Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
Hello !
C’est ça Kleine.
Maissa face aux questions du type « comment faites-vous si un salarié refuse d’obéir aux consignes voici mon argumentaire :
– Ce ne sont pas mes consignes S&ST ce sont celles que je conseille à notre chef d’entreprise.
– Il les valide ou les cautionne (même si éventuellement c’est moi qui les diffuse ) et les fait appliquer par le personnel via la hiérarchie (les consignes abordent aussi le rôle de la hiérarchie, par exemple de faire porter les EPI et de les renouveler si besoin).
– Je conseille mon entreprise en matière de règles S&ST mais je propose également des éléments de communication pédagogiques pour accompagner ces consignes si besoin.
– Ces éléments de communication pédagogiques sont exploités par la hiérarchie et par moi-même selon l’occasion.
– Mon rôle est également d’auditer l’application des consignes ainsi édictées pour le compte du chef d’entreprise. Alors j’audite autant le comportement des opérateurs (ex: porter les EPI conformément aux consignes) que celui de leur encadrement (ex : faire porter les EPI conformément aux consignes et les remplacer si besoin).
Et hop la boucle est bouclée, chacun dans son rôle.
Qu’en penses-tu Maissa ?
A+
(suite)
A propos des récalcitrants / règles ou consignes S&ST (« si difficiles à faire respecter par les opérateurs » ?) je rappelle souvent qu’à une époque j’ai travaillé dans la microélectronique (production dans de vraies « salles blanches ») : le personnel de production étaient majoritairement des jeunes femmes, soigneuses de leurs personnes et aimant se maquiller, or pour éviter la pollution des process il était interdit d’être maquillé en salles blanches et tout le monde devait porter des combinaisons (qui cachent les beaux vêtements) avec cagoules (qui écrasent les cheveux), gants (qui collent aux doigts), etc…
Ces consignes de qualité du travail était respectées à 100%, sans difficulté, à tous les niveaux !!!
A+
Hello !
En tant que préventeur si besoin je ne ferai pas de mail au salarié mais plutôt à son hiérarchique (tout en faisant d’abord la remarque verbale en direct). C’est ce hiérarchique qui incarne l’employeur auprès de ce salarié, lequel employeur a l’autorité* et la responsabilité S&ST dans son entreprise (pas moi). Et c’est donc l’employeur qui édicte (sur mes conseils) et doit faire appliquer (via son management) les règles que ce salarié est en train d’enfreindre…
* et le pouvoir disciplinaire.
Qu’en dis-tu Maissa ? A+
Hello !
Jael, je ne suis pas capable de te répondre pour cette entreprise et dans ce créneau qualité. Mais par contre je t’invite à réfléchir à cette formulation de « veille réglementaire » : En quoi consiste vraiment ce processus* ? Quels sont ses éléments d’entrée ? Que produit-il ?
* Avant d’être un « document » comme tu dis c’est surtout un processus.
Et comme tu évoques un audit interne : Quelle a été la NC formulée en terme de veille réglementaire ? En regard de quelle exigence du référentiel d’audit ?
A+
Hello !
Ces commentaires trouvés sur le web peuvent t’aider à guider ta propre analyse comparative des deux versions en question :
https://insights.pecb.com/key-changes-iso-19011-2018/
D’autres avis ?
A+
Hello !
Nous sommes à nouveau d’accord Thaumasia, « il faut simplement que la norme nomme les choses ». Sinon comment formuler ses exigences ? En l’occurence elle a simplifié son vocabulaire pour ce qui est des exigences de documentation du SMQ en adoptant la notion générique « d’informations documentées ». Ce qui nous laisse libre de nommer les documents qu’elle exige (et ceux qu’on ajoute) comme cela nous semble adapté dans notre entreprise (oubliée la pyramide documentaire d’une époque avec à sa tête le manuel). Et la politique est le seul document exigé que la norme nomme effectivement de manière particulière.
A+
Hello !
Tout à fait d’accord avec toi Thaumasia. Les outils de font pas un projet ou une démarche, ils ne nourrissent pas la réflexion, la compréhension, l’expérience ou la compétence. Le problème de se doter d’emblée d’un logiciel-couteau-suisse sensé manager tel domaine c’est qu’on est distrait et absorbé par la maîtrise de l’outil au lieu de progresser dans les concepts et connaissances de management de ce domaine. Je dirais qu’alors on fait du management de logiciel au lieu de manager Q, S ou E.
A+
Hello !
C’est tout à fait ce que demande la norme documenter ce que l’organisme juge nécessaire à l’efficacité de son SMQ. En fonction de ses caractéristiques et notamment par exemple de la complexité de ses processus ou de la compétence de son personnel.
A+
Hello !
Sosso, une des finalités de la politique qualité (5.2.1 ISO 9001) est de fournir un cadre pour fixer les objectifs de l’entreprise dans ce domaine, pas de les formuler directement. D’autant que ces objectifs ont souvent une durée de vie plus courte que celle de la politique qualité.
Si dans le projet de rédaction de la politique qualité de ta direction tu veux néanmoins intégrer les « grandes lignes » qu’elle a données (croissance du CA et de l’effectif…) reste au niveau de ces perspectives mais sans chiffrer quoi que ce soit.
Personnellement je ne vois pas bien en quoi ce genre d’orientation ou de vision politique participe d’une meilleure satisfaction des clients de l’entreprise. Tu peux m’éclairer ?
A+
Hello !
L’ISO a cessé de donner des noms particuliers à tel ou tel type d’informations documentées (à l’exception de la « politique » qualité qui a son propre nom) et nous laisse libre pour distinguer, nommer et référencer les documents de notre SMQ.
Je ne me souviens pas « qu’avant » il y ait eu une exigence ISO de « faire une distinction dans la codification » des documents du SMQ, mais en tout cas il n’y a pas d’exigence du genre dans l’ISO 9001 actuelle. Tu es donc libre d’organiser cette documentation comme tu le penses pertinent en accord avec les exigences de son article 7.2.
A+
Hello !
Même réaction que Fabien, en matière de maîtrise de production ou de prestation, pour la disponibilité des informations documentées sur les caractéristiques des produits/services à fournir ou des activités à réaliser (et des résultats à obtenir aussi) l’ISO 9001 n’exige pas spécialement de « procédure » (elle n’exige d’ailleurs aucune « procédure » quelque que soit le sujet).
Elamin, tu peux donc orienter, structurer et nommer n’importe quel document de ton SMQ comme il te semble le plus pertinent pour ton entreprise, y compris ici pour répondre à l’exigence documentaire 8.5.1 a) 1).
A+
Hello !
Q1 – Programmation de mes revues de processus et revues de direction, est-ce qu’elle ne devraient pas se suivre dans le temps?
Q2 – Revue de processus semestrielle et la revue de direction annuelle, est-ce que ma revue de processus n’est pas trop loin de ma revue de direction ?
Lilya, tes questions sont assez curieuses au fond ou alors je n’en comprends pas vraiment le sens…
Si les unes sont semestrielles et les autres annelles, elles se « suivent » bel et bien ! Selon le rythme « processus / processus / direction / processus / processus / direction / etc… »
Si (exemple gratuit de ma part) tu programmes « processus en mai, processus en novembre, direction en décembre », il ne me semble pas que la revue de direction soit « trop loin » de la seconde revue de processus de l’année…
Qu’en dis-tu ? D’autant que les revues de processus sont un choix de ton entreprise.
A+
Hello !
A toutes fins utiles je rappelle les exemples de « Parties Intéressées » donnés par l’ISO 14001 : les clients, les collectivités, fournisseurs, les « régulateurs » (= les législateurs ? autrement dit les pouvoirs publics ou les organismes gouvernementaux), les organismes nongouvernementaux, les investisseurs et les employés.
Ensuite je rappelle également que cette norme demande de déterminer :
1. les PI qui sont pertinentes dans le cadre du SME
2. les besoins et attentes pertinents (c’est-à-dire les exigences) de ces PI
3. lesquels de ces besoins et attentes deviennent ses obligations de conformité.
Tout ça pour dire que PI et leurs attentes qu’on retient sont celles pertinentes en regard de l’environnement. Je veux bien que les salariés soient retenus comme une PI, mais pas leur attente d’augmentation de salaire à mon avis. Sans compter qu’ensuite on ne retient pas toutes les attentes pertinentes des PI pertinentes, mais on détermine celles qu’on va vouloir satisfaire…
Il y a toutefois une exception notable à cette dernière étape de l’article 4.2 de la norme, ce sont les « attentes » de la PI « régulateurs » qui sont d’emblée obligatoires en terme de réglementation applicable à l’entreprise dans le domaine de l’environnement (qu’on creuse plus prioritairement à l’article 6.1.3).
Par ailleurs (pour Mcrusazia) il est question de déterminer les attentes de ces PI envers l »entreprise, et non pas de déterminer les attentes de l’entreprise envers ces PI…
A+
Thaumasia, ce déménagement de la production d’un site sur un autre (préparé en terme de conduite de projet j’espère bien) ne serait pas une occasion de déterminer et traiter les risques et opportunités qu’il peut induire ? Il me semble que c’est une formidable source d’opportunités mais aussi de risques nombreux même si les processus de production ne changent pas.
-
AuteurMessages