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La question étant : « comment présenter de manière simple l’interaction des processus ? », la meilleure réponse est donc : « mettre des flèches entre les processus ».
Il est évident que cela est une approche basique et n’apporte rien de plus que de… mettre des flèches
Si vous avez le temps de jeter un œil à la série de vidéos que nous avons publiées concernant l’approche processus : vous aurez une vision plus complète encore de ce qu’il est possible de réaliser sur ce thème.
Bon courage…
Bonjour Zaremma,
Voici les premiers éléments de réponses à vos questions :
[1. Revue des exigences]
S’il s’agit bien de la revue des exigences relatives aux produits et services, paragraphe 8.2.3, le principe est de vous assurer qu’avant de remettre une offre, de confirmer une commande, d’accepter une modification d’une commande : vous ayez parfaitement compris le besoin de votre client, et que vous ayez validé votre capacité à réaliser les produits et services (capacité technique, ressources, compétences, autorisations…). Cas échéant, que vous indiquiez clairement au client les limites de votre capacité et, pourquoi pas, que vous proposiez une adaptation de la réponse.
Aussi, cette revue dépend totalement de la nature des produits et services que vous proposez (produits manufacturés, prestations intellectuelles, projets ou réalisation de grande envergure, vente de produits « sur étagère », par internet…).
Selon votre nature de produits / services, oui, un tableau faisant la liste des exigences, leur date de revue (et le statut éventuel) peut répondre à cette exigences. En revanche, si les exigences n’évoluent pas, il n’y a pas lieu de les revoir (si votre capacité à répondre à ces dernières évolue, ce n’est pas ici que cet impact sera mesuré). Pour exemple, beaucoup simplifient cette réponse dans des système de production / services simples et actant que la revue des exigences est faite… par la signature de l’offre par une personne mandatée pour cela (et, éventuellement, pas l’enregistrement de la validation de l’offre par les personnes capables de dire « ok, nous saurons faire »). Il en va de même pour la revue des exigences lors de commandes : l’ARC à une commande peut tout à fait être considéré comme la preuve de la revue des exigences.
[2. Domaine d’application / Engagement de la Direction]
Oui, ils peuvent être décrits dans un manuel qualité (qui n’est plus une obligation mais qui, bien fait, peut être très utile).
Aucune exigence, dans la norme, n’impose de « partitionner » les informations. C’est plus pratique, mais vous pouvez regrouper ce que vous voulez. Il y a deux mois, nous avons certifié un client avec 3 documents qui, tous trois, composent la totalité du système de management et de ses enregistrements (l’un des 3 étant le rapport d’audit interne). TOUS les attendus et exigences étaient contenus dans ces seuls 3 documents.
[3. Présentation de l’interaction des processus]
La manière la plus simple qui existe et qui est reconnue, est le fait de… mettre des flèches entre les processus (si vous avez une cartographie des processus) et de décréter qu’il s’agit là des interactions chronologiques. La plupart des processus « simples » s’y prêtent.
Si vous le souhaitez, nous avons une série de vidéos sur notre chaine qui explique pas à pas la formalisation des processus et de leurs interactions avec pas mal d’exemples.
[4. Comment la Direction s’assure-t-elle de l’atteinte des objectifs ?]
Lors… de la revue de Direction…
La revue des éléments d’entrée, des résultats et synthèses, doit lui permettre d’avoir une vision « de haut » du fonctionnement et de la performance du système de management de la qualité par rapport à ses attendus (engagement, politique…) et, cas échéant, de prendre des décisions avec les participants. C’est l’exigence minimale de la norme.
Ensuite, selon le degré d’implication, de maturité de la Direction, selon le contexte (dimension de l’entreprise, nature des prestations…) d’autres relais peuvent également jouer ce rôle : informations reportées en Comite de Direction, tableau de bord régulier, réunions spécifiques sur le SMQ…
21 juin 2018 à 20 h 26 min en réponse à : Enquête sur l’analyse de risques et management de la qualité #15565Bonjour Fviven,
Fait, avec le souhait d’avoir votre synthèse sur cette enquête ?
Par avance merci
Bonjour Julien,
Ce serait avec grand plaisir. Je viens de vous envoyer mon adresse mail en mp.
Très cordialement,
Bonjour Sébastien,
Il ne vous reste plus qu’à attendre qu’un spécialiste de ces mesures croise (peut-être) par ici.
En revanche, comme nous le demandons régulièrement : vous augmenterez les chances d’avoir une réponse en étant plus précis sur les contextes, activités, objets de mesures etc…
Si cela vous convient, envoyez-moi cette fiche… je ne penses pas qu’une programmation VBA soit nécessaire : il existe d’autres technique plus rapides et moins gourmandes en temps pour apporter des synthèses globales et intermédiaires…
Bonjour Ericketraq,
Désolé les laboratoires que nous accompagnons ou externalisons en accréditation COFRAC ne sous-traitent pas leurs essais.
En revanche, si je devais répondre à cela, le prendrais le détail des essais inclus au rapport, je mettrais un coefficient par types d’essais (d’essais basics à critiques sur la technicité et non la valeur financière) et je définirais une règle interne précisant le % minimum de ces essais devant être réalisés par le laboratoire objet de l’accréditation. Genre… 70%…
21 juin 2018 à 15 h 51 min en réponse à : paragraphe 8.3 conception et développement de produits et services #15560Bonjour,
Absolument pas. Vous pouvez parfaitement recourir à des compétences externes pour cela.
Simplement, que vous fassiez appel à une personne externe ou interne, c’est à vous de définir les principes (et critères) qui feront que vous reconnaitrez sa compétences. Ce peut être une formation par exemple (en interne) ou une qualification (IRCA par exemple en externe).
Bonjour,
Quelles motivations avez vous eu, s’il vous plait, pour vous diriger de la biologie et la génétique vers le QSE ?
je vous remercie, ce n’était pas là le but de ma question (nous avons déjà l’ensemble des normes de management).
Je souhaitais simplement connaitre votre niveau d’information sur ces dernières.
En effet, pour envisager un diagnostic ou un audit, un lancement de démarche ou une réflexion sur une norme : le premier prérequis est effectivement de l’approvisionner. Il est facile, ensuite, de bâtir un support d’évaluation « paragraphe par paragraphe » à partir du texte de la norme, ce qui demeure l’une des manières les plus efficaces aussi collégiale soit-elle.
Bonjour Maynou,
Disposez-vous du texte et de la structure de la norme ?
20 juin 2018 à 23 h 33 min en réponse à : Plan d’action mise en place d’une certification ISO 9001 : 2015 #15547Bonjour Cassandra,
La mise en oeuvre d’un SMQ conforme aux exigences de la norme ISO 9001 dépend de plusieurs facteurs (nombre de personnes, activité, organisation et principes de qualité pré-existants). Mais effectivement, les « très grandes lignes » sont souvent ressemblantes, elles sont globalement séquentielles mais plusieurs peuvent être menées de pair :
– évaluation de l’existant par rapport aux exigences de la norme
– définition d’une politique et d’engagements
– définition et description des processus
– formation / information du personnel
– identification et description des éventuelles procédures et des autres supports et informations documentées
– mise en oeuvre des dispositions de mesure de performance et d’amélioration
– « vie » du système
– audit interne et ajustements
– et voilà…
Pendant ce temps on distilles les exigences plus particulières (gestion des risques en 3, besoins et attentes des parties intéressées en 2, évaluation des prestataires en 5, traitement des non-conformités en 6…). Il y a une 30aines d’interactions majeures à soigner selon les typologies d’organisations.
20 juin 2018 à 19 h 49 min en réponse à : paragraphe 8.3 conception et développement de produits et services #15546A priori non, à moins d’inventer de nouveaux services (en encore…).
Bonjour Slim,
Evaluer l’efficacité des standards peut se faire de plusieurs manières, par exemple :
– en décortiquant et en analysant les non-conformités et réclamations. Si la cause est une imprécision ou un manque de standard, cela ne plaide pas pour leur efficacité.
– en auditant : les standards s’auditent de la même manière que l’ensemble des éléments du SMQ. Vous aurez un retour sur leur efficacité.
En revanche, ne vous attendez pas forcément à un calcul ou une formule : tout ne se mesure pas ou ne se « compte » pas de manière basique dans un système de management, sinon, une feuille de calcul sous Excel suffirait à une démarche qualité.
Concernant la revue de Direction, c’est encore plus simple :
– si vous avez traité l’ensemble des données d’entrées requises par la norme de référence
– si chaque analyse vous a permis de vous dire : c’est ok on maîtrise et cela correspond à nos objectifs et ambitions, ou, on a identifié des actions d’amélioration ou de correction
– si, à la fin, vous êtes capable de dire : « vu d’en haut, cela nous convient ou nous savons ce sur quoi travailler »
Alors : votre revue de Direction est efficace.
Le meilleur support serait un exemple de compte-rendu de revue de Direction « mature », mais vous comprendrez que cela est plutôt confidentiel.
Bonsoir Lina,
Jute un rappel avant de commencer : selon la manière dont est déployé un système documentaire et selon l’intention et les moyens qu’une Direction y met, il est important de savoir qu’un système documentaire (qui n’est qu’un outil d’une stratégie et non une fin en soit) peut être optimiseur de performance ou peut apporter exactement l’inverse et démolir la performance. Un système documentaire n’est que le support d’une démarche ou d’une stratégie.
Cela étant posé… votre sujet étant l’optimisation de la performance par la mise en place d’un système documentaire, les questions à poser ne semblent pas tellement compliquées et, dans le cadre d’une série d’entretiens et d’une collecte de données, il est surtout important de poser les mêmes aux personnes que vous rencontrez afin de pouvoir dresser une synthèse basée sur un ensemble de réponses.
Par exemple, et pour rester dans votre sujet, ces questions peuvent être :
– En quoi le système documentaire (SD) vous impacte dans vos activités ? (cela permet de lister certaines questions annexes et de mettre les personnes « dans le bain » pour les préparer aux questionnements suivants)
– Est-ce que le SD est une aide, une référence, un outil pour vous au quotidien et, si oui : sur quelques exemples ? (et, si non : sur quels exemples)
– Selon vous, le SD permet-il d’optimiser la performance de la société ? de quelle manière ? (et, si non : quel est son impact et de quelle manière)
– Pouvez-vous décrire votre société « avant » et « après » le SD ? (rebouclage des points précédents)
– Quelles amélioration souhaiteriez-vous ou pourriez-vous proposer sur le SD, sa gestion, son déploiement, sa forme…
Cela me semble déjà une bonne chose ?
Quant aux « sponsors » de ce SD, une question annexe pourrait-être : qu’attendez-vous du SD et qu’en avez-vous obtenu ?
Qu’en pensez-vous ?
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