténué à 10m ?
A+
Hello !
Il n’y a pas de solution miracle… « le poisson pourrit toujours par la tête« . Ce genre de démarche part de l’engagement de la direction (en l’occurence c’est l’axe 1 de ce référentiel). La position de ta direction montre clairement qu’elle-même ne s’engage guère, alors la hiérarchie le sent bien et s’aligne…
Désolé pour cette réponse Qhse.
Hello !
QuaLuna ta question m’évoque les obligations réglementaires de conservation de plats témoins dans la restauration mais pas du coté de la production d’emballages plastiques neufs même destinés à l’agroalimentaire… Pour les emballages alimentaires le cadre réglementaires passe par la traçabilité d’un dossier technique de conformité (dont des rapports d’essais d’inertie) plus que par la conservation d’échantillons.
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Fiche-generale-relative-a-la-reglementation-des-ma
D’autres avis ?
A+
