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- Ce sujet contient 23 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par HenriPrev, le il y a 3 années et 2 mois.
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16 avril 2019 à 11 h 35 min #16997
(suite)
Bin… tu as dit que l’entreprise n’avait qu’une certification, j’ai fait la véritable erreur de penser qu’elle n’avait qu’un SM. De plus en 2016 l’ISO 45001 que tu as évoquée n’existait pas. Tu confirmes qu’elle a un SMQ, un SMS&ST et un SME, ok, pourtant tu as indiqué que l’entreprise « voulait passer à ces normes » (ISO 14001 et 45001 il me semble). Mais si elle a un peu fait fonctionner ces SM ça devrait aider ton état des lieux (tu trouveras plus de matière ou de fonctionnement minimum) pour une projection en « SMI ».
En tout cas il est classique que des entreprises se dotent de SM mais que « des choses ne soient plus actualisées » comme tu dis. Je suspecte alors (caricature) qu’elles voient les SM comme un gros classeur de documents prenant la poussière sur une étagère ou dans un ordi, dont on confie périodiquement le dépoussiérage à un stagiaire, particulièrement à la veille d’un audit de suivi de certification ou de re-certification… Ce n’est pas très sain pour l’entreprise mais ça peut-être une bonne expérience pour le stagiaire.
SMI QSE : la réflexion de fond est tout de même la question de « l’intégration » des compétence dans les rouages du SM. J’ai déjà évoquer la « politique ». Mais, autre exemple, on a beau établir un processus « intégré » de détermination-gestion de la conformité réglementaire, pour son application on se retrouve au pied du mur de la désintégration… Non ? D’autant que souvent de l’intégration on attend de l’économie, par exemple en espérant peut-être qu’une revue de direction « intégrée QSE » dure moins longtemps que trois revues de direction dédiées tout en étant des résultats aussi pertinent… Est-le cas ?
(avec ce dernier alinéa, j’interroge ceux qui sont bien avancés en SMI QSE)
Confusément j’aurais tendance à ne miser surtout « l’intégration » que lors des occasions de « détermination des changements » (nouvelle procédure, nouvel atelier, nouveau perces, nouveau produit…). Alors les instruire conjointement selon le triple point de vue QSE est très pertinent.
A+
16 avril 2019 à 11 h 54 min #16998L’entreprise a un service qualité qui est certifié ISO 9001, mais elle a aussi un service HSE non certifié, jusqu’à 2016 l’entreprise réalisait son propre système de management, se basant sur la réglementation. Mais depuis l’entreprise ayant eu un redressement le système c’est un peu effondré.
Merci de vos informations mais le je suis totalement perdu et très confuse sur le domaine
16 avril 2019 à 12 h 12 min #17000(suite vivante)
Je me permets de reprendre ton message pour t’aider à y voir clair :
– Ce n’est pas un « service » qui est certifié « ISO SMX », mais c’est le SM d’une entreprise (je dirais même le SM de la direction).
– Un « service » peut tout à fait mener son activité X en se basant principalement sur une approche de conformité réglementaire plutôt que sur une conformité normative de SM. Dans un message précédent j’ai d’ailleurs noté en matière de management S&ST la partie IV du code du travail est un SMS&ST. C’est moins évident en Environnement. En Q, faute de corps réglementaire dédié, la stricte approche réglementaire est peu pertinente à exploiter. C’est une des différences Q / SE.
A+
13 octobre 2020 à 20 h 00 min #18893Bonjour,
Dans le cadre d’un stage, on me demande d’integrer ISO 9001 et ISO 45001 à l’iso 14001 d’une Huilerie en côte d’ivoire:
– l’Huilerie est certifiée ISO 14001 mais pas 9001 ni 45001.
Avez-vous une idée de comment je peux procéder svp ?
Avez-vous des mémoire sur lesquels je peux m’appuyer outils svp?
Merci d’avance !
13 octobre 2020 à 20 h 02 min #18894<p style= »text-align: center; »>Mon mail esmelll@yahoo.fr</p>
14 octobre 2020 à 9 h 31 min #18897AnonymeHello !
Petite clarification Esmelo : des normes comme ISO 9001, 14001, 45001, etc… sont des documents distincts diffusés par un organisme international, une entreprise ne les “intègre” pas les unes dans les autres (le cas échéant ce serait l’ISO qui le ferait, ce que cet organisme ne fait surtout pas…). Par contre tout en ayant des domaines d’application différents ces modèles ont la même structure générale, ce qui facilite leur utilisation simultanée dans une entreprise, jusque dans un Système de Management dit « Intégré” (SMI “Qualité + Sécurité + Environnement” par exemple). C’est le SM qui est éventuellement intégré, par les normes.
Dans ton contexte il faut distinguer d’une part l’adoption de modèles de “Systèmes de Management” par ton entreprise dans différents domaines (1), et leur éventuelle certification par un organisme de certification (2). NB : comme il n’existe pas de norme ISO de “SMI”, une entreprise qui a 3 SM Q + S + E par exemple (réputés intégrés ou pas) a une triple certification. Ton entreprise a déjà un SME certifié ISO 14001.
Le point 2 est “facile” : il suffit à ton entreprise de passer une commande à un organisme de certification quand elle estimera que tel de ses SM est suffisamment proche de son référentiel normatif pour que sa conformité à ce modèle soit certifiée. Ce qu’elle fera à terme quand elle aura une approche SMS et SMQ en plus de son SME.
Le point 1 demande bien plus de travail à l’entreprise : il s’agit pour elle de mener un projet d’adoption et de mise en oeuvre des principes et exigences du modèle normatif de SM cible. Ce que ton entreprise doit faire pour structurer un SMS et un SMQ comme déjà fait en Environnement. Avec en plus le souhait “d’intégrer” ces trois SM en un seul.
Personnellement je pense préférable de bâtir et lancer successivement plusieurs SM plutôt que de les “intégrer” d’emblée car les “nouveaux” domaines risquent alors d’être trop “contraints” ou “teintés” par les déterminants du premier SM. Même si bien sûr l’expérience d’un premier SM aide forcément (par ses ratés et réussites) à en développer de nouveaux. Un des soucis au passage est de disposer ou d’acquérir les compétences professionnelles propres au nouveau domaine de management voulu.
En tout cas tu trouveras ci-dessous ce que je préconise habituellement pour strcucturer et mettre en oeuvre un SM sur la base d’un modèle normatif.
Qu’en dis-tu ?
A+
Pour mettre en place un Système de Management (quelque soit le domaine de management “X” et la norme de SM visée) voici quelles sont à mon avis les grandes lignes à suivre (validées par expériences personnelles) :
– Voir d’emblée l’intégration du modèle normatif de SMX dans l’entreprise comme un “projet” de l’entreprise à mener par la direction en mode “conduite de projet” (c-à-d une petite équipe projet, un budget, un planning d’actions, de la comm, etc… à la maille de l’entreprise). Ce qui nécessite une décision et un suivi de la part de la direction…d’autant qu’elle aura aussi des tâches à réaliser en cours de projet.
– Commencer par une découverte-compréhension-<wbr />appropriation des exigences du modèle normatif de SMX par l’équipe projet en se faisant au minimum un atelier de lecture et d’analyse détaillée de la norme, voire bénéficier d’une formation sur la notion de SM et sur la norme visée (et/ou de manière opportuniste à travers le point suivant).
– Faire de toutes façons un état des lieux initial des pratiques actuelles de l’entreprise dans le domaine X sous la forme d’un véritable “audit” en utilisant la norme de SMX comme “référentiel d’audit”… (disons qu’on fait un audit du SMX “natif” de l’entreprise, car l’entreprise manage déjà le domaine X d’une manière ou d’une autre, même si c’est d’une manière empirique). Cet audit est bien plus pertinent que l’inutile “audit à blanc” à la fin du projet…
– Ce audit permet d’identifier -1- ce que l’entreprise fait déjà de correct “sans le savoir” (à entériner par le projet), -2- ce qu’elle fait déjà mais pas correctement (à ajuster par le projet) et -3- ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira l’élaboration de sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaires à la structuration et la mise en oeuvre du SM = planning des tâches avec responsables et jalons), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser l’audit initial en question par un consultant compétent en SMX en prévoyant à son CdC qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera une sorte de formation minimum ou complémentaire à celle évoquée plus haut).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant au passage les acteurs des principales fonctions concernées par les processus X ainsi consolidés ou créés, et lancer peu à peu le SMX avec leur participation initiale et maintenue ensuite.
NB : créer et lancer un SMX prend raisonnablement de l’ordre d’une année.
14 octobre 2020 à 10 h 11 min #18900Bonjour,
En fait… si… on parle bien « d’intégration » lorsque des normes basées sur le même schéma (l’High Level Structure) sont intégrées et non déployées une à une, ou, comme cela est votre cas : intégrées à un existant.
Il est vrai que, dans 95% des cas, l’intégration se fait d’une norme de type ISO 14001, 45001, 27001… dans un socle 9001. Dans ce sens, la chose est plus facile. Lorsque vous présentez une certification, la majorité des organismes de certification évaluent avec vous le degré d’intégration de votre/vos système de management et cela impacte (dans une petite mesure mais il y a un impact) le planning et la durée d’audit.
Mais il y a « intégration » et « intégration »…
Soit elle est seulement une demande : intégrez deux nouvelles certifications à celle existante et… en avant, soit il s’agit bien d’une demande d’intégration au sens de ce qui a été présenté précédemment.
Dans ce cas, à la conception de votre système de management, il faudra définir dès le début certains principes nécessaires :
– une seule approche processus pour les 3 référentiels (si vous choisissez de la représenter en cartographie : une seule cartographie. Ceci vous permettra de lever la dualité de la notion de processus maladroite de l’ISO 45001)
– des dispositions uniques et multi-référentiels : pour les revues de Direction, la gestion documentaire, les politiques et le champ d’application
– des dispositions uniques si possibles : pour les audits internes, la gestion des compétences et… la gestion des risques (qui prends des noms différents selon les référentiels)
Avant de vous préconiser quoi que ce soit :
– quelle est votre expérience en la matière ?
– combien de temps va durer votre stage ?
– quel « livrable » attend votre entreprise et pour quand ?
– combien de personnes / sites pour cette entreprise ?
Cordialement,
19 octobre 2021 à 18 h 53 min #20613bonjour à tous je dois concevoir un outil de ce genre et vraiment je suis perdue
20 octobre 2021 à 19 h 48 min #20615Hello !
Bin… euh… je crois avoir déjà répondu assez largement à la problématique initiale dont la tienne semble proche. Mais tu devrais peut-être présenter ton contexte et ce qui t’est vraiment demandé de manière plus étoffée, car « je dois concevoir un outil de ce genre et vraiment je suis perdue » ne nous éclaire pas beaucoup sur tes besoins.
A+
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