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Bonjour,
Je suis pas sûre d’avoir bien compris ta question.
Entre la date d’engagement d’une entreprise dans la démarche MASE et l’audit de certification, tu ne peux pas dépasser 18 mois. Le MASE recommande une période minimum de 9 mois de « vécu » avant de tenter une certification.
Je n’ai pas connaissance d’une reconnaissance d’un audit « blanc » avec un avis favorable valant pour le MASE. L’obtention du MASE passe par un comité de pilotage avec analyse du rapport d’audit. L’audit « blanc » n’y a aucune valeur, si ce n’est répondre à un des exigences du MASE.
Libre à toi d’organiser ça comme tu le souhaites, en fonction de ton organisation …
Quand j’ai intégré mon 14001, mes processus ressemblaient pas mal aux tiens.
La veille règlementaire … je l’ai intégrée dans l’amélioration continue parce que pour moi, c’est une donnée d’entrée qui permet d’alimenter le système au même titre qu’une non-conformité, ou une proposition d’amélioration.
La gestion des déchets, je l’ai intégrée de manière transverse. Tous mes processus devaient appliquer la procédure de gestion de déchets (par exemple, elle pourrait être rattachée au processus achats puisque c’est qui va faire « entrer » tes futurs déchets).
Gestion des risques environnement / sécurité : s’il s’agit de l’analyse environnementale et du document unique, dans ma logique, elle était intégrée également à l’amélioration continue. Là encore, ce sont des données d’entrée, issus d’une analyse, qui permettent la mise en place d’actions correctives / préventives / amélioration.
Après ce n’est que mon point de vue, certains préfèrent créer des processus spécifiques car le pilotage peut être différencié (un service Qualité séparé du service Environnement par exemple).
Pour moi, le plus important c’est de raisonner en données d’entrée / données de sortie, si elles sont similaires à des existantes, c’est que le processus existant peut les intégrer.
Définition extraite du MASE :
Tout événement survenu sur le lieu de travail ou du fait du travail qui aurait pu entraîner un dommage (aux personnes, et/ou aux biens, et/ou à l’environnement).
En d’autres termes, un presqu’accident c’est « ouf … c’est pas passé loin »
Bonjour,
Nous fonctionnons avec une fiche à disposition du personnel, comme le dit Jean-Charles, il faut bien expliquer le fonctionnement et le principe de la fiche.
La fiche est ensuite récupérée par le service QSE qui met à jour le tableau de suivi (nous avons protéger le tableau avec un mot de passe pour éviter toute modification par quelqu’un d’autre que le service QSE).
Le tableau permet d’avoir un suivi global. Par contre, si tu souhaites que les remontées fonctionnent dans la durée, il faut penser à faire des retours d’informations sur le traitement d’un fiche. C’est à dire informer l’émetteur de ce qui a été fait / décidé suite à sa fiche.
La réponse de Henri est très claire.
Article R4323-55 : La conduite des équipements de travail mobiles automoteurs et des équipements de travail servant au levage est réservée aux travailleurs qui ont reçu une formation adéquate.
Cette formation est complétée et réactualisée chaque fois que nécessaire.Un transpalette électrique même à conducteur accompagnant est un équipement de travail mobile, automoteur et servant au levage. Donc les utilisateurs doivent avoir suivi une formation adéquate. Le code du travail est clair et ne laisse aucune ambiguïté à ce sujet.
Attention, il ne faut pas confondre formation obligatoire et CACES obligatoire. Le CACES n’est qu’un exemple de formation adaptée (et pour le côté « adapté » cela dépend du point de vue de chacun). Le code du travail ne parle pas de CACES, juste de formation.
Bonjour,
En plus de la partie forum, qualiblog regorge d’articles. Ne pas hésiter à regarder aussi cette partie.
Attention, on parle d’environnement de travail (c’est différent de l’environnement au sens de l’ISO 14001). Lis bien la note de ce chapitre.
Avant de partir sur des procédures, regarde si au sein de ton entreprise, il n’existe pas déjà un document qui explicite tout ça.
Henri a dégainé plus vite que moi, un cadre n’est pas forcément un encadrant, un encadrant n’est pas forcément cadre.
Ce que je voulais dire par statut c’est juste une question d’organigramme. Pour pas mal de d’entreprises (en tout cas celles que j’ai fréquentées) un poste de « responsable XX » sous entend que c’est un poste de cadre.
Je pense que le terme « responsable qualité » est venu par analogie avec les autres services … même si c’est un abus de langage.
Pour moi, le terme « responsable » est avant tout une histoire de statut, pour toutes les entreprises où j’ai travaillé, responsable = cadre.
Cela permet aussi de mettre ce service sur un pied d’égalité en terme d’importance avec les autres, le « responsable » qualité aura donc autant de poids que le « responsable » production pour les collaborateurs. Un « responsable » face à un « animateur », pour la plupart des gens ça n’a pas le même poids.
Personnellement, j’ai été « assistante », « animatrice », « responsable » et « chargée de mission », mon boulot a toujours été le même.
Après il est évident que ce n’est pas le responsable Qualité qui est seul …. responsable de la qualité (idem Sécurité ou Environnement). Mais c’est lui qui est la personne ressource en cas de questionnement ou de bilan de ces sujets, donc ça ne me choque pas outre mesure. Le plus important c’est que chacun ait conscient de son apport / impact dans une démarche Q/S/E et qu’il sache vers qui se tourner si besoin. Et là pas besoin de tortiller, un « responsable » ça leur parle.
Pour mes FDS simplifiée (celles que je destine aux salariés), j’ai créé une fiche avec :
1) Nom + photo du prodruit
2) Les conditions d’emploi (ça c’est interne)
3) Les risques (avec les logos associés)
4) Les EPI (avec les logos associés)
5) Les conseils d’utilisation
6) Les conseils de stockage
7) Les gestes de premier secours
Autres conseils (élimination en centre agréé par exemple)Attention, cela ne te dispense pas d’avoir tes FDS complètes et à jour à disposition.
Bonjour,
Dans tous les cas, le transvasement de produits chimiques dans des bouteilles d’eau est à proscrire impérativement. De plus, je te conseille fortement de reproduire les étiquettes sur les récipients secondaires. Histoire qu’ils aient les informations de base sur les produits à portée de main.
Après c’est à toi de voir quels récipients sont les plus pratiques pour ton usage, en veillant évidemment que la matière soit compatible avec tes produits (à contrôler sur les FDS).
Bonjour,
Comme son nom l’indique, la grille d’audit est ton référentiel pour l’audit.
Nous formalisons ensuite nos audits internes MASE comme nos audits internes ISO 9001, avec les écarts / points forts / … sans forcément rajouter l’intégralité de la grille.
Pense à rajouter un « synoptique de l’audit », une évaluation de la conformité sur chacun des 5 axes en pourcentage, cela peut être demandé par l’auditeur dans les documents préparatoires.
ola a déclaré
Merci Delphine pour votre contribution.
Je dois répondre à cette question « L’employeur s’est-il assuré de la présence d’un dispositif d’analyse des accidents chez les sous-traitants ? » et je me demande sous quelle forme cela peut-il se faire ? un courrier directement au sous-traitant ? une demande d’attestation ?
Si vous pouvez m’éclairer ce serait très utile, merciDans le cadre de notre démarche MASE, nous demandons à nos sous-traitants s’ils ont mis en place une démarche de prévention des risques dans leur entreprise. Si la démarche est « certifiée » nous demandons de préciser sur quel référentiel. Si elle n’est pas certifiée, nous demandons une description succinte de leur démarche (cela permet de savoir si l’analyse des accidents est une donnée d’entrée de leur système).
En cas d’accident d’un sous-traitant sur un de nos chantiers, nous transmettons un courrier au sous-traitant pour lui demander le compte rendu de l’accident, l’analyse des causes et le plan d’action afférant.
C’est probablement pas parfait, mais cela nous convient dans un premier temps.
