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Hello !
Bon alors, que la DDM soit datée en jours ou en mois, la solution raisonnable à ton problème de base (si j’ai bien compris) est de garantir par contrat 8 mois de DDM et de les marquer à 9 mois !
A+
Hello !
Remarques perso :
– A mon avis aucun élément du management d’une entreprise ne peut être LA « clé » du management. Il vaudrait peut-être mieux voir la chose à l’inverse et se demander si tel élément ne serait pas habituellement UN maillon faible du management d’un domaine.
– La communication interne (et la sensibilisation du personnel) est un élément commun des managements Q S et E. Mais en terme de « clé » le management S&ST a une « clé » supérieure à la communication interne, c’est la consultation et la participation du personnel au management S&ST (celles-ci étant de l’orde du leadership).
– Tu n’envisages que l’option d’un unique Sce « communication-marketing », ça peut gêner pour répondre (la communication interne qui t’intéresse n’est habituellement pas le propre d’un Sce marketing). D’autant que la communication interne n’est pas forcément un « service » mais peut être une simple fonction de « chargé(e) de communication » dans un « service » ayant une autre finalité.
A+
Hello !
Oui bien sûr, même si je pense personnellement que le format et le rythme de la certification* ne doivent surtout pas primer sur la démarche d’amélioration du management de la Qualité (ou autre) de la direction. La certification n’est pas l’objectif d’un SM (ce n’est même pas une exigences des normes de SM). Et tu verras que tu pourras actualiser ton SMS plus rapidement que tu ne le crois.
* sinon de toute façon tes deux certifications ne seront jamais synchrones… ce serait bête.
A+
Hello !
Peut-être faudrait-il partir du texte juridique ou de l’article du code de l’environnement (ta question n’est pas une question de « Qualité ») qui impose ces bacs de rétention pour peut-être identifier son voler sanctions en cas d’infraction (ou au moins trouver une piste vers l’aspect sanctions..). Peux-tu identifier précisément l’obligation réglementaire en question ?
A+
12 novembre 2019 à 16 h 26 min en réponse à : Exigences du système de management des services #17672Hello !
Un SMQ peut s’intégrer facilitent sur la base d’un SMS déjà existant (ca rue sont deux systèmes « Q »). Mais c’est moins évident sur la base d’un SME ou d’un SMS&ST par exemple.
A+
11 novembre 2019 à 22 h 00 min en réponse à : Exigences du système de management des services #17669(suite)
Que la structure de l’ancienne version de l’ISO 20000-1 ne soit pas du type HLS n’empêche pas que les éléments de ton SMS (processus, documentation…) puissent être « regardés » selon la structure de l’ISO 20000-1 actuelle (cette histoire de HLS ne compromet pas mon message précédent). La structure HLS ne change pas radicalement les exigences internes des normes de SM.
Tu peux tout autant mener un projet SMQ ISO 9001 en exploitant au mieux les éléments de ton SMS. Mais moi à ta place j’en profiterais pour « accélérer » l’évolution du SMS vers l’actuelle l’ISO 20000-1 (il ne va pas en être transfiguré). D’ailleurs lors des audits de suivi du SMS j’aurais tendance à demander qu’ils se fassent sur la version actuelle de la norme ISO 2000-1.
A+
(suite)
Juste pour ce qui est de ton « objectif ici est d’accroitre tes connaissances dans le domaine du QHSE, plus particulièrement la Qualité car c’est le système le plus basique et j’aimerai avoir une bonne base« , cette formulation m’intrigue un peu. Je n’en suis pas sûr mais j’ai un peu l’impression qu’il confond peut-être les connaissances de fond* en matière de Q, S&ST ou E et celles relatives à des normes de systèmes de management. Or un SM n’est qu’un outil d’amélioration des performances de l’entreprise dans tels de ces domaines mais qui n’apporte aucune connaissances concrète dans le domaine managé. Ou autrement dit une entreprise est bien mal partie si elle maîtrise telle norme de SM mais sans avoir de connaissances et compétences dans le domaine de management correspondant. Tandis qu’une autre peut avoir d’excellentes connaissances compétences et résultats dans tels de ces domaines sans avoir la moindre connaissance et pratique d’un SM (dans le sens norme voire certification).
* connaissances techniques, scientifiques, juridiques, etc… en Q, S&ST, E… etc.
Accessoirement tu dis que le SMQ normalisé est le plus basique, je dirais simplement que c’est plus connu car le plus répandu (de tout temps les entreprise se sont généralement bien plus préoccupées de leurs intérêts commerciaux que de leurs effets sur la S&ST de leur personnel ou sur l’état de l’environnement par exemple. Mais les autres SM normalisés sont tout aussi basiques en fait puisqu’ils ont la même structure et n’apportent pas plus de connaissances et compétences dans leurs domaines respectifs.
A+
Hello !
Pour ce qui est de mettre en place un Système de Management (quelque soit le domaine de management « X » et la norme de SM visée) voici selon quelles grandes lignes il faut aborder le sujet selon moi (validées par expériences personnelles) :
– Voir d’emblée l’intégration du modèle normatif de SMX dans l’entreprise comme un « projet » de l’entreprise à mener par la direction en mode « conduite de projet » (c-à-d une petite équipe projet, un budget, un planning d’actions, de la comm, etc… à la maille de l’entreprise). Ce qui nécessite une décision et un suivi de la part de la direction…d’autant qu’elle aura aussi des tâches à réaliser en cours de projet.
– Commencer par une découverte-compréhension-appropriation des exigences du modèle normatif de SMX par l’équipe projet en se faisant au minimum un atelier de lecture et d’analyse détaillée de la norme, voire bénéficier d’une formation sur la notion de SM et sur la norme visée (et/ou de manière opportuniste à travers le point suivant).
– Faire de toutes façons un état des lieux initial des pratiques actuelles de l’entreprise dans le domaine X sous la forme d’un véritable « audit » en utilisant la norme de SMX comme « référentiel d’audit »… (disons qu’on fait un audit du SMX « natif » de l’entreprise, car l’entreprise manage déjà le domaine X d’une manière ou d’une autre, même si c’est d’une manière empirique). Cet audit est bien plus pertinent que l’inutile « audit à blanc » à la fin du projet…
– Ce audit permet d’identifier -1- ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), -2- ce qu’elle fait déjà mais pas correctement (à ajuster par le projet) et -3- ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira l’élaboration de sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaires à la structuration et la mise en oeuvre du SM = planning des tâches avec responsables et jalons), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser l’audit initial en question par un consultant compétent en SMX en prévoyant à son CdC qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera une sorte de formation minimum ou complémentaire à celle évoquée plus haut).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant au passage les acteurs des principales fonctions concernées par les processus X ainsi consolidés ou créés, et lancer peu à peu le SMX avec leur participation initiale et maintenue ensuite.
NB : créer et lancer un SMX prend raisonnablement de l’ordre d’une année.
A+
10 novembre 2019 à 18 h 25 min en réponse à : Exigences du système de management des services #17665Hello !
Ghaith, tu parles de deux référentiels mais tu n’en cites qu’un seul… il faut sans doute supposer que l’autre c’est l’ISO 9001.
l’ISO 20000-1 est en fait un modèle de système de management qualité propre à la fourniture de services, proche de et donc très compatible avec l’ISO 9001 (dont même structure HLS* que ISO 9001 et plein d’autres SM). Que ces deux normes visent la satisfaction des clients facilite grandement ton projet. Au fond il ne s’agit même pas vraiment d’une véritable « intégration » comme ce serait plus laborieusement le cas « d’intégrer » un SMQ avec un SME existant par exemple (pour obtenir un SM unique). ISO 9001 vise la fourniture de produits et/ou de services de manière générale, ISO 20000-1 vise plus spécifiquement la fourniture de services.
* L’ISO confirme même « La structure (c’est-à-dire l’organisation des articles et des paragraphes), la terminologie en 3.1 et une grande partie des exigences (de l’ISO 20000-1) sont issues de l’Annexe SL du Supplément ISO Consolidé aux Directives ISO/IEC, Partie 1, également dénommée structure de niveau supérieur (HLS) utilisée pour toutes les normes de systèmes de management. L’adoption de la HLS permet à un organisme de s’aligner sur plusieurs normes de système de management, ou de les intégrer. Par exemple, un SMS peut être intégré dans un système de management de la qualité basé sur l’ISO 9001. »
Note perso : un SMS et un SMS&ST sont deux SM bien différents.
J’oserais même dire qu’un fournisseur de services informatiques déjà doté d’un système de management ISO 20000-1 n’a guère besoin de chercher à le faire bénir aussi ISO 9001 (à moins que par ailleurs l’entreprise vende également des produits).
Dans un premier temps tu peux confronter les exigences de SMQ ISO 9001 à ce dont tu disposes déjà avec ton SMS ISO 20000-1 et voir ainsi ce qui te manquerait vraiment… pas grand chose probablement. Tu pourrais même peut-être oser te lancer directement dans une certification 9001 qui sait et c’est l’auditeur qui ferait le travail !
Si tu ne veux pas envisager l’intégration pure et dure des deux SM (SMS et SMQ) il te suffira de « dédoubler » si j’ose dire les éléments existants que tu récupères du SMS pour les faire apparaître dans la création de ton SMQ…
Qu’en dis-tu ? A+
PS : ton entreprise ne fournit-elle que des services informatiques ou pas ?
Impec ! Bonne continuation.
PS (curiosité) : pourras-tu me dire les pH que tu vas obtenir ?
Ton produit est donc un mélange en fait de deux substances chimiques. Sa version « brute » n’est pas très concentrée (mais danger d’irritation toutefois)… Si fortement dilué pour son utilisation il ne reste pas grand chose de ces dangers à mon avis… ça devrait te permettre de relativiser ces risques d’irritation au poste(s) où il est mis en oeuvre (à part la phase de préparation). Tu pourrais aussi te « rassurer » en mesurant l’acidité (pH) pour le composant « acide » de la dilution. Passe un coup de fil à la Carsat pour valider.
(suite)
Le nom « dégraissant phosphatant » est l’expression d’une fonction technique, ce n’est pas le nom d’une substance chimique dont le classement et l’étiquetage sont déterminés selon le règlement CLP… Des noms comme « 2-butoxyethanol » ou « acide phosphorique » sont des noms chimiques.
As-tu sa FDS ? Quelle est sa composition ? Quelles sont ses phrases H ? As-tu « recalculé » sa concentration d’utilisation en poids ?
Sinon oui s’il est tellement peu concentré qu’il passe en dessous du % en poids* le concernant pour moi ton produit n’est plus « classable » dangereux CLP. Mais c’est curieux qu’à une telle dilution il soit efficace.
* NB : % volume ou poids, c’est sensiblement différent, par exemple l’acide phosphorique a une densité quasi double de celle de l’eau.
Quand tu auras bien toutes les billes, n’hésite pas à solliciter le Sce Prévention de ta Carsat pour confirmation.
Tu as raison, en documentation il y a le nécessaire imposé par la norme + le nécessaire apprécié par l’entreprise (7.5.1). Personne n’a parlé de minimum (ni de maximum du coup). Et la gestion (7.5.2) et la maîtrise (7.5.3) de cette documentation sont aussi des exigences (7.5.2).
PS : c’est bien en poids que ta faible concentration doit être valorisée puisque que le produit est liquide. Tu n’as pas dit quel est ce produit.
Hello !
Tu as raison Thaumasia à propos des « procédures » puisque l’ISO 9001 n’en demande plus aucune* (cf simplification-généralisation grâce à la notion d’informations documentées). Ce n’est peut-être pas un véritable « apport » vu que le nombre d’exigences documentaires* obligatoires reste bien supérieur à 6 ? (tout en sachant qu’on peut grouper, si cohérence, telles informations dans un même document)
* En fait maintenant la documentation des SM ISO vise plus à prouver la mise en œuvre des processus et leurs résultats qu’a décrire la manière(s) dont on s’y prend. C’est peut-être ça la principale évolution documentaire de ces normes ISO.
A+
PS, liste des informations documentées obligatoires dans l’ISO 9001 v 2015 (liste trouvée sur internet, cette présentation est assez correcte j’imagine mais chacun pourra la vérifier) :
- Le domaine d’application de l’organisme (§ 4.3)
- Éléments de preuve nécessaire la mise en oeuvre des processus et la démontrant (§ 4.4.2)
- La politique Qualité (§ 5.5.2)
- Les objectifs qualité (§ 6.2.1)
- Éléments démontrant l’adéquation des ressources pour la mesure et surveillance et les processus mis en oeuvre (§ 7.1.5.1)
- En cas d’absence d’étalon (§ 7.1.5.2), les informations concernant l’étalonnage ou la vérification (§ 7.1.5.2)
- Preuves des compétences (§ 7.2)
- Les documents d’origine externe (§ 7.5.3.2)
- Les éléments de preuve de conformité (§ 7.5.3.2)
- Exigences relatives aux produits et services (§ 8.2.3)
- Les éléments pouvant démontrer que les exigences relatives à la conception et au développement ont été satisfaites (§ 8.3.2 et 8.3.4)
- Modif. des exigences relatives aux produits et service (§ 8.2.4) ET les modifications de la conception et du développement (§ 8.3.6)
- Critères, évaluation, résultats des évaluations pour les produits et services fournis par prestataires externes (§ 8.4)
- La traçabilité des éléments de sortie (§ 8.5.2)
- Informations sur les dysfonctionnements, altération de la propriété du client ou des prestataires externes (§ 8.5.3)
- Les modifications liées à la production ou à la mise en oeuvre du service (§ 8.5.6)
- La libération du produit ou service (§ 8.6)
- Les éléments non-conforme (§ 8.7.2)
- Preuve des résultats des mesures et surveillance (§ 9.1.1)
- Preuve de mise en oeuvre des audits internes (programme, planification, réalisation, suivi, …) – (§ 9.2)
- Éléments de sortie de la revue de direction (§ 9.3.3)
- Preuve des non-conformité et des actions correctives menées (§ 10.2.2)
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