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Bonjour,
C’est essentiellement une question de contexte et de stratégie. Les deux ont des avantages et des inconvénients, mais ce qui me semble essentiel à retenir (cela est mon avis personnel) c’est :
[ISO 9001]
Est une reconnaissance d’un système de management et de la capacité d’une société à déployer des dispositions internes lui assurant la conformité de ses prestations par rapport à ses engagements clients (et leur satisfaction), la capacité à s’améliorer et à anticiper les évènements, l’alignement de sa performance par rapport à sa stratégie. La certification est évaluée à partir des exigences d’un référentiel international. Dans les « grandes lignes ».
Le « plus » essentiel : c’est une démarche qui produit des effets durables qui vont au-delà du systèmes et qui sont un excellent appui à la stratégie.
Le « moins » essentiel : sa reconnaissance par les clients dépend du contexte. En effet, de trop nombreuses entreprises n’ayant pas su capter l’intérêt de cela ont déployé des monstres et de trop nombreux organismes de certification les ont certifiés. La confiance vis à vis des clients sur la base de l’ISO est.. moyenne…
[NF]
Est une attestation de la conformité d’un produit / service par rapport à des spécifications définies par des professionnels d’un secteur, d’un métier. Elle est franco-française et détenue par l’Afnor (pour rappel : association de loi 1901 gérant des sociétés « privées »).
Le « plus » essentiel : la facilité, souvent, de mise en conformité par rapport aux référentiels NF.
Le « moins » essentiel : l’attachement souvent uniquement aux résultats qui ne permet pas forcément un progrès réel au sein d’une entreprise.
Je vous en prie : c’est avec grand plaisir et je pense parler au nom de l’ensemble des contribut.rices.eurs ici.
(au passage : je suis impressionné par le nombre de vos certifications et labels… ce doit être un travail quotidien impressionnant )
Quel est le « poids » économique de vos achats et quels sont les types d’achat effectués : matières premières ? produits transformés ? prestations sous-traitées ? …
Bonjour,
Comme souvent, cela est une question de contexte.
Quel est l’activité de votre société ?
Bonsoir,
Votre contexte est-il toujours la conception et la fabrication mécanique ?
Bonjour,
Les audits de surveillance, lorsqu’ils sont « bien faits », portent exactement sur les mêmes principes, thématiques, approches et questionnement que les audits de certification ou de renouvellement.
Simplement, ils ne couvrent pas l’ensemble de vos processus, normalement : 1/3 de vos processus en plus des éléments « obligatoirement revus » tels que la Direction (revue de Direction, performance…), et les dispositions qualité basiques (audits internes, amélioration…).
Il n’y a pas de questions spécifiques (hormis le questionnement sur votre prise en compte des constats de l’audit précédent) et encore moins de documents spécifiques pouvant être demandés. Ce sont les mêmes que lors de votre audit initial.
Par contre, vous avez peut être la liste des processus et des activités qui seront vues à l’audit de surveillance ? Celle-ci peut être enregistrée dans le rapport d’audit (même si l’AFNOR n’est pas férue de cela…). Sinon, le plan d’audit sera proposé par l’audit.eur.rice avec qui vous allez échanger.
Maintenant… normalement… si tout à été compris… si votre système est maintenu : il ne devrait pas y avoir de préparation spécifique à faire avant l’audit ?
Bonjour Jalil,
Pas à pas : le fond d’abord, la forme attendra et doit être votre dernière préoccupation (même si elle n’est pas à négliger parce qu’induira les analyses et interprétations).
Dans ce premier temps, il vous faut identifier les indicateurs intéressants à mesurer. Pour cela, si vous êtes dans un système QHSE, les indicateurs existent déjà sur le principe :
– les indicateurs de mesure des objectifs qualité
– les indicateurs de mesure de performance des processus
Si ces derniers n’existent pas : animez leur définition avant même de « penser » tableau de bord (normalement, vous avez un module « Indicateurs et tableaux de bord » dans votre master). S’ils existent : n’allez pas en chercher d’autres. Posez-vous simplement la question de leur pertinence : représentent-ils effectivement la pertinence des activités concernées.
Le principe « SMART », vielle casserole dans laquelle on fait les meilleures soupes, est un principe élémentaire assurant l’identification d’indicateurs aisés à gérer par la suite (Spécifique, Mesurable, Ambitieux, Réaliste, Temporel).
Une fois cela fait : nous en reparlons ici.
Cordialement,
Bonjour,
Ce type d’analyse d’écart, ou d’analyse d’impact, est fréquemment admis dans certains domaines pour lesquels une évolution normative, un changement de cahier des charges ou de spécifications, peuvent entraîner une nécessité d’analyser préciser les évolutions afin de planifier les actions nécessaires à leur maîtrise.
Selon la structure des documents concernés, cette analyse peut être faite par thématique (nature d’évolution, domaines d’exigences impactés…) ou par structure documentaire (chapitre x exigences générales, chapitre x conditions financières, chapitre x livrables techniques…).
De quelles natures de documents s’agit-il ? Quels domaines d’activités sont concernés ?
Ho que oui…
14 janvier 2020 à 16 h 01 min en réponse à : Risques de processus méthode et industrialisation #17956Bonjour,
Comme souvent : il est important de préciser tous les éléments de contextes permettant de comprendre la situation de votre processus, il n’existe pas de « modèle tout fait » de « réponse type » à des « situations types ».
Ainsi, afin de vous répondre au mieux : qui êtes vous par rapport à cette approche risque ? quelle est la nature de votre société / environnement ? votre processus est né de quelle démarche ? quelles natures de MP avez-vous et en quelles quantités ? (cela a-t-il un rapport avec un institut supérieur de biotechnologie ?)…
Nous laissons vous et moi tellement d’informations sur internet, ou, plutôt : internet nous aspire tellement de données qu’à partir d’un nom, il est aisé de faire quelques recoupements simples . Il s’agissait d’un clin d’oeil, ces informations ne sont ni échangées ici ni étallées sur cette petite place publique.
Je me permets souvent cela parce que la pertinence des réponses que je peux apporter est fonction de la compréhension d’un contexte. Alors, tout ce qui peut éclairer le contexte des personnes posant des questions aide à délivrer les meilleures réponses.
Bon courage pour votre projet.
Bonjour JMD22,
Oui, cela est aussi une solution à condition de suivre cela avec de « bons » auditeurs et dans des systèmes de management « correctement » déployés
On va faire simple…
Une approche processus consiste à définir les grandes familles d’activités dont il est intéressant de définir les composantes, performances, interactions et mécanismes de pilotage et d’amélioration (pour plus : voir la playlist déjà proposée).
Parmi ces processus, il se peut (selon les métiers et les contextes) que le besoin d’un processus maintenance apparaisse (quoi de plus normal). Il est donc un processus comme les autres et selon le contexte, peut être qualifié de processus support ou opérationnel (ou toute autre famille de rattachement que l’on veux bien lui donner).
La norme technique NF EN 17007 publiée en octobre 2017 présente le processus maintenance comme unique et comme un tout, composé de… processus. Par analogie : une sorte d’ISO 9001 mais que, et rien que, pour un système de management de la maintenance. Elle est donc une bonne liste de course pour avoir des idées, mais gardez-vous de la déployer dans le cadre d’une approche processus globale parce que non adaptée à cette cible. Elle est surtout utile à déployer pour des « mainteneurs » (ce qui explique leur présence dans ce comité normatif).
Ce qui est intéressant, c’est le point 5.1 pour lequel vous pouvez convertir les processus présentés en activités de votre processus de maintenance. Notamment : PRV, COR, AML, BUD, PDR, SER qui sont 6 activités « de base » d’un processus support maintenance. Selon le mandat, le périmètre, de votre service / direction maintenance : vous pourriez également avoir le besoin d’intégrer ING (participation aux travaux neufs et conception d’installation), OUT (si la maintenance du SI est sous le giron maintenance), STR (si la maintenance a des objectifs de temps de disponibilité / fonctionnement).
MAN, RES, DOC, GDO et OPT seront certainement déjà pris en compte dans d’autres processus.
J’en profite, ma deuxième question peut-être traduite par : comment avez-vous prévu de piloter vos processus ?
Bonjour,
Dans un grand nombre de systèmes législatifs, les lois et les règlements sont deux concepts intimement liés, mais sont deux concepts.
La loi couvre généralement les textes et les règles déterminant les droits, les délits et les peines applicables cas échéant, et est organisée hérarchiquement par loi / articles les uns par rapport aux autres. Elles sont établies par le pouvoir législatif.
La règlementation représente généralement les décisions, par les autorités (le pouvoir exécutif), en prolongement des lois pour leur application ou en complément de ces dernières (ou de manière autonome à ces dernières…). Elle est souvent exprimée en règlements, décrets…
Mais au final, dans une démarche qualité comme dans la « vie de tout les jours d’une entreprise » : toute exigence, texte ou imposition légale et règlementaire est à appliquer. Vous devez donc connaitre les lois (plus générales) et les décrets et règlements (plus particuliers) qui régissent votre domaine d’activité et, bien évidemment : vous y conformer. En ISO 9001 nous sommes plus sur la législation et la règlementation générale et celle concernant vos activités, en ISO 14001 il s’agit plus de la législation et la règlementation concernant vos impacts environnementaux (lois sur l’environnement, l’eau, décrets de protection de zones ou d’espaces, décrets locaux…).
Petit rappel : le lien est intéressant, mais n’a rien à voir avec la définition d’un processus maintenance dans le cadre d’une approche processus ISO. Il peut vous fournir des exemples d’activités à intégrer au processus et à maîtriser, sans plus.
Pour des exemples, je peux vous proposer de consulter ceci : http://www.youtube.com/watch?v=cGZv_zwalSc&list=PLzI6uqudyS8MXO13XEL1i0UmKV8lSPbBC&index=1 afin de comprendre ce qu’est l’approche processus et le besoin de ne pas considérer qu’un processus peut-être copié / coller.
Je continue avec mes questions afin de vous guider dans la conception de votre processus :
– combien êtes-vous dans votre entreprise ?
– avez-vous choisi de déployer une notion de « pilote » de processus ?
Cordialement,
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