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9 avril 2018 à 8 h 42 min en réponse à : Efficacité des processus et Atteinte des orientations stratégiques #15034
Bonjour,
Je n’ai pas la prétention de penser en « Jérémy CICERO » , mais d’après ce qu’il m’est possible de lire de ces graphiques, il me semble bien que :
[1 : taux d’efficacité des processus]
Le taux d’efficacité des processus est calculé selon le nombre d’indicateurs « OK » liés à chaque processus par rapport au nombre total d’indicateurs « OK » + « KO » de ces mêmes processus. Ainsi, le processus A est mesuré via les indicateurs 1, 7, 8 et 14. Ils sont respectivement KO, OK, OK et OK. Il peut donc être possible, si l’on se dit basiquement que KO = 0% et OK = 100% que la moyenne des 4 indicateurs est donc de… 75%. Sur ces mêmes principes, la moyenne d’efficacité du processus B est de 83% et celle du processus N est de 50%. Ce qui correspond « presque » au graphique, mais il doit y avoir un tout petit « quelque chose » dans les mesures (il semble qu’il y ait une rupture de ligne au alentours de l’indicateur 11) et dans l’effet 3D.
Mais cela semble être le mode de calcul. Ce n’est pas le seul possible, mais il est pas mal…
[2 : Atteinte des orientations stratégiques]
Sur le même principe, cela nous donne : axe 1 à 50%, axe 2 à 75% et axe 3 à 100%. Pour le coup, cela est tout à fait en phase avec le graphique.
A ma grande honte : je ne découvre ce club qu’aujourd’hui. Cela m’aurait plu d’en faire la connaissance avant le 25 janvier
Merci pour ces informations !
Tout à fait VincentL,
Dans une interprétation « utile » de la norme, c’est à dire : dans l’intention de s’en servir plutôt que d’imaginer que chaque exigence représente une contrainte dont il est nécessaire d’en tracer les limites, le document unique trouve tout à fait sa place dans le mesure ou il est l’un des aspects d’un environnement approprié.
Afin de réaliser les prestations et les produits, il est « souvent » nécessaire d’y associer des ressources techniques et humaines. Aussi, un environnement approprié en terme de sécurité assure la bonne mise à disposition et l’intégrité physique (psychologique s’il le faut) des ressources humaines.
Et, effectivement, l’appréhension et la gestion des risques peu rebondir à de multiples niveaux du système de management et c’est ce qui en fait l’intérêt : quels risques liés à l’environnement de travail peuvent-ils mettre en cause la capacité à réalisation les prestations produits ? par exemple…
Dès lors, comme vous le faites, que l’interprétation des exigences de la norme se veut « globale » et éclairée : les démarches en deviennent cohérentes, agréables et fédératrices. Si certification il y a : ce n’est alors qu’un évènement parmi tant d’autres dans le cycle de vie du système de management.
Bonjour,
Je viens de modifier une petite coquille dans ma réponse précédente : il s’agissait bien de 7.1.5.2 (et non de 7.5.1.2).
Dans votre cas, et pour l’avoir déjà vécu, je me demande si vous n’auriez pas les deux
Hé oui… 7.1.5.2 parce qu’il y a fort à parier que la mesure se fasse avec une sonde particulière, et qu’il peut être important de vous assurer d’une vérification de ces sondes (contradictoire ou non, par une 2ème sonde ou non, par une « injection » de débit calibrée en environnement test, etc…) et 8.5.1 dans le mesure ou vous traitez ces informations via un logiciel de supervision qui mérite d’être qualifié.
Bonjour,
Sur le principe, si vous ne disposiez pas d’un environnement « globalement » adapté à la mise en oeuvre de vos processus : vous vous poseriez actuellement bien d’autres questions que de savoir si vous souhaitez répondre aux exigences de la norme ISO 9001:2015.
Pour faire simple : si vos prestations, produits, nécessitent un environnement particulier, assurez vous de disposer de cet environnement (il serait étonnant, à moins de créer de toute pièce une nouvelle société tout en parcourant les exigences de la norme, que cela ne soit déjà pas le cas). Aussi, ce questionnement peut être le moment pour refaire un point « vue de loin » de ce qui peut éventuellement être encore réfléchi à ce sujet.
Les exemples proposés par la norme ne sont que des exemples (les notes ne sont pas applicables). Autres exemples : disposer d’une salle blanche pour des opérations de laboratoires, d’une endroit disposant d’un environnement dont l’hygrométrie est assurée pour votre processus, d’un environnement « calme » si vous recevez des clients / usagers de vos prestations…
Il est très rare que la question se pose, par un auditeur, de la manière suivante : « est-ce que l’environnement nécessaire… » mais, éventuellement, il peut être constaté, par le regard extérieur apporté par l’auditeur, que des corrections ou améliorations puissent être faites. Mais en tout état de cause : si vous ne disposez pas déjà aujourd’hui d’un environnement approprié, cela devrait se traduire par des soucis sur vos prestations / produits…
Bonjour,
Nous avons abordé, récemment, exactement le même questionnement dont il est ressorti (je vous laisse explorer ces échanges d’il y a quelques semaines) que le fait de concevoir un processus ou trois processus dépend de plusieurs facteurs et d’un contexte.
Je vous encourage à regarder ces échanges
Bonjour,
Cela commence déjà par disposer du référentiel IATF.
L’avez-vous ?
Cordialement,
Merci pour ces premières réponses.
D’emblée, la notion d’amélioration globale de la qualité et du fonctionnement ne sont pas des arguments à retenir. En effet, même si cela était une nécessité : plus de 20% de croissance du CA et pratiquement le triplement des effectifs démontrent que, sans une telle approche, tout va bien…
En revanche, les arguments à une approche processus (attention, lire aussi le paragraphe suivant) dans votre contexte peuvent être :
– la pérennité de la société (on ne gère pas une société de 10 personnes comme de 25 ou de 50 un jour, cela nécessite de préparer de quoi assurer ce management et, cela, peut passer par une approche processus. Incluant, à minima, la définition des rôles et missions…)
– l’accélération du recrutement et son efficacité (l’approche processus permettra d’avoir les moyens de définir les besoins, de valider les compétences, de disposer des meilleurs supports et ressources pour rendre les nouveaux arrivés rapidement opérationnels)
– la maîtrise de la stratégie (dans le fait que, bien conçue, une approche processus devient le support direct de la stratégie de prestations et d’objectifs d’une entreprise).
Attention : cela nécessite également, outre les arguments pour projeter la décision de la Direction, d’obtenir un engagement ferme et convaincu dans ce projet.
Bonjour,
Avant tout : je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour avoir retiré votre prénom et votre nom de votre message. En effet, si votre post contient le fait qu’une société que vous avez intégrée fait tout et n’importe quoi, que votre nom suit… il y a une chance sur 10 000 pour que quelqu’un se renseigne sur cette société à travers certains de vos profils (c’est un métier), ou qu’une personne de cette société se reconnaisse au travers de votre post (peu risqué). Mais dans ce cas, ce serait gênant pour vous
Il y a plein d’arguments possibles pour convaincre d’une telle démarche, et il y en a également pas mal pour expliquer à quel point une démarche mal menée (ou malmenée) est tout à fait contre-productif (et cela est parfaitement justifié).
Aussi, il n’y a pas d’argument miracle, ultime, pour cela, mais des arguments qui répondent à des contextes particuliers. Ces derniers peuvent s’apprécier avec les quelques questions suivantes (auxquelles vous pouvez répondre afin de voir si nous pouvons « débrouiller » la chose) :
– qui vous à confié la mission d’animer une démarche sur l’approche qualité ?
– qu’est-ce que ce « qui » entend par « approche qualité » ?
– par quoi se traduit (par exemple) le fait que « tout le monde » fait « tout et n’importe quoi » ?
– quel âge à cette société ?
– quelle est sa croissance de chiffre d’affaire sur ces dernières années ?
Voilà déjà un bon premier tour de contexte.
Bonjour Ftou,
Voici quelques réponses mais, avec un grand MAIS, qui datent d’expériences liées à l’ISO TS 16949, donc, avant l’IATFisation de ce référentiel en 2016… donc… prudence. Si un expert peut valider ce qui va être écrit, ce peut être une bonne chose.
Concernant le déploiement à un seul client : oui. Certains sont-étaient TS pour un mono-client.
Application qu’aux activités : oui mais… il vous faudra une bonne dose de réflexion pour démontrer l’applicabilité limitée et assurer les perméabilités suffisantes (pour le management et le support) afin d’épauler le domaine d’applicabilité, tout en assurant les imperméabilités suffisantes pour que, dans le domaine d’applicabilité, les exigences IATF soient parfaitement conformes.
Concernant les AMDEC généralistes : là aussi, d’expérience TS, cela dépend des différences au sein d’une famille de produits (techniques, approvisionnement, impact du produit sur la sécurité, quantités…).
Bonjour Jean75018.
Oui, il est toujours possible d’exclure des exigences de la norme. Simple tournure de vocabulaire ; il ne s’agit plus d’une exclusion, mais d’une décision de non applicabilité (cela revient au même mais se rapproche des déclaration d’applicabilité d’autres référentiels) qui demeure à déclarer et à justifier (voir annexe A.5 de l’ISO 9001:2015 pour toutes les explications).
Concernant l’aptitude des logiciels, c’est un peu plus l’exigence 8.5.1.f qui est nécessaire à assurer, plutôt que la 7.1.5.2.
Dans ce cas, un peu comme cela est demandé dans la 17025 (on en parle beaucoup ailleurs sur ce forum ) une documentation appropriée consiste, à chaque évolution de votre ERP, à documenter et réaliser les étapes de calculs à partir d’un jeu de données avec un autre moyen (à la main, avec une autre application…) et de comparer les résultats avec ceux fournis par votre ERP.
Souvent, c’est à la main s’il s’agit d’un ERP déployé par vos soins.
3 avril 2018 à 14 h 09 min en réponse à : la certification selon l’ISO 9001 d’un laboratoire des analyses physico-chimique #15011C’est donc une approche « pas à pas » qui se défend tout à fait !
Simplement, préférez alors le chapitre 8 (Exigences relatives au système de management) plutôt que le chapitre 4 (Exigences générales. Il était en fait « Exigences relatives au management » dans sa version de 2005) qui ne traite « que », mais déjà, de l’impartialité (4.1) et de la confidentialité (4.2) mais pas du management.
En outre, ce chapitre 8 est à décliner en « option A » ou « option B » selon que vous puissiez prouver d’une certification ISO 9001, ce qui peut vous faciliter la tache.
2 avril 2018 à 15 h 11 min en réponse à : la certification selon l’ISO 9001 d’un laboratoire des analyses physico-chimique #15009Avez-vous bien compris que, pour une accréditation, il vous faut appliquer les exigences des chapitres 4, 5, 6, 7 et 8 ?
En premier lieu : vous êtes-vous procuré le texte complet de la norme ISO 17025 (version de décembre 2017) ?
1 avril 2018 à 18 h 57 min en réponse à : la certification selon l’ISO 9001 d’un laboratoire des analyses physico-chimique #15006Bonjour,
Voilà… il est toujours bon d’analyser la demande explicitement
Alors, dans ce cas, s’il s’agit spécifiquement des méthodes d’analyse et si vous souhaitez bénéficier d’une reconnaissance tierce partie (une accréditation 17025) : c’est la totalité des exigences de l’ISO 17025 qu’il vous faut appréhender et déployer…
31 mars 2018 à 10 h 42 min en réponse à : Comment répertorier et classer les enregistrements d’une entreprise ? #15003Ha ok !
Il n’y en a pas effectivement…
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