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9 sujets de 1 à 9 (sur un total de 9)
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    Messages
  • #9373
    Anonyme

      Bonjour,

      j’espère que vous avez bien démarré le weekend. J’ai une préoccupation par rapport à la page de garde d’un document qualité. Ma question est de savoir si le vérificateur est différent de l’approbateur?

      Merci de m’éclaircir sur ce point

      #12543
      Henri
      Participant

        Hello !

        ISO 9001 s’intéresse à l’identification l’identification et la description des informations documentées (dont par exemple leur titre, date, auteur, numéro de référence) et à leur revue (pour leur approbation / leur pertinence et adéquation). Donc pour moi il n’est pas vraiment question du couple “vérificateur” + “approbateur” mais plutôt “l’auteur” du document Q (j’y vois le coté compétence / objet du cument) et d’une revue pour approbation (j’y voisin certain coté collectif* / intégration dans la documentation SMQ).

        * même si un nom unique final peut marquer cette approbation.

        Dans ISO 9001 je pense que que la maîtrise de la disponibilité et la protection de la documentation du SMQ là où elle est utile a finalement plus d’importance.

        D’autres avis ? A+

        #12544
        Anonyme

          Hello,

          merci pour votre apport. Il y a inspection dans mon entreprise.Dans notre rédaction documentaire, il y a : rédacteur, vérificateur et approbateur. Et des fois, c’est la même personne qui vérifie et approuve…

          Merci d’avoir répondu

          #12545
          Henri
          Participant

            (suite)

            Donc sur la forme tu peux simplifier ta pratique (passer de 3 à 2 “noms” : auteur et approbation). 

            Sur le fond tu peux renforcer le coté “revue d’approbation”. 

            A+

            #12548
            Anonyme

              Merci beaucoup et agréable semaine

              #12576
              umpeta1
              Participant

                Bonjour Amac, ma contribution est peut-être tardive mais peut apporter une réponse substantielle à ta question.

                iso 9001, comme polo a dit, exige plutôt une procédure documentée pour l’approbation des documents qualité (iso 9001: 4.2.3 a) qui démontre en démontre la maîtrise et non une forme précise. Concrètement, si votre procédure ” maîtrise des documents” prévoit un vérificateur et un approbateur voici la différence (après c’est à vous de juger l’importance de garder les deux en particulier pour les document qualité)

                Le vérificateur est en général le responsable de la qualité, qui en fait est le garant du SMQ au sein de l’entreprise, il vérifie la conformité aux exigences ainsi que la forme du document mais peut ne pas avoir l’autorité de permettre son utilisation ainsi il peut se limiter à un avis favorable après vérification et soumettre le document au Directeur général, par exemple pour l’approbation(autoriser son utilisation effective).

                Par exemple dans mon entreprise nous avons sur les documents qualité comme :

                -rédacteur: un consultant

                -Vérificateur: l’auditeur qualité ( que je suis)

                -Approbateur: Responsable du Management de la qualité

                Est-ce que la différence est maintenant clair?

                  

                #12583
                Henri
                Participant

                  Hello !

                  Umpesta, ton message n’est pas probant :

                  – Tu évoques une pratique perso sans la relier précisément à des exigences ISO 9001…

                  – Tu évoques une théorie de “responsable Q” (bien qu’inexistant dans ISO 9001 !) “vérifiant” le document en tant que garant du SMQ et d’un DG approuvant/autorisant ensuite le document en tant qu’autorité nécessaire… mais ton illustration ne colle pas à ta théorie (elle ne mobilise que des fonctionnels Q dont aucun n’a l’autorité d’un DG !).

                  – Du coté du rédacteur (auteur) je n’oserais pas identifier sur un document SMQ qu’il est externe à l’entreprise.

                  – Au total ça fait 3 “fonctions” pour l’élaboration d’un document du SMQ, alors que ISO 9001 n’en demande que 2 (ce qui est suffisant et plus simple).

                  A+ 

                  #12587
                  umpeta1
                  Participant

                    Merci Polo pour ta réaction.

                    Il est vrai que iso 9001 (5.5.2) parle d’un représentant de la direction qui a la responsabilité et l’autorité pour notamment  rendre compte à la direction du bon fonctionnement du SMQ et assurer que les prossessus qualité sont établis , mis en oeuvres et entretenus. C’est ce représentant de la direction qu’on appelle Dans plusieurs organisme “responsable de la qualité” ou “responsable du management de la qualité”.

                    Quant à ton objection sur les fonctions pour la redaction d’un document qualité je crains que 2 fonctions ne soit plutôt votre proposition et non une exigence iso9001. En effet iso9001(4.2.3: maîtrise des documents) dit : “une procédure documentée doit être établie afin de définir les contrôles nécessaires pour approuver les documents quant à leur adéquation avant diffusion….” et la suite ne donne nulle part le nombre des fonctions nécessaires à la rédaction d’un document qualité.

                    Cependant je suis d’accord avec votre proposition que nous appliquons d’ailleurs pour les documents opérationnels.

                    Dans mon exemple, j’ai mis en évidence les fonctions et non les personnalités. Chaque organisme peut définir quelle personnalité ou autorité peut exercer chacune de ces fonctions. Cependant je note une non conformité chez Amac: la même personne vérifie et approuve. En effet si on propose 3 fonction c’est pour renforcer le contrôle avant approbation. Si deux fonctions sont cummulées par une même personne autant mieux revenir à deux fonctions (ce qui reste conforme à iso9001).

                    umpeta

                    #12591
                    Henri
                    Participant

                      Hello !

                      On est d’accord Umpeta, rien dans ISO 9001 n’évoque une fonction de responsable de la Qualité… Dans mon domaine (S&ST) je fais d’ailleurs personnellement très attention à me nommer Préventeur S&ST ou encore Chargé de prévention mais certainement pas Responsable S&ST (qui n’apparaît pas plus dans les normes de SMS&ST). Par contre cette fonction Prévention existe, elle, et est même obligatoire en droit européen ! Sans être “responsable de la S&ST” car ce responsable c’est le chef d’entreprise…

                      Umpeta, je crois que ta référence au point “4.2.3 Maîtrise des documents” est une erreur (la “Maîtrise des informations documentées” c’est plutôt le point 7.5.3 de l’ISO 9001).

                      Pour ma part c’est dans le point “7.5.2 Création et mise à jour des informations documentées” que je vois deux “fonctions” nécessaires en pratique à l’authentification des documents du SMQ : l’auteur* (pour moi c’est la compétence, celui qu’on peut solliciter sur le contenu du document…) et l’approbateur (pour moi c’est l’autorité décidant de l’application du document). Mais ce n’est que ma compréhension de ce paragraphe et dans un souci de simplicité du processus. En tout cas ISO 9001 mentionne bien ces deux idées (auteur et approbation d’un document, mais pas de vérificateur ou de responsable qualité), c’est donc suffisant comme processus d’élaboration. L’exigence de “revue” d’approbation 7.5.2 c) est sans doute à creuser mais peut se traduire par un seul nom “final” voire à une simple date** d’approbation dans l’identification d’un document, même si cette étape peut mobiliser plusieurs personnes concernées. Même si ce n’est pas exigé les modalités de cette revue d’approbation méritent à mon avis d’être intégrées dans une “procédure” documentée de “création, mise à jour et maîtrise des informations documentées” (les acteurs de cette revue y seront cités de manière fonctionnelle de préférence, plutôt que nominative).

                      * je confirme que le point 7.5.2 a) suggère le nom de l’auteur comme étant un des éléments d’identification d’un document.

                      ** la date du document est un autre élément d’identification suggéré par 7.5.2 a).

                      Je confirme donc ma proposition (conforme aux exigences ISO 9001 et avec un souci de simplicité chaque fois que possible) : autant limiter les grigris sur un document à l’identification de son “auteur” (pour le coté compétence / objet du document) et de sa “revue (date) pour approbation” (autorité de validation / intégration et mise en oeuvre dans le SMQ).

                      Je pense que mon analyse est plus justifiée en regard de l’ISO 9001 que la tienne Umpeta, donc plus pertinente. D’autres avis ?

                      A+

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