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Hello !
Quel détour aberrant que de louer l’ingéniosité (?) d’un être
êtrehumain qui respire sans que le modèle de SMQ ISO 9001 ne l’exige… ceci pour prétendre illustrer qu’on puisse lire ce qu’on veut dans cette norme de SMQ ?Ses versions précédentes exigeaient que la documentation d’un SMQ comporte le traditionnel poncif (en qualité) du « manuel » (b) de 4.2.1 version 2008) dont le contenu était tout à fait défini (4.2.2 version 2008). Sa version actuelle (2015) a abandonné cette formalité. C’est simple, mais ça dérange les vieux réflexes. Je comprends néanmoins qu’il soit difficile pour un prestataire d’oublier cette exigence dépassée alors qu’il continue à proposer une vidéo sur le sujet.
Mais chacun est libre de documenter son SMQ en prenant ou pas l’ISO 9001 actuelle comme référentiel, ou même une de ses versions antérieures. Son application est volontaire. Ce qui est plus contestable c’est de maintenir ou d’induire chez les autres une lecture rétrograde de la version actuelle.
A+
1 février 2019 à 15 h 28 min en réponse à : Revue des exigences relatives aux produits et services #16642Je crois que j’ai largement répondu dans mon message de 10h22. « Les exigences de la prestation sont REVUES, onfirmées, validées et approuvées par les clients lors de l’élaboration des contrats avant passation des commandes pour acquisition des articles »… donc pas besoin de recommencer la revue plus tard à chaque livraison de ces contrats.
1 février 2019 à 13 h 11 min en réponse à : Revue des exigences relatives aux produits et services #16640(suite)
Non je ne vois pas la justification de faire une « revue des exigences » (8.2.3 ISO 9001) à chaque livraison… Cette revue intervient plutôt en amont de la conception des produits ou services proposés aux clients, et non pas directement liée à leur livraison (je dirais que c’est trop tard).
Impec !
Hello !
Ton message n’a pas l’air de soulever l’enthousiasme des foules alors je tente quelques réflexions pour te répondre Alfred.
1- Tu dis que tu dois « préparer le SMQ au renouvellement du certificat pour décembre 2019 ».
>> Il n’y a rien de tel à préparer… L’auditeur de certification « visitera » le SMQ de ton entreprise dans l’état où il sera en décembre et c’est tout ! Par contre ton entreprise doit gérer et améliorer son SMQ selon les exigences de la norme ISO 9001.
2- A propos de « finalité et orientation stratégique » de ton entreprise « on » (qui donc ?) te renvoie aux notions de « raison d’être et missions ». Et du coup tu demandes pourquoi la norme ne parle t-elle pas de missions en lieu et place de finalité.
>> La question ne se pose pas, le modèle du SMQ de ton entreprise c’est l’ISO 9001, ce n’est pas qu’en dit ce « on ». Au passage je dirais personnellement que je ne connais qu’une véritable finalité à toute entreprise c’est celle de faire du profit.
3- Si tu n’arrives pas à formuler correctement la finalité de mon entreprise, comment déterminer correctement ses enjeux ?
>> Il n’est pas demandé de formuler cette finalité. En tout cas la détermination des enjeux externes et internes pertinents de l’entreprise relève véritablement de sa direction, bien plus que du fonctionnel qualité. En tout cas difficile de te proposer quoi que ce soit sans être en situation dans ton entreprise. Je ne peux que t’inviter à relire les trois « notes » de l’article 4.1 de la norme.
4- Elle (ISO 9001) demande ensuite de déterminer la finalité (singulier) de l’entreprise.
>> C’est faux, la norme ne comporte pas cette exigence.
5- … la norme ne sait elle pas qu’une entreprise peut avoir plusieurs missions ou activités ?
>> La question ne se pose pas plus qu’au point 2. Ton référentiel c’est la norme ISO 9001 bien plus que tes « conseils ».
6- C’est quoi l’orientation stratégique d’une entreprise ? Comment la verbaliser de façon simple pour qu’elle soit facilement assimilable par le personnel ?
>> Ma réponse est du même genre qu’au point 3, ce sont surtout les enjeux qu’il est demandé de déterminer, pas plus l’orientation stratégique que la finalité de l’entreprise. Il n’est donc pas particulièrement envisagé que cette stratégie soit forcément communiquée au personnel (je pense qu’il est plus pertinent de lui communiquer des aspects SMQ bien plus concrets).
7- Comment peut-on surveiller ces informations, une fois documentées ? Comment fait-on une revue de ces informations documentées ? Quels sont les dispositifs qu’on peut mettre en place pour exécuter la surveillance et la revue de ces informations documentées ?
>> Il n’y a absolument pas d’exigence de documenter cette finalité, cette orientation stratégique, ou ces enjeux dans le SMQ (d’autant que ton SMQ doit être proportionné à ta taille de ton entreprise). Néanmoins la direction peut tout à fait vouloir documenter ses enjeux externes et externes pertinents pour son SMQ. Le « dispositif » de revue de ces enjeux c’est typiquement la revue de direction (b) de 9.3.2 de la norme). Je rappelle au passage, en cohérence avec ma réponse 3, que cette revue n’est pas menée par le fonctionnel qualité mais par la direction. La boucle est bouclée.
Qu’en dis-tu ?
A+
1 février 2019 à 11 h 22 min en réponse à : Revue des exigences relatives aux produits et services #16635Hello !
Bin… euh… tout ça est un peu flou. Quelle est la durée du contrat en question ? « Les livraisons du seul service fourni » (je reprends tes mots Amine) sont-elles répétitives à l’identique, variables, évolutives ? En fait quel est donc le genre de « service fourni »…?
En tout cas même si est de toute façon adapté de faire une « revue des exigences relatives aux produits et services » au moins pour le renouvellement du contrat, il faut néanmoins qu’en cours de contrat l’entreprise soit en mesure de réagir aux éventuelles évolutions des exigences explicites du client (a) de 8.2.3.1 ISO 9001) et d’assurer une veille sur les éventuelles évolutions d’autres exigences que doit considérer l’entreprise au bénéfice de son client (b) à d) de 8.2.3.1 ISO 9001… quitte à prendre en compte ces évolutions dans un avenant au contrat en cours.
En résumé il faut au moins une revue lors le renouvellement du contrat et des revues occasionnelles en cours de contrat déclenchées par la veille ci-dessus, mais probablement pas à chaque livraison (sauf bien sûr si chaque livraison est « originale » ; d’où mes questions initiales pour mieux comprendre ton cas).
D’autres avis ? A+
De mes « écritures » tu en trouveras dans le forum PrevInfo.net qui est plus branché S&ST que Qualiblog (blog plus orienté Q). A+
(en guise de Post Scriptum…)
Ci-dessous un lien vers ma cartographie des critères qui s’imposent et/ou des outils pertinents (gratuits) pour une EvRP objective et conforme. Mais les logiciels du marché n’utilisent pas* souvent ces critères et rares sont ceux qui intègrent ce genre d’outils…
https://www.previnfo.net/viewtopic.php?topic=18633&forum=46
* pas plus que la trop fameuse matrice « Probabilité-Gravité d’un éventuel dommage », dont beaucoup d’entreprises se servent pour leur EvRP (ainsi qu’un certain académicien), alors qu’elle est tout à fait subjective, imprécise, et non reproductible (ce n’est pas un outil d’analyse-évaluation des risques professionnels).
A+
Nejla, tu as tout ce que tu veux ?
Remarque : ISO 45001 comporte une vingtaine d’exigences d’informations documentées (sans compter celles jugées nécessaires par l’entreprise elle-même). ISO 9001 un peu plus et ISO 14001 un peu moins. Quelques unes de ces exigences sont identiques dans les trois modèles (oeuf corse !).
(suite)
TDC (payant) n’est pas le pire car autour d’un module d’EvRP « principal » (que je dirais non pertinent, cf mon objection de fond dans mon message précédent), il commence timidement à agréger deux modules accessoires d’EvRP spécialisées (risques chimiques et psychosociaux, il faudrait ajouter les manutentions, le bruit, le risque électrique…).
Il faudrait un jour développer un logiciel « inverse » si j’ose dire, c-à-d un logiciel comportant une série de modules spécialisés pertinents servant autant que possible l’EvRP des différents types de risques professionnels, avec éventuellement un module « accessoire » assurant la synthèse des résultats des modules spécialisés en terme de simple hiérarchisation (si tant est que cette hiérarchisation ait vraiment du sens).
En ce qui concerne l’EvRP chimiques pour moi l’outil (gratuit !) c’est SEIRICH (INRS).
A+
Hello !
Désolé, même payant je n’ai rien à te proposer de pertinent… Je n’ai encore jamais vu un logiciel qui prenne en compte les déterminants typiques des différents types de risques professionnels (notamment leurs critères réglementaires d’EvRP, ou normatifs à défaut, qui « s’imposent » quand ils existent).
A+
PS : tu pourrais aussi poser ta question dans le forum de PrevInfo.net… tu élargiras peut-être cette recherche S&ST.
Oui, tu peux même dire que pour son SMQ ton entreprise va déterminer des communications adaptées à ses parties intéressées externes et internes dans le cadre de l’article 7.4 du modèle ISO 9001 (où il n’est pas question de « manuel » ). A+
PS : et alors telle « partie intéressée externe » sera bien plus réceptrice de ce que ton entreprise lui dira en ligne avec ses besoins et attentes (exigences ?) cf 4.2 de l’ISO 9001… que de se palucher un « manuel qualité » rétrograde…! C’est tout l’intérêt et la difficulté de ce modèle sur ce point.
(suite)
Kleine, en regard des exigences du modèle ISO 9001, le « manuel qualité » n’a plus de référentiel (pour ISO 14001 il n’a jamais été exigé, et idem pour ISO 45001 par la force des choses). Discuter aujourd’hui d’un manuel qualité n’est donc plus une notion ISO 9001 exploitable pour échanger ou se comprendre en termes de finalité ou de contenu (sauf pour les qualiticiens fonctionnant au rétroviseur). C’est un peu comme si je te proposais de débattre de « l’icône qualité » de nos entreprises sans qu’on sache ce que c’est.
Par contre, puisque que tu me parles de « support de communication », dans le cadre des exigences ISO de communication interne et externe pertinente pour le SMQ (idem en SMS&ST ou SME) l’entreprise doit structurer sa communication (7.4). Et là on a un petit référentiel-guide, qui nous amène forcément à adapter notre communication selon les cibles (les parties intéressées externes ou les différents acteurs internes de l’entreprise). C’est utile mais ça passe par des actions adaptées donc des supports différents (et c’est tout autre chose que le sacro-saint « manuel qualité » monolithique d’une époque…). L’ancien manuel du SMQ est « inutile » mais pas les communications (ciblées) sur le SMQ.
Je t’encourage à réviser dans ce sens (pour ne pas dire abandonner) ton « manuel » à l’ancienne et à mûrir des communications sur ton SMQ qui soient adaptées à tes choix de communication. C’est le sens de mon précédent message.
Qu’en dis-tu ?
Hello !
L’Académie a parlé, bravo. Je suis bien d’accord avec toi Thaumasia (cf ton exemple), nombre de « politiques » qualité ou autre d’ailleurs sont assez stériles, souvent passe-partout, rédigées par des fonctionnels de la fonction qualité ou autre (internes ou externes) et assumées du bout des lèvres par les directions car n’étant pas les leur en réalité (et il n’y aucune raison qu’il en soit autrement pour un éventuel et prétendu « engagement » écrit de la direction).
En audit de SM ou pas j’ai souvent croisé des politiques qui au fond ne disaient rien de l’activité, du contexte, des envies et problématiques Q ou autre de l’entreprise, bref qui ne transpiraient rien d’autre de l’entreprise que son logo (idem du coté des certificats de SM mais c’est une autre histoire). A part le logo ces politiques sont tout à fait interchangeables d’une entreprise à une autre.
Je pense que l’exigence d’une « politique » dans les normes SM évoluera, peut-être même comme a évolué le sacro-saint « manuel qualité » vers sa disparition (dont j’ai en d’autres temps et d’autres lieux souvent pointé l’inutile élaboration) ou avant lui le fameux « engagement » écrit de la direction justement.
A l’image d’une politique passe-partout, un engagement écrit n’apporte rien en fait. L’engagement de la direction doit se percevoir, se prouver par son comportement (mais c’est sûr que pour l’auditeur c’est plus difficile à constater que la simple dispo d’un document !). En tout cas Kleine peut s’appuyer sur les exigences ISO pour proposer à sa direction d’abandonner son « document » d’engagement datant de Mathusalem. C’était l’objet de son questionnement.
Voili-voilou. Au plaisir.
(suite)
QSER si ton entreprise est en pleine évolution il est peu probable que son SMQ et SME restent adaptés sans évoluer, d’où le besoin de déterminer leurs besoins d’évolution notamment par audits.
A+
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