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Je viens de compléter mon avant dernier message (je ne vois pas bien comment les exigences et les actions 8.7 peuvent s’appliquer aux résultats de n’importe quel processus autre que celui de la production concrète des produits ou services proposés par l’entreprise).
Libre à toi de te faire ton idée et à d’autres lecteurs d’apporter leur propre point de vue.
A+
PS : l’extrait que tu donnes c’est un peu comme si dans un livre de recettes
(suite)
Alors je dirais qu’il a mal lu la norme ISO 9001, ses clauses 8.6 et 8.7, son point A2, et la définition d’un élément de sortie de la norme ISO 2000. Certes un élément de sortie est le résultat d’un processus, mais en 8,6 et 8,7 on n’est pas dans n’importe quel processus qu’il s’agit, mais de celui de la production opérationnelle des produits et services délivrés par l’organisme !
A moins que tu n’aies mal compris de quoi parlait le passage du livre en question. Pourrais-tu nous recopier ce passage en le localisant dans le sommaire pour qu’on comprenne sur quoi il porte ?
A+
Hello !
Point 1 : il ne faut pas confondre la « maîtrise des éléments de sortie non conformes » de la clause 8.7 en fin de production opérationnelle (tu as oublié le mot « maîtrise ») et le traitement des non conformités de tous poils de la clause 10.2 dans le cadre général de l’amélioration continue du SMQ. Cette maîtrise 8.7 vise exclusivement les produits ou services eux-mêmes, détectés non conformes à la fin de leur production (voire même chez le client), c’est à dire ceux qui n’ont pas été « libérés » conformes en 8.6. Le but premier de la clause 8.7 est de ne pas mettre en service un produit ou service non conforme. Les actions à engager (a), b), c), d)) sont spécifiques à cette maîtrise et ne collent pas au traitement des NC dans leur généralité (clause 10.2).
Illustration : si tu fabriques des pantalons et que tu détectes en sortie de fabrication un pantalon mal cousu, tu appliques la clause 8.7 en traitant le pantalon par les actions a), b), c) ou d). Si tu fais un audit interne et que tu détectes que telles informations documentées ne sont plus conservées alors qu’elle auraient dû l’être, tu appliques la clause 10.2, mais certainement pas avec a), b), c) ou d) de 8.7 !
Point 2 : non.
A+
23 avril 2019 à 14 h 12 min en réponse à : évaluation des opportunités pour la sst (ISO 45001) #17016Hello !
Bouchra, aurais-tu un lien vers une présentation de outil SWOT ? Il ne me semble pas qu’il comporte une « évaluation des opportunités » S&ST (et encore moins des critères). Par contre il ajoute une notion de forces/faiblesses qui viendrait peut-être parasiter cette évaluation (?).
A+
Dans un autre style : http://leclairage.fr/knowledge-base/tm-photometrie/
On y retrouve la norme que je t’ai citée de prime abord : http://leclairage.fr/knowledge-base/norme-declairage-interieur-nf-en-12-464-1-2/
Qu’en dis-tu Amine ?
A+
(suite)
A – Je trouve cette procédure de modification manuelle des documents SMQ sans validation tout à fait détestable. Qu’on trouve un document ainsi annoté et on ne sait pas si l’annotation est valide. Qu’on trouve plusieurs exemplaires du document portant des annotations différentes c’est encore pire… C’est tout ce qu’on veut sauf de la maîtrise de documents !
Je reprends tes trois questions (bien que tu n’aies répondu qu’à la première de mes trois demandes) :
– Que dit la norme en matière de gestion documentaire concernant les modifications des documents et leurs indices ?
>> Relire la norme ISO 9001 (art 7.5 en l’occurence) te répondra exactement (sans risquer ma propre interprétation).
– A partir de combien de modifications doit-on monter en indice ?
>> La moindre modification d’un document en fait une nouvelle version… c’est une lapalissade ! Donc la réponse est 1 modification, sinon on ne maîtrise rien (par contre un nouvel indice peut apporter plusieurs modifications).
– Quel sont les types de modifications qui génèrent une montée en indice ?
>> Toutes les « modifications qui modifient » (pléonasme !) font une autre version du document… c’est la même lapalissade ! (sauf peut-être la simple correction de fautes d’orthographe ou de frappe mais ça peut créer un doute sur la version du document).
– Doit-on utiliser l’alphabet ou les chiffres pour indicer un documents ?
>> La norme ne dit pas ce qu’on « doit » utiliser pour ça, car l’ISO 9001 n’exige pas « d’indice » ! Moi j’aime bien m’en tenir à une date d’application de la nouvelle version (cette date a plus de sens que des lettres ou des chiffres), mais je tiens surtout à la disponibilité maîtrisée des documents « applicables » (à appliquer) dans leur bonne version.
B – Que tes 3 documents (MO machine, Instruction de Travail et Instruction Qualité) soient totalement différents ou pas n’est qu’une question de définition et de pertinence dans la documentation du SMQ de ton entreprise puisque l’ISO 9001 ne dénomme aucun type « d’informations documentées » du SMQ (sauf la « politique »). Libre à chaque entreprise de définir, nommer, structurer et maîtriser ses informations documentées Q à sa guise pour respecter les exigences ISO 9001 de l’art 7.5.
Je reprends ta question sur ces documents : Un MO machine, une IT, sont-ils des IQ ?
>> Donne-moi la définition de ces 3 types de documents dans ton entreprise et je pourrais te répondre.
Qu’en dis-tu ?
A+
Hello !
Christexp, tes questions visent le référencement de documents, je vais commencer par répondre à ta 1ère question ainsi :
1- Peux-tu indiquer quelle est la norme que tu évoques en nous donnant sa référence ?
2- Peux-tu indiquer quelle est l’exigence de cette norme qui « en matière de gestion documentaire concerne les modifications des documents et leurs indices » ?
3- Et au fond peux-tu m’éclairer sur un détail troublant : comment peux-tu demander ce « que dit la norme » que tu sembles utiliser mais sans pouvoir répondre à cette question par toi-même ? Pour savoir ce qu’elle dit Il suffit de la lire tout simplement
Quand tu auras identifié (pour nous) et relu (pour toi) cette exigence il sera très facile d’échanger sur sa compréhension et son application.
A te lire.
PS :
4- Idem qu’en 2 pour pouvoir répondre à ton autre sujet : quelle est l’exigence de la norme en question qui t’amène à dire que « des modes opératoires machine ou des instructions de travail doivent être présents dans les ateliers » ? Mais je peux te répondre tout de suite que derrière les termes « mode opératoire machine », « instruction de travail » et « instructions qualité » il y a littéralement des choses différentes car tout mot a son sens…
Voir NF EN 12464-1 je pense.
18 avril 2019 à 7 h 11 min en réponse à : Management de processus et management par les processus #17009(suite)
Bin euh… si tu veux Lilya, mais tout ça est très conceptuel… Même dans une vision très classique de l’entreprise les membres d’un « service A » ne travaillent pas exclusivement « entre eux… Il y a toujours collaboration avec d’autres « services (B, C, D…) apportant ou attendant des choses du service A (ce qui rappelle la définition d’un « processus »). Par ailleurs dans bien des « cartographes de processus » on lit beaucoup de noms de processus qui font penser à des « services » très classiques*). On pourrait faire le test avec les libellés** des processus de ton SMQ. Et on n’a jamais vu un DRH être désigné « pilote du processus de conception du produit », dans ce rôle on trouve plutôt quelqu’un de bien placé dans un « BE » ou approchant (exemple de principe).
* ex : direction, comptabilité-finances, RH, R&D, production, marketing-ventes, achats, maintenance, logistique…
** peux-tu nous les lister ?
Je crois que c’est plutôt une histoire de concepts utiles selon ce dont on parle… Un service c’est un chef et une équipe regroupés dans des bureaux voisins ou un open-space. Tandis un processus c’est une mécanique délocalisée figurant la transformation d’éléments d’entrée en éléments de sortie. Mais un chef de service et son équipe transforment tout autant des éléments d’entrée en éléments de sortie. Et par exemple si une entreprise quitte des locaux inadaptés à son évolution pour emménager dans d’autres locaux plus adaptés, elle va « déménager » ses services mais pas ses processus…
A+
17 avril 2019 à 16 h 05 min en réponse à : Management de processus et management par les processus #17007Hello !
Je comprends ton descriptif (même si à la fin tu vas jusque à la disparition de la verticalité, donc disparition de la matrice dont tu parles, ce qui signifie à terme simple remplacement d’un organigramme par autre…). Si je prends ton illustration, tu me dis en gros qu’avant on avait les services X,Y,Z, que maintenant on a une matrice entre les services X,Y,Z et les processus K,L,M transverses aux services, et tu projettes qu’à terme il ne restera que les processus K,L,M (management par les processus)… La « cartographie des processus » ferait disparaître « l’organigramme des services » ?
Ok, en fait je croyais que tu avais d’éventuelles billes précises et « autorisées » sur la perspective d’une prochaine évolution de l’ISO 9001 dans cette direction. Mais je vois que ce n’était pas ce que tu voulais dire.
A+
16 avril 2019 à 17 h 52 min en réponse à : Management de processus et management par les processus #17005(suite)
Lilia, qu’est-ce qui te fait pressentir* cette évolution ISO de « l’approche processus » au « management par les processus » ? Tu as des billes « sûres » ? En l’état ISO s’en tient à l’approche processus qui sous-tend le management d’un domaine X…
Mais moi je veux bien et du coup au lieu de « pilote » on pourrait dire « manager de processus »…?
* c’est possible, venant personnellement du management S&ST voire E, vers la fin des années 90 je m’interrogeais déjà sur la réelle pertinence de l’exigence d’un « manuel Q » dans l’ISO 9001 (alors qu’on n’avait pas ce genre d’exigence en S&ST ou E). Et l’ISO 9001:2015 est arrivée, libérée de ce poncif…
A+
(suite et fin ?)
Il faudrait identifier QUI dans l’entreprise aurait le pouvoir :
– de décider les moyens de changer les choses (sur le plan informatique ?) s’il tu arrivais à le convaincre qu’un autre indicateur, pertinent des « délais de paiements » mais extrait par l’informatique serait profitable à l’entreprise (dans le cadre SMQ ou pas),
– ou de décider de laisser tomber cette « moyenne globale » dans le cas contraire (et de te faire travailler sur des choses utiles…).
Mais si tu sens que « ON » y tient beaucoup à cet indicateur inutile sans améliorer sa pertinence ni vouloir l’abandonner, alors en tant que stagiaire fais bien ce qu’on te demande après avoir dit toutefois que tu t’interrogeais sur les modalités et la pertinence de son son exploitation.
A+
16 avril 2019 à 13 h 02 min en réponse à : Management de processus et management par les processus #17001Hello !
Attention les normes ISO de SM ne parlent pas du tout de « management par les processus » ni de « management des processus » ! Mais je suis assez en phase avec toi au fond.
« L’approche processus » est une orientation générale du développement d’un système de « management ». Les normes de SM poussent donc à la détermination des processus nécessaires et en interaction dans le SM.
Partant de là on peut confier le « management » (pilotage, gestion, direction, responsabilité…) de chaque « processus » du SM à un acteur* de l’entreprise. C’est d’ailleurs cohérent avec le point e) du point 4.4.1 ISO 9001 par exemple.
* Personnellement je préfère parler de « pilotes de processus » (en déduction de point 0.3.1 ISO 9001 par exemple).
Donc parlons plutôt de « l’approche processus » qui guide la structuration d’un SM et du « pilotage des processus » sur la base des responsabilités et autorités attribuées par la direction pour la bonne réalisation des processus en question.
Qu’en dis-tu ?
A+
(suite vivante)
Je me permets de reprendre ton message pour t’aider à y voir clair :
– Ce n’est pas un « service » qui est certifié « ISO SMX », mais c’est le SM d’une entreprise (je dirais même le SM de la direction).
– Un « service » peut tout à fait mener son activité X en se basant principalement sur une approche de conformité réglementaire plutôt que sur une conformité normative de SM. Dans un message précédent j’ai d’ailleurs noté en matière de management S&ST la partie IV du code du travail est un SMS&ST. C’est moins évident en Environnement. En Q, faute de corps réglementaire dédié, la stricte approche réglementaire est peu pertinente à exploiter. C’est une des différences Q / SE.
A+
(suite suivante)
Mariion je ne comprends pas que tu dises que « rien n’est disponible dans le logiciel de compta » mais qu’il semble néanmoins que « différentes échéances soient rentrées dans le système informatique« . C’est curieux qu’on saisisse des données dans un système informatique et qu’on ne puisse pas les exploiter ensuite. De plus tu dis que « ces échéances ne sont pas forcément en accord avec la réalité du choix du client« . Mais alors qui fixent les bonnes échéances et les échéances bidons ? Et à quoi sert-il de les rentrer dans le système (échéances bonnes ou bidons) si on ne peut pas s’en servir dans le système. C’est très curieux tout ça.
Je fais le pronostic que cette « moyenne des délais » ne variera guère et que cet « indicateur » ne sera donc pas une bonne alerte, autant dire qu’il sera inutile. Et si une dérive significative se manifestait il faudra de toute façon se palucher les règlements de la période en détail (avant et pendant la dérive) pour tenter une analyse du phénomène et le traiter. Alors autant se fixer d’emblée une procédure manuelle de repérage à vue des paiements retard excessif (plutôt sur de grosses factures et plutôt par les chargés d’affaires que par la compta) et les traiter ponctuellement… La question revient à savoir comment actuellement on peut repérer les impayés significatifs.
Soit on choisit un indicateur pertinent et il faut se donner les moyens de l’établir, sinon on le laisse tomber…
A+
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