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Delphine, je réponds en gras dans ton message:
Si je comprends bien, en cas de détection d’une NC sur une carte électronique, la production est arrêtée, l’opératrice procède aux réparations nécessaires pour que la carte soit de nouveau conforme et la production reprend. La carte est donc de nouveau « conforme » quand elle est mise dans la boite avec les autres ?
C’est en effet ce qu’elle fait. Il arrive parfois qu’elle les mette tous dans la même boîte mais séparés quand même.
Je pense qu’il s’agit d’abord de déterminer ce qu’est une NC au sein de ton entreprise. Une réparation sur une carte doit-elle être considéré comme une non-conformité ? Pour rappel, le chapitre 8.7 précise que « Selon la nature de la non-conformité et son effet sur la conformité des produits et services, l’organisme doit mener les actions appropriées. » Finalement si le défaut de la carte a été détecté, pris en compte et réparé (avant livraison au client) … est-ce vraiment une non-conformité ?
Je comprends ton point de vue. Je me suis en effet toujours interrogé sur les limites d’une NC et ce que l’on peut considérer comme NC. Finalement ce que l’opératrice fait sur la ligne en inspectant avant de relâcher les cartes aux autres départements ne pourrait-il pas être considéré comme une action préventive pour prévenir une NC?
Puis-je considérer que tant que ce n’est pas sorti du département ce n’est pas une NC? J’ai d’ailleurs le même souci avec le département du métal qui livre aux autres départements. Une fois sortie du département je considère cela comme une NC mais le soudeur attrape une pièce mal pliée par le plieur avant de livrer, il fait juste renvoyer la pièce au plieur et rempli un « registre de travaux non-série » pour comptabiliser les retouches mensuellement dans chaque département. Suis-je en faux vis-à-vis de la norme ISO 9001?
De mon humble avis (et il n’engage que moi) sur des lignes de production (notamment en électronique), le zéro défaut est difficile à atteindre. Lancer la « procédure NC » (à savoir l’ouverture d’une fiche, action curative, détermination des causes de la NC, mise en œuvre d’actions correctives, vérification que l’efficacité des actions, clôture) pour un effet Manhattan ça me paraît disproportionné et contre productif.
Ce n’est pas ce que l’on fait. En effet c’est contre productif (trop de paperasse pour un bénéfice maigre). Ce qui se passe c’est qu’elle coche une case en face de chaque type de défaut trouvé pendant son inspection et une fois par moi nous relevons le registre des erreurs pendant inspections et en fonction de la récurrence des défauts, on ouvre ou pas une NC. Que pensez-vous de cette manière de faire vis-à-vis de la norme? Est-ce une interprétation correcte de la phrase sivante: « Selon la nature de la non-conformité et son effet sur la conformité des produits et services, l’organisme doit mener les actions appropriées. » Les actions appropriées étant la réparation immédiate, l’enregistrement dans un registre des erreurs, l’analyse de ces erreurs et l’ouverture ou non de NC en fonction de la gravité et de la récurrence/quantité d’erreurs.
En revanche, lorsque ce nombre de défauts (déjà je ne parle plus de NC) atteint un palier, l’ouverture de cette NC me parait déjà beaucoup plus intéressante. Pour cela, encore faut-il enregistré ce nombre de défaut…
Prenons un exemple tout simple. J’ai une activité d’écrivain public. J’écris donc des courriers « officiels » pour d’autres personnes. Quand j’écris des courriers, il peut m’arriver de faire des fautes de frappe ou des fautes d’orthographe. Je me relis donc avant de transmettre le courrier à mes clients (= contrôle qualité réalisé par ton opératrice), je corrige les fautes éventuelles (=réparation) avant d’envoyer (=arrêt de la production durant la correction). Est-ce que je dois considérer ça comme une NC ?
Merci pour votre temps!
Ok je comprends mieux, c’est vrai que je me posais la question de savoir pourquoi cela avait été séparé en deux paragraphes différents dans la norme.
Ton explication m’aide beaucoup!
Merci
Eh bien en fait c’est plus le 10.2.2 qui me posait un peu problème: L’organisation devant retenir de l’information documenté comme preuve de a) la NC et toutes actions qui s’en suit et b) les résultats de toute action corrective.
Dans le cas de notre organisation, ni le a) ni le b) ne me semblent satisfaits.
En effet, lorsque la NC est relevé par l’inspecteur elle est relevé dans « registre des erreurs » mais tout ce qui s’en suit n’est pas documenté (action entreprise pour réparer la NC et les résultats de cette action corrective, efficacité du traitement). C’est ce bout là qui me semble être une NC selon la norme.
Qu’en penses-tu? Est-ce une bonne interprétation des choses?
Et comme tu le disais @hprev Henri, l’entreprise ne capitalise pas sur les erreurs faites et la connaissance qu’elle pourrait en retirer.
Merci!
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