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Non, il n’y a là rien de « normal ».
Ce n’est pas une question de « normalité » mais de « conformité » aux arrêtés, aux décrets et aux normes de référence. En la matière : aucune exigence ne concerne la langue de formalisation des preuves…
Pourriez-vous nous dire à quel endroit la loi 2018-771 impose le français comme langue des preuves Qualiopi ?
Je sens là que nous allons à nouveau partir sur un débat d’une totale inutilité au regard du fond qui, lui, est bien ailleurs Henri…
Si vous souhaitez contribuer au renforcement du sérieux de la certification QUALIOPI, vous pourriez considérer les choses suivantes :
– les organismes certificateurs sont accrédités par le COFRAC selon la norme NF EN ISO/IEC 17065 pour réaliser les certifications QUALIOPI (et selon les arrêtés propres au RNQ)
– le paragraphe 7.1.3, joliment nommé « Plaintes et appels » engage l’organisme qui vous délivre (ou pas) la certification à instruire et à vous informer du traitement de votre plainte de manière objective
– si votre organisme certificateur n’apporte pas une résolution suffisante à votre demande (attention : cela ne veut pas dire qu’il va forcément annuler le constat, mais qu’il vous rendra une décision formelle, fondée et argumentée sur son maintien ou son annulation), vous êtes parfaitement en droit d’émettre votre plainte à… son organisme accréditeur, le COFRAC, afin que ce dernier instruise l’écart de l’organisme certificateur aux exigences de l’ISO 17065
Par expérience : le COFRAC est un organisme irréprochable dans ses accréditations. Cela peut prendre un certain temps, mais cela peut contribuer positivement au sérieux du dispositif ce certification d’une part, et aux besoins d’amélioration de certains organismes certificateurs QUALIPOI d’autre part (et de leur gestion des compétences en audit).
Bref : cela peut faire beaucoup de bien à beaucoup de monde
Alors, si « pas de rapport à signer à la fin de l’audit », ce n’est donc pas l’un des organismes certificateurs « sérieux ». Cela est rassurant parce que ce type de pratique m’aurait étonné de l’un d’eux.
En revanche, quel que soit l’organisme : vous pouvez ne pas accepter un constat d’audit et ce, quel que soit le référentiel (QUALIOPI, ISO 9001…).
Contrairement à ce que l’on croit communément : vous n’êtes pas mariée à un organisme pour la vie de votre certification. Ainsi, si vous souhaitez vous éviter une nouvelle déconvenue lors des prochaines évaluations : il est tout à fait possible de changer d’organisme.
Le prérapport a été signé ? Vous avez accepté l’écart ?
(de quel organisme s’agit-il ?)
Bonjour,
Cela est effectivement « techniquement » injustifié dans la mesure ou il n’est fait état d’aucune exigence en terme de langue de formalisation des preuves, mais… est-ce que ces conditions particulières d’évaluation (documentation en anglais et Gérant s’exprimant en anglais) ont fait l’objet d’un échange préalable avec l’organisme certificateur (notamment à votre initiative ou à celle de votre client) afin de planifier les meilleures conditions de déroulement ?
Ainsi, si l’auditeur n’était pas « à l’aise » avec l’anglais, cette réaction pouvait alors s’expliquer par sa difficulté à lier les éléments des preuves à vos explications.
Je ne vois que cette seule explication…
Bonjour,
Cela dépend des organismes, et de l’offre de l’organisme vis à vis de son client :
– dans la région de l’audit.eur.rice c’est généralement sans frais,
– il peut y avoir un forfait que l’audit.eur.rice doit respecter
– cela peut être aux frais réels lorsque cela est exotique
En conclusion : c’est selon…
Bonsoir,
Non : votre post apparaît directement. Éventuellement, il peut être modéré ensuite. Mais cela n’a pas été fait dans ces derniers jours.
Bonjour et bienvenue à vous !
N’hésitez pas à poser vos questions effectivement.
A bientôt
23 juillet 2020 à 16 h 35 min en réponse à : Indicateur en termes de coût de la maintenance du parc #18661Alors, par exemple, il peut être intéressant (selon votre contexte) de mesurer basiquement, par famille de matériels et à isopérimètre* :
– maintenance préventive et étalonnage : les coûts refacturés, le coût moyen par typologie de maintenance… (ils vous renseigneront sur le respect des maintenances contractualisées, sur les évolutions également de ses pratiques)
– maintenance corrective : les coûts refacturés, le coût moyen par typologie de maintenance… (ils vous renseigneront sur ses interventions, probablement sur l’état général des familles de matériels et les stratégies d’investissement à prévoir)
– achat de pièces : les coûts refacturés pour la maintenance préventives, pour la maintenance curative, la répartition des familles de niveaux d’achats (qui vous renseigneront également sur la gestion du prestataire)
* l’isopérimètre peut être rapporté au nombre de jours de chantier, au nombre d’équipements dans le périmètre du prestataire.
Mais au-delà de ces indicateurs de coûts, si vous souhaitez « scorer » le prestataire, il peut être intéressant de suivre des temps d’arrêts de chantier liés à l’insuffisance d’équipements fonctionnels, de respect d’enveloppes ou d’objectifs budgétaires…
(P.S. : afin de vous répondre au mieux, il est toujours intéressant de donner un maximum de détails sur le contexte de vos questions. Ainsi, je vous aurais posé d’autres questions si vous m’aviez dit que l’origine de votre demande se trouve dans une recommandation d’un auditeur… Quand à un indicateur coût moyen annuel de maintenance, je ne pense pas que vous en tiriez grand chose…)
Bonjour,
Nous avons déjà rencontré le cas (en accompagnement et en certification du reste) de très petites équipes, et même d’intervenants seuls dans leur structure (ce qui est le cas d’un quart des organismes de formations déclarés aujourd’hui).
Cela ne pose pas de souci particulier en fait. Au-delà de « remplir » les critères et les indicateurs, il est surtout question d’être conforme à ces derniers. Ainsi :
– concernant les statistiques (évaluation des retours de formation par exemple) : vous en aurez peu. Mais vous en aurez et il vous appartient de vous assurer que, même si vous formez peu de bénéficiaires, ces derniers fassent l’objet d’une évaluation comme vous l’avez défini
– concernant les compétences : le fait d’être seul à dispenser des formation vous permet cependant de démontrer la manière dont vous avec conçu vos actions de formation, identifié (par rapport à cette conception) les compétences nécessaires et validé qu’elles correspondent aux votre. Cas échéant, il est intéressant de vous projeter au travers des indicateurs 22 et 24 pour démontrer soit de votre identification et de besoin d’acquérir (vous même) de nouvelles compétences, soit de vous assurer qu’elles demeurent toujours adaptées aux objectifs des actions de formation que vous présentez.
Ainsi, « précisément » dans votre contexte, une nomenclature « objectifs / compétences (bloc de compétences) / supports de formation / validation des compétences (des bénéficiaires) / compétences nécessaires (pour vous » pour vos formations serait, de manière synthétique, un élément de preuve participant à démontrer votre conformité.
Plus qu’une « auto-évaluation », il s’agit d’une « auto-analyse »…
23 juillet 2020 à 11 h 32 min en réponse à : Indicateur en termes de coût de la maintenance du parc #18654Merci également pour vos réponses
Une dernière série de question alors :
– le contrat avec votre prestataire est un contrat « fixe » et vous le rémunérez de la même manière quelles que soient ses interventions ou est-ce une facturation à l’intervention dans le cas des maintenance préventives et correctives ?
– les achats de pièces de rechange vous sont facturés ou cela fait partie d’une enveloppe globale dans sa prestation ?
21 juillet 2020 à 23 h 42 min en réponse à : Indicateur en termes de coût de la maintenance du parc #18651Bonjour,
Il s’agit d’un parc de… quoi ?
Quelles sont les natures de maintenance et par qui (interne, externe…) sont elles réalisées ?
Bonjour,
Malheureusement, de « notre » coté (notre cabinet de conseil), nous n’avons pas encore vu cette perle rare bien que quelque chose de très prometteur et dédié QUALIOPI soit en cours de développement « pour bientôt » parmi nos contacts….
Mais pour rappel : votre organisation doit vous ressembler et être conçue de manière à vous servir pendant les 364 jours autres que l’audit de certification. Aussi, il est parfois préférable de tenir un tableau simple faisant le liens entre les 32 indicateurs et les éléments (les liens vers les sources ou les répertoires, les noms des dossiers si nécessaires) que vous considérez comme preuve.
Normalement, si l’échantillonnage est « tout prêt », les Audit.eurs.trices sont formé.e.s à aller en chercher d’autres afin de vérifier la véracité et la représentativité de vos réponses.
Bonjour,
Un enjeu peut être traduit en objectifs. Les enjeux sont conjoncturels et dépendent autant de la situation, de l’état et de la culture de votre entreprise, que de son environnement économique, stratégique… notamment.
Ainsi, un enjeu en « food defense » peut tenir au fait que votre produit (production, prestation…) peut spécifiquement présenter un risque de malveillance dans la nature des clients à qui vous adressez vos prestations (client, pays, conditions…).
Par exemple : vous pourriez avoir, comme enjeu, le fait de disposer et de démontrer d’un niveaux de maîtrise des vulnérabilités parmi les meilleurs de votre domaine (face à la concurrence). Au delà de la certification 22000 elle-même, cela s’accompagnerait certainement d’autres modes de maîtrises et démonstrations tels que, par exemple, déployer la certification IFS 6.1 (qui devient, alors, un objectif).
Un enjeu législatif peut être, tout simplement, de vous assurer d’anticiper lorsque cela est possible et de veiller à votre conformité légale sur l’ensemble des zones de vos prestations (Arrêté du 19 mai 2020 concernant les dons…).
Par exemple…
18 juillet 2020 à 8 h 47 min en réponse à : grille d’auto evaluation ISO 45001, tableau de bord avec les indicateurs de performance #18645Exactement. Elle vient d’être supprimée
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