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Bonjour,
Ce que je comprends dans « audit projet » et suivant les indications de Kenny, est que l’audit porte sur la gestion de projet, donc il va falloir auditer ce « processus » et voir si les enregistrements sont présents et correctement remplis, le suivi des actions, etc. Et donc cela comporte entre autres, comme l’a écrit Alex_Boero, de voir le cahier des charges, la réponse au cahier des charges, la partie conception et développement si le projet nécessite de créer de nouveaux « produits » pour répondre au cahier des charges, les éventuelles réunions avec le client ou sans le client et les compte-rendus, les plans d’actions, les retro-planning, les indicateurs associés, etc..
J’espère que ça réponds à ta question ou que ça t’aide.
Bon courage
Emmanuelle
Bonjour Sophie,
Je ne pense qu’il faille juste présenter ta démarche de mise en place de la norme, ce n’est pas du niveau d’un master. Il faut que tu y intègres une démarche critique et d’analyse, comme par exemple les avantages/inconvénients de cette norme par rapport à ton site et l’organisation de ton site, les problèmes rencontrés, ce que ça coûte à l’entreprise, est-ce que cette norme nécessite une réorganisation du personnel, etc.
J’espère que cela peut t’aider un peu.
Emmanuelle
26 septembre 2016 à 15 h 43 min en réponse à : Enquête Métier – Informations Responsable HQSE #12948Bonjour Ana,
Je vais essayer de vous répondre suivant ma propre petite expérience.
Pour information, je suis Responsable Qualité Sécurité Sûreté et Environnement.
1. J’ai commencé les études par un DUT HSE en formation initiale à l’IUT de Saint-Denis (93). C’est un DUT très complet, qui couvre beaucoup de matières et beaucoup de métiers (HSE, QSE, hygiène alimentaire, hygiène sanitaire, droit du travail, droit environnemental, etc). Pour plus d’infos, aller voir sur leur site internet. J’ai poursuivi sur une Licence Professionnelle en alternance dans le même IUT. L’alternance étant, je pense, nécessaire pour réellement apprendre le métier. Et j’ai fini par un Master 2 en gestion des risques SSE à Nantes toujours en alternance.
J’insiste sur le fait que l’alternance est vraiment importante. On n’apprend pas un métier sur les bancs de l’école.
J’ai donc fait de l’alternance en droit environnementale pour les industriels, puis dans des industries de différents secteurs (plasturgie, métallurgie, menuiserie, électronique, logistique) et j’ai beaucoup travaillé sur la partie environnement et qualité.
2. Désolée, je pense qu’il n’y a pas de journée type dans nos métiers. Ce que je fais tous les matins, c’est regarder le Journal Officiel pour me mettre à jour côté réglementation. Ensuite, c’est très variable : analyses de risques, communication, réunions, contrôle qualité, mise à jour documentaire, gestion des non-conformités/incidents.
3. Il est difficile de présenter les contraintes et points positifs. Tout dépend du métier, de l’entreprise et son organisation et aussi, je pense, de notre propre caractère. Nous faisons un travail qui nécessite d’être bon en communication, diplomate et convaincant. Il faut savoir gérer les situations d’urgences et donc le stress. Savoir présenter des réunions.
Nous avons des fonctions qui se situent hiérarchiquement en dessous de la direction et « au dessus » des opérateurs. Donc il faut savoir appliquer ce que souhaite la direction (et la réglementation) tout en prenant en compte les contraintes du terrain et des interlocuteurs.
4. Les métiers de HSE, QSE, QHSE ou tout autre appellation permettent de travailler dans n’importe quel secteur d’activité (BTP, industrie, agroalimentaire, logistique, etc.) Bien évidemment tout va dépendre aussi des études et des expériences. Côté fonction, les métiers vont d’assistant QSE à Responsable de service QSE. Mais il y a plein d’autre intitulé qui existent : animateur QSE, chargé de missions QSE, etc. Le job reste le même.
5. Sur cette question, je ne sais pas trop. Je pense que le BTP recrute pas mal. L’industrie aussi. Il faut quand même être conscient qu’il y a beaucoup moins de place que de candidats (ayant été sur le marché il y a moins d’un an, nous étions très nombreux à postuler pour chaque offre d’emploi).
Voilà, j’espère avoir répondu à tes questions. J’espère que d’autres personnes pourront donner leur avis et leur propres expériences.
Et je tiens à préciser que ce métier permet d’apprendre beaucoup de chose, tous les jours, qui bouge beaucoup, on ne s’ennuie pas!!! lol
Emmanuelle
16 septembre 2016 à 8 h 29 min en réponse à : Avis de professionnel sur la mise en place de stratégies d’animation des indicateurs qualité #12921Bonjour Isabel,
Quand tu dis « Chaque responsable d’indicateur rentre alors ses données dans un dossier source », j’ai peur que l’on retrouve ici la problématique « les entreprises rencontrent des difficultés qui résident dans l’alimentation de ce tableau de bord, à savoir la saisie des résultats ».
Par expérience, j’ai toujours eu affaire à des personnes qui ne prenaient (ou n’avaient) pas le temps de saisir les données pour alimenter le tableau de bord.
Je pense que toute la problématique est ici, les tableaux de bord peuvent être « beaux », « lisibles », bien présentés, bien expliqués et fait informatiquement, tout le problème est dans la saisie.
Chaque service travaille sur des logiciels et des fichiers différents, on va donc retrouver la problématique de la saisie.
Bonjour à tous,
Idem pour moi, le port des EPI fait partie du règlement intérieur et des consignes de sécurité obligatoires.
S’ils ne respectent pas le port des EPI, ils sont sanctionnés.
Ces règles sont définies à chaque accueil QSE des nouveaux embauchés/intérimaires.
Nous agissons aussi auprès des encadrants qui doivent faire appliquer cette règle à leurs équipes.
Bonjour Delphine,
Merci pour ta réponse.
Je vais revois le système avec la médecine du travail, afin qu’ils soient précis sur les horaires, ça nous aidera beaucoup.
Bonjour,
Effectivement Polo à raison.
Je rajouterai juste que « affichage efficace pour réduire les accidents de travail » ça n’existe pas vraiment. Enfin à mon sens.
Pour moi, rien ne vaut la communication verbale. Je ne vais pas afficher un document relatif à la prévention des risques sans l’expliquer de vive voix au personnel concerné. Il est bien connu que trop d’affichage tue l’affichage. Très peu de personne lis ce qui est affiché.
19 juillet 2016 à 8 h 59 min en réponse à : Différence entre politique qualité et lettre d’engagement de la direction #12845Bonjour,
Je suis d’accord avec Polo.
L’engagement est un comportement qui est décrit dans la politique qualité. Il se traduit pas l’atteinte (ou non) des objectifs (chiffrés) liés à la politique Q.
Si la norme 9001 n’exige pas de « lettre d’engagement » alors il n’y a pas obligation de la faire. En revanche la politique est à faire, c’est la ligne directrice du SMQ. Sans oublier ses objectifs mesurables.
Bonjour Wassila Wess,
Tout dépend de l’organisation de ton entreprise.
Je dirais, qu’en tant que « Responsable de la Qualité », tu dois t’assurer du bon suivi des VGP (Visite Générale Périodique : étalonnage, visite périodique, entretien périodique, ect.). Pour être sûr de ne rien oublier, à titre perso, j’inclus tout dedans (pas uniquement les instruments de mesures et d’essai).
Si tu as un laboratoire (pour exemple) tu peux confier la gestion des étalonnages au responsable du laboratoire. Ton rôle sera de le conseiller si besoin, et surtout de contrôler que les étalonnages sont faits, tu pourras aussi suivre les normes de références pour les étalonnages.
Si tu as des chariots de manutention, par exemple, même principe, tu peux confier le suivi des vérif périodique au responsable du matériel, ton rôle sera de l’aider si besoin et de contrôler que c’est bien fait dans les temps.
Ton rôle principal est donc de t’assurer que les VGP (je synthétise) sont faits, qu’ils sont réalisés dans les délais, qu’il sont réalisés par une personne compétente (voire agréée), et que tu as en ta possession (ou à dispo dans ta société) les documents attestant de la réalisation (attestation, rapport de visite, etc.) et surtout l’attestation de conformité.
Et je te conseille de réaliser un document, type excel, avec tous les VGP à réaliser, les dates, les échéances, les organismes qui réalisent les visites et tu peux ajouter les responsables que tu veux désigner. A toi de t’assurer que tout est bien suivi.
J’espère avoir répondu à ta question.
Bonjour Abxe,
De quels documents parlez-vous?
Pour ce qui est des revues de direction et autres réunions, là effectivement vous pouvez inclure une partie environnement. Idem pour les indicateurs.
Pour ce qui est des procédures, il y a des procédures spécifiques environnement (gestion des STEP, gestion des pollutions/incidents, etc.).
Bonjour Qualite11,
Il est évident de demander à suivre une formation complète sur le SMQ et notamment sur la version 2015. Il faut connaitre le langage utilisé, l’organisation de la norme, ses objectifs, savoir la décrypter, etc.
On ne devient pas responsable Qualité en claquant des doigts. Il faut que vous connaissiez les outils qualité aussi.
Il aurait été intéressant d’avoir une période de transition avec l’ancien responsable Qualité, il vous aurait appris les bases.
Sinon, beaucoup de manuels expliquent la démarche Qualité.
Et les forums sont là aussi pour vous aider.
Il faut savoir qu’avoir une certification n’est pas le but ultime (enfin à mon sens), cela reste du business. Mais la certification doit réellement vous aidez (l’entreprise) à vous améliorer, à agrandir le porte-feuille client, à diminuer les couts de non-qualité, etc.
J’espère que vous allez réussir dans votre nouvelle mission.
A+
Bonjour,
Vous pouvez reprendre les 2 normes et vérifier point par point que vous avez les documents, les enregistrements (bien remplis et signés), que le personnel connait les politiques, les indicateurs et procédures.
Dès que vous aurez le plan d’audit (envoyé par l’auditeur) vous pourrez vous focaliser sur les services audités.
A+
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