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Bin… tu as dit que l’entreprise n’avait qu’une certification, j’ai fait la véritable erreur de penser qu’elle n’avait qu’un SM. De plus en 2016 l’ISO 45001 que tu as évoquée n’existait pas. Tu confirmes qu’elle a un SMQ, un SMS&ST et un SME, ok, pourtant tu as indiqué que l’entreprise « voulait passer à ces normes » (ISO 14001 et 45001 il me semble). Mais si elle a un peu fait fonctionner ces SM ça devrait aider ton état des lieux (tu trouveras plus de matière ou de fonctionnement minimum) pour une projection en « SMI ».
En tout cas il est classique que des entreprises se dotent de SM mais que « des choses ne soient plus actualisées » comme tu dis. Je suspecte alors (caricature) qu’elles voient les SM comme un gros classeur de documents prenant la poussière sur une étagère ou dans un ordi, dont on confie périodiquement le dépoussiérage à un stagiaire, particulièrement à la veille d’un audit de suivi de certification ou de re-certification… Ce n’est pas très sain pour l’entreprise mais ça peut-être une bonne expérience pour le stagiaire.
SMI QSE : la réflexion de fond est tout de même la question de « l’intégration » des compétence dans les rouages du SM. J’ai déjà évoquer la « politique ». Mais, autre exemple, on a beau établir un processus « intégré » de détermination-gestion de la conformité réglementaire, pour son application on se retrouve au pied du mur de la désintégration… Non ? D’autant que souvent de l’intégration on attend de l’économie, par exemple en espérant peut-être qu’une revue de direction « intégrée QSE » dure moins longtemps que trois revues de direction dédiées tout en étant des résultats aussi pertinent… Est-le cas ?
(avec ce dernier alinéa, j’interroge ceux qui sont bien avancés en SMI QSE)
Confusément j’aurais tendance à ne miser surtout « l’intégration » que lors des occasions de « détermination des changements » (nouvelle procédure, nouvel atelier, nouveau perces, nouveau produit…). Alors les instruire conjointement selon le triple point de vue QSE est très pertinent.
A+
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Désolé, je ne suis pas en situation et ne prendrai donc pas le risque de commenter ta grille car je ne suis pas dans ton contexte (par exemple je ne peux pas faire la revue documentaire préalable qui infléchit un audit) et que ma pratique des audits de SM ne m’amenait pas à établir de telles grilles par processus.
Le site Qualiblog a un article sur l’audit de processus.
A+
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C’est très simple Chaimae, pour le coup je te conseille de suivre la bonne option du site B… les référentiels ISO de SM n’exige pas de « manuel » alors tu peux lire celui du groupe pour en capter des sensibilités, du vocabulaire, qui t’inspireront ou te serviront ainsi qu’à tes partenaires locaux pour élaborer les documents C (comme communs aux deux sites) attendus par les modèles normatifs cibles sans perdre de temps à la rédaction d’un manuel.
A+
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Euh… qu’est-ce donc que « le système HSE » dont tu parles par opposition à un « SMI » vu que ton entreprise n’a qu’un système Q ?
Coté méthode, je t’ai donné un lien vers une autre discussion où je suggère une approche d’auto-évaluation que tu peux suivre. Je ne pense pas que tu aies le temps de commencer par le volet respect de la réglementation : en E et S&ST ça va vite te faire quitter les exigences globales qui forment un SM (45001 et 14001) pour aller te plonger dans deux autres référentiels (code du travail*, code de l’environnement). Si rien de cet ordre n’a été fait dans l’entreprise pour l’instant tu vas y passer trop de temps. Tu dois travailler un état des lieux pour en sortir la proposition d’une structuration des principaux rouages des SM dans cette entreprise (qui a déjà une petite expérience en SM coté Q).
* sa partie IV est à elle-même un SMS&ST qui dispenserait de l’ISO 45001 !
A+
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De toutes façons pour extraire des données d’un truc informatique il faut bien que quelqu’un les saisisse d’abord. Espérons pour toi que les différentes échéances de paiement accordées selon le client soient saisies dans le logiciel de compta (éventuellement sous forme de clé signifiant « paiement à 30j », « paiement à 90j »…).
A moins que ces échéances de paiement soient indirectement liées à des typologies de clients (occasionnels / habitués ; petits ou grands comptes…) déjà codées par ailleurs et extractibles dans/avec ce logiciel. Ces deux derniers cas pourraient aussi servir à faire des extractions par classe de clients et donc par classe d’échéance homogène.
Alors classe par classe tu pourrais conserver ton calcul initial du délai de paiement… Illustration inventée : si tu pouvais sélectionner et extraire les délais de paiement effectifs de tous les « grands comptes » (à qui ton entreprise accorderait un délai de paiement à 90j) tu pourrais pointer les grands compte particulièrement mauvais payeurs…
Qu’en dis-tu ?
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Ok, donc si j’ai bien compris tu travailleras sur le volet « SMI QSE » durant 4 mois pleins (juin juillet aout et septembre). Ca reste court…
A+
Hello !
Tu ne nous as meme pas dit exactement comment tu calcules ces « délais de paiement » pour l’instant…
J’ai l’impression que c’est qqchose comme le nombre de jours passés entre la demande paiement par ton entreprise et la réception du paiement… c’est ça ?
Si c’est bien ça, pour éviter ton probleme il suffit de calculer plutôt ces délais de paiement ainsi : nombre de jours (positif ou négatif) entre la date de réception du paiement et la date limite de règlement accordée au client.
Ceux en en positif sont les mauvais payeurs…
Qu’en dis-tu ?
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Pour te faire une idée de la « conformité » d’un processus aux exigences ISO 9001 il faut forcément s’intéresser à son contenu mais aussi à son environnement. Voir sa représentation de principe dans la fig 1 page VIII de la norme. C’est la prise en compte des exigences de la norme, l’analyse des documents internes, puis la « rencontre » et l’analyse de la pratique réelle de l’entreprise, qui vont guider ta découverte des activités qu’il recouvre pour évaluer la satisfaction des besoins et exigences auxquelles il tend à répondre.
Un audit ce n’est pas qu’une liste de questions de principe établies a priori et valables dans n’importe quel cas.
A+
PS : Camille pour ajouter une PJ à un message de ce forum il faut d’abord émettre un message, puis « l’éditer » pour faire apparaître un champ « Upload Attachements » sous le message, etc…
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Ok Camille pour la durée du stage : de mi-avril à mi-septembre en alternance d’un mois ça te fait 2 mois ou 3 mois de stage en entreprise selon le planning réel. Même 3 mois c’est vraiment (trop) court pour créer un SMI QSE dans une entreprise qui pour l’instant n’a qu’un SMQ (et vient de subir une réorganisation avec forte réduction d’effectif dans le cadre d’un redressement judiciaire).
Justement à propos d’effectif tu n’as pas répondu à mes autres questions minimum « Quelle taille d’entreprise (via l’ordre de grandeur de son effectif résiduel) ? Quel domaine d’activité ? »
J’ajoute : seras-tu la seule ressource pour ce projet ? Y-a-t-il une fonction QSE un peu crédible dans l’entreprise ?
A+
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je re-pose la question de ta durée de « stage » d’une autre manière : tu es en alternance 1mois/1mois durant combien de temps ?
Hello !
Je résume ce que j’ai compris : tu dois auditer la satisfaction des exigences ISO 9001 pouvant passer par le processus achat de ton entreprise, processus qui est exclusivement réalisé par une seule personne dans l’entreprise (un membre de l’état-major).
– Ton entreprise a-t-elle un SMQ structuré selon le modèle ISI 9001 ?
– Tu as créé une grille à partir de certaines exigences ISO 9001, mais aussi de documents internes ?
– Tu vas forcément devoir rencontrer principalement le membre de l’état-major en charge des achats… peut-être découvriras-tu que d’autres personnes interviennent (il y certainement des gens qui expriment les besoins d’achats en amont, d’autres qui les réceptionnent en aval, etc… qui « touchent » donc le processus achat et qu’il faudra aussi rencontrer.
– Tu « vas lui poser », mais aussi lui demander de montrer certains documents, etc pour te permettre de te faire une idée de la « conformité » des achats réalisés / ISO 9001 et doucement internes.
Qu’en dis-tu ?
A+
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J’imagine bien que ce contexte peu favorable soit lourd pour les épaules d’un stagiaire.
>> Quelle durée ce stage ? Quelle taille d’entreprise (via l’ordre de grandeur de son effectif résiduel) ? Quel domaine d’activité ?
Dans le « avec » de ton dernier message tu évoques bien plus qu’un diagnostic QSE de l’exisatnt… tu évoques un projet de structuration et mise en ouvert d’un SMI QSE… Voir ce que je suggère comme démarche générale pour un SM »X » dans mon message d’aujourd’hui 12:26 dans cette autre discussion : https://www.qualiblog.fr/forum/management-de-la-qualite/implantation-dun-systeme-de-management-qualite/
A+
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Tant mieux si ma réponse t’éclaire un peu Camille. Pas étonnant que tu sois peu à l’aise, ce n’est pas si simple ce qu’on te demande (de l’ordre d’un triple audit pour planifier un SMI au fond).
Je ne comprends pas ton second alinéa où tu dis notamment « il faut savoir c’est que l’entreprise a fait faillit il y a quelque temps et ce diagnostic…« :
– Tu voulais dire dire qu’elle « a fait faillite il y a qq temps… » Mais alors cette entreprise fonctionne encore ?
– Ou qu’elle « a fait faire il y a qq temps un diagnoctic« . Quel diagnostic ? Et pourquoi en parles-tu ensuite au conditionnel ?
Je rebondis sur un point de ton message initial selon lequel ton entreprise voudrait « une estimation du travail restant à faire, pour passer à ces normes » (ISO 14001 et 45001) sachant qu’elle n’a pas de SME ni SMS&ST actuellement si j’ai bien compris. Ta formule « travail restant à faire » suggère-t-telle qu’il y a déjà eu du travail de fait en matière de construction de SME ou SMS&ST ?
NB : je parle de construction de SM (là il y a du travail) et non de leur certification (il n’y pas de travail à produire, juste se rendre un peu disponible et régler la facture), il ne faut confondre les deux, or malheureusement je trouve que trop d’entreprises font cette confusion par exemple en ayant bien plus souvent un « projet de certification » plutôt que d’amélioration des performances dans tel domaine de management via la structuration d’un véritable SM selon tel modèle normatif.
A+
PS : dans mon précédent message à propos de SMI j’ai oublié de dire que par expérience je conseille de d’abord créer et monter en compétence « domaine de management normatif » par « domaine de management normatif » puis de pousser l’intégration plutôt que d’intégrer de douveaux domaines de management normatifs dans un SM déjà existant.
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Ok Thaumasia.
FFF, ta première question est-elle vraiment une question ou plutôt une confirmation ? En tout cas dans la discussion dont j’ai donné le lien je suggère un moyen de satisfaire très correctement l’exigence 6.1.2.3 « évaluation des opportunités pour la S&ST et des opportunités liées au SMS&ST ».
A propos de ta seconde question « faut-il aussi prendre en compte la probabilité d’occurrence dans l’évaluation des opportunités ?« , peux-tu localiser dans l’ISO 45001 une telle notion dans l’exigence d’évaluation des opportunités S&ST ou SMS&ST ? D’autant d’ailleurs que la norme ne précise ou suggère absolument aucun critère de cette évaluation des opportunités (pas plus d’ailleurs pour celle des risques).
Sans compter que je me demande ce qu’est la « probabilité d’occurrence d’une opportunité » ! Peux-tu illustrer avec l’exemple d’opportunité pour la S&ST qu’est la pratique d’évaluations ergonomiques des situations de travail dans l’entreprise ?
A+
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Ok Chaimae. Je suis désolé de ne pas comprendre l’articulation de ces entités (pour moi un « groupe » est un montage de plusieurs « entreprises » qui peuvent avoir être de « nationalités » différentes sur le plan juridique et une « entreprise » peut avoir plusieurs « établissements » d’une même « nationalité » juridique / mon envie d’identifier les périmètres des « directions » et « SM » en présence ; mais je ne sais pas par exemple si les « sites » A et B sont dans le périmètre de certification du groupe… ). Mais laissons tomber.
Je vais répondre à ta question me concernant : c’est un peu comme ce que propose mon collègue Thaumasia (par la négociation et/ou l’audit), il s’agit d’analyser, évaluer, auditeur, peser, comprendre… la pertinence des diverses « procédures » d’un « site » ou de l’autre en regard des exigences des modèles normatifs cibles (exemple de cas de figure : une procédure du site A peut être plus pertinente pour la plupart des exigences normatives du sujet sauf sur une ou deux qui sont des points fort de la procédure B, mais aucune des deux ne satisfait telle autre exigence… >> la nouvelle procédure C va prendre plus de A que B, mais prendra tout de même de B et intégrera qqchose que ni A ni B ne satisfaisait pour l’instant). Idem en ce qui concerne leur application effective (sur tel sujet la procédure B peut apporter plus de satisfaction des exigences du référentiel mais n’être en réalité que partiellement appliquée pour je ne sais quelle raison que la procédure C doit dépasser et qu’il faudra faire mettre en application effective autant sur le site B que A).
A+
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