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- Ce sujet contient 15 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par david79, le il y a 6 années et 8 mois.
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19 avril 2018 à 12 h 59 min #10066
Bonjour,
Dan le cadre de ma these pro, je dois effectuer:
un etat des lieux de l’existant du processus exploitation:le systeme et entrants? sortants?
-un audit organisationnel : cadrage, questionnaire operationnel? , brainstorming, analyse resultats , SWOT, analyse multicritere et proposition de solutions
ceci concernant la problematique suivante:
« ASSURER UNE PRSTATION SUFFISAMMENT DOCUMENTEE POUR TRAVAILLER EN TOUTE SECURITE «
(mode opératoires)
qu’entend-on par entrant , sortants? au niveau de l’information
a qui? UTILISATEURS,
le BUT EST DE RENDRE LE DOCUMENT MODE OPERATOIRE STANDARD UTILISABLE SELON LA 9001 VERSION 2015
Merci pour votre aide?
David 79
19 avril 2018 à 14 h 42 min #15081Hello !
David, je ne comprends pas du tout ton titre car j’ai l’impression que le contenu de ton message n’a aucun rapport avec lui…
ISO 9001, dans son article 0.3.1 fournit des éléments de compréhension et un schéma de la notion de « processus ». Ça devrait t’aider dans tes réflexions en ce qui concerne les « entrants et les sortants » (?).
Mais je ne comprends pas bien l’idée d’un « mode opératoire standard » car un mode opératoire me semble être quelque chose de très opérationnel et adapté à tel ou tel résultat attendu. Il me semble donc qu’un mode opératoire ne peut être que très « spécifique ». Par contre tel type de documents qu’on éprouve le besoin de gérer peut avoir un format « standard » (ex : un format standard pour identifier et gérer des NC, un autre pour identifier les compétences caractéristiques de tel acteur du SMQ ou encore un pour rédiger des modes opératoires…).
Curiosité : pourrais-tu préciser et expliquer ce qu’il y a derrière la formule « travailler en toute sécurité » alors que le contexte de ton message est le management de la « qualité » ?
A+
20 avril 2018 à 10 h 33 min #15084Bonjour David,
Afin de vous guider au mieux, pourriez-vous, s’il vous plait, répondre aux quelques questions suivantes ?
– « vous devez effectuer… » cet état des lieux dans quel cadre ? (un exercice théorique imposé ? une mise en situation ? un cas rencontré en entreprise ? une demande de l’entreprise ?…)
– « … du processus exploitation… pour travailler en toute sécurité… », dans quel domaine / métier ?
– existe-t-il une « problématique » de sécurité actuellement ?
– le contexte (et oui… toujours lui) du cas concerné pose-t-il déjà la certification comme un objectif ou un paramètre existant ?
Une explication à présent : il n’existe aucun principe, exigence ou disposition assurant de rendre un document (un mode opératoire visiblement) utilisable selon la norme ISO 9001:2015.
Pour faire très court (nous pourrons développer cela selon vos réponses), la norme ISO 9001 dit, dans les grandes lignes : « écrivez ce qui vous est utile, puis, respectez ce que vous avez écrit ».
A vous lire
20 avril 2018 à 20 h 01 min #15090Bonjour,
Un cas rencontré en entreprise:
-modes opératoires trop spécifiques par prestation , non utilisés par les opérateurs, non suivis, non utilisables, non utiles car peu visibles dans le sharepoint
offrir une prestation suffisamment documentée pour travailler en toute sécurité:problématique
-activités de nettoyage industriel haute pression, très haute pression, assainissement, maintenance immobilière,dépollution, nettoyage et dégazage de cuves, collecte, transport et traitement de matières dangereuses
Contexte:
-entreprise en croissance de 80 salariés sur 5 sites , ICPE, et activité dangereuse
-développement de sites et intégration de nouveaux sites
ENJEUX: sécuriser les hommes de terrain
valeurs: SÉCURITÉ (0 accidents et diminuer les accidents routiers)
EXIGENCES RÉGLEMENTAIRES: MASE ET NF ISO VERSION 2004
EXIGENCES LEGALES: vigiminute (check list de diagnostic de la situation de travail, EPI ET RISQUES), basiques métiers (moyens de prévention par métier)
Objectifs:
La mise en oeuvre de l’organisation de sécurité se traduit par une documentation (formulaires, modes opératoires, modes d’emplois..). iL FAUT DONC PRENDRE EN COMPTE LES EXIGENCES pour mettre en conformité cette documentation.
Concrètement, il s’agit de standardiser un format de modes opératoires afin:
-de sécuriser les travailleurs de terrain
-de prendre en compte les parties prenantes
-d’effecteur une prestation de qualité et d’efficacité
-de tenir compte de l’évolution de la règlementation
-d’assurer une maîtrise documentaire identifiable, accessible et disponible
Cordialement
Merci pour votre aide
David79
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20 avril 2018 à 22 h 21 min #15091(suite)
Quelques rebonds sur le volet « réglementaire » de ton nouveau message David :
1- Le MASE n’est pas une exigence réglementaire (mais tu peux me détromper).
2- De quelle norme « NF ISO version 2004 » parles-tu (il manque son numéro) ?
3- Quelle est cette exigence « vigiminute » dont tu parles également ?
Pour 1, 2, et 3 peux-tu identifier les texte légaux ou les articles de code qui en font des exigences réglementaires selon toi ?
Avec tout ça j’ai toujours du mal à bien comprendre ton besoin et son contexte effectif, mais il me semble que ta problématique se trouve dans le champ de la « Sécurité & Santé au Travail » et non celui de la « Qualité ».
A+
20 avril 2018 à 22 h 48 min #15092Bonsoir,
vigiminute:
exignce du groupe. Nous sommes une agence.
Pardon NF ISO 14001 VERSION 2004
1, 2 et 3 ne prennent pas en compte des exigence réglementaires je me trompe mais des exigences légales dès lors que l’entreprise est certifiée.
dans la NF ISO 9001 version 2015, il est décrit un passage sur les parties intervenantes ( parties prenantes selon moi) et pertinentes et une obligation de maîtrise documentaire.
offrir une prestation suffisamment documentée pour travailler en toute sécurité, c’est la problématique de l’entreprise et mon sujet de thèse pro.
Selon vous quelle direction devrai-je prendre si cela concerne la sécurité et la santé au travail?
Merci
David 79
21 avril 2018 à 11 h 18 min #15094(suite)
Argh…! David à la lecture de tes messages antérieurs je supposais que ta problématique était de l’ordre du management de la Sécurité & Santé auTravail (qu’on pourrait illustrer du coté normatif par l’ISO 45001) et non de l’ordre du management de la Qualité (genre ISO 9001). Mais maintenant tu nous parles du management de l’Environnement avec l’ISO 14001 ! J’en perds mon latin si j’ose dire…
Ces trois référentiels normatifs (et d’autres) de systèmes de management de certains domaines dans une entreprise sont bâtis selon la même structure générale et comportent tous dans leurs champs respectifs (S&ST, Envt ou Qualité) par exemple une exigence d’identification des attentes des parties prenantes pour en tenir compte, ou encore d’identification des obligations légales et réglementaires applicables à l’entreprise pour les satisfaire. Mais il ne faut pas tout mélanger.
A propos du cadre de ta thèse tu nous évoqué un peu confusément toutes sortes d’éventuelles sources d’exigences (MASE, ISO 9001, Vigiminute, ISO 14001, le groupe dont fait partie ton agence…) mais je pense que tu dois mieux analyser et cerner le contexte de ton sujet et établir son « cahier des charges ». A quelles exigences précises et pertinentes dois-tu rvraiment épondre (identifier explicitement les exigences normatives autant que légales-réglementaires que tu dois satisfaire à travers ta thèse) et que dois-tu vraiment produire (pour qui ? pour quoi faire de très concret dans le travail ?). On pourra alors un peu mieux t’aider…
NB : attention la version actuelle de l’ISO 14001 date de 2015 et non de 2004.
A+
21 avril 2018 à 12 h 21 min #15095(suite suivante)
Rebonds sur des passages de ton dernier message David :
– « 1, 2 et 3 ne prennent pas en compte des exigences réglementaires je me trompe mais des exigences légales dès lors que l’entreprise est certifiée«
>> Les exigences à prendre en compte à travers ce genre de référentiels sont les exigences légales et réglementaires ! Ils évoquent ces exigences juridiques que l’entreprise soit certifiée ou pas d’ailleurs. D’autant que toute exigence juridique est toujours d’application obligatoire, alors qu’une exigence normative est généralement d’application volontaire… Et si une exigence normative devient éventuellement juridiquement obligatoire c’est à travers une exigence réglementaire !
– « dans la NF ISO 9001 version 2015, il est décrit un passage sur les parties intervenantes (parties prenantes selon moi) et pertinentes et une obligation de maîtrise documentaire«
>> Peux-tu identifier précisément ce « passage » (son numéro d’article, voire son alinéa dans l’article) qui selon toi vise les « parties intervenantes » ? Moi ça ne me dit rien.
– « offrir une prestation suffisamment documentée pour travailler en toute sécurité, c’est la problématique de l’entreprise et mon sujet de thèse pro«
>> La notion de prestation m’évoque un document de ton agence destiné à ses clients (?) plutôt qu’à ses salariés comme je l’avais peut-être perçu… Qu’en est-il ?
>> Quel est le lien entre cette documentation de prestation et la « conception d’un système et audit interne » (ton titre de discussion) ?
A suivre quand j’aurais mieux compris ton projet (quand tu auras éclairé à mes diverses questions)…
PS : je te pose ces questions par vieux réflexe professionnel de type « démarche d’ergonomie » pour ma part, applicable dans bien des démarches : « l’analyse de la demande », c’est à dire la creuser (au niveau du demandeur et périphériques) pour mieux la comprendre et peut-être même la reformuler, la faire évoluer…
A+
22 avril 2018 à 9 h 34 min #15097Bigre !
Il y a de tout et… de tout dans votre contexte et vos attentes.
Mais, à la lumière de ces derniers échanges, et en espérant ne pas vous décevoir par une réponse qui n’est pas « tout à fait » dans le sens de votre demande, j’ajouterai :
[1] Oubliez la notion de « standard utilisable selon l’ISO 9001:2015 », le travail final le sera de toute manière et il n’y a aucun enjeu sur ce point.
[2] Si cela vous semble possible : élargissez la vision de cette entreprise sur la notion de « assurer une prestation suffisamment documentée pour travailler en toute sécurité ».
Je vais détailler ce dernier point :
– un mode opératoire, ou quel que soit le nom qu’on lui donne : c’est du « papier » ou un support « électronique » (ou autre). C’est statique, c’est le résultat d’échanges, de décisions, d’informations jugées importantes, de réflexions…
– la sécurité d’une personne : c’est un ensemble de facteurs dont, effectivement, un mode opératoire peut y contribuer. Mais ce mode opératoire est d’une totale inutilité s’il n’y a pas de réflexions en amont sur les risques (genre : prévention, document unique, analyse des risques…), de prise en compte de la sécurité au niveau culturel (genre : informations sécurité, formations adéquates, portage des modes opératoires…), les moyens de prévention (genre : EPI, plans de prévention, situations dangereuses, analyse des accidents et des presqu’accidents…) de définition, de partage et d’adaptation aux situations.
Un mode opératoire est donc le « haut-du-bout-de-l’extrémité-du-dessus » de l’iceberg.
Il n’est pas le « début » de ce qui permettra de sécuriser le personnel, mais plutôt la synthèse de toutes les ressources déployées en amont pour assurer les interventions en conditions de sécurité. J’ajouterai même qu’il serait dangereux de considérer qu’un mode opératoire, élaboré sans une réelle démarche sécurité, serait suffisant à assurer la sécurité du personnel et autoriserait une direction à penser qu’elle a répondu à sa responsabilité…
D’où la question relative au point [2] : pensez-vous pouvoir orienter cette entreprise sur un plan d’action « sécurité » permettant de concevoir le mode opératoire comme la finalité d’un ensemble à déployer avant ?
22 avril 2018 à 11 h 51 min #15098Hello !
Je suis assez d’accord avec toi Thausmasia (sauf avec l’image de l’iceberg mais c’est vraiment un détail) que le contexte et la motivation du travail confié à David soient de l’ordre d’un « mode opératoire Q, S ou E ».
Mais le sujet de l’entreprise que David se propose d’exploiter pour sa thèse ne me paraît pas vraiment explicité. Ou peut-être est-ce qu’il ne l’a lui-même pas vraiment cerné. SVP David, réponds à nos questions…
A+
24 avril 2018 à 6 h 09 min #15108David ?
24 avril 2018 à 16 h 11 min #15113Suite à la deuxieme revue de these:
mon hypothèse de recherche serait:
– mettre en place une documentation axée sur la sécurité des hommes de terrain et pas sur la prestation client.
Actuellement, il y a un décalage entre le travail prescrit et le travail réel.
En ce sens, la documentation (formulaires, modes d’emplois, modes opératoires) n’est pas utilisés car les acteurs de terrain effectuent la tâche en fonction de leur expérience ou de l’accompagnement tutoré pour les nouveaux embauchés.
-l’information ne circule pas suffisamment pour ancrer les exigences sécurité du groupe et adaptées par le directeur de l’agence.
Malgré les formations, il y a des accidents certes bénins mais liés à la formation.
Le DU n’est affiché en terme de coordination QHSE et non consulté.
De plus, il y a beaucoup d’administratif pour assurer une prestation
seuls sont tenus à jours les PDP ou PDS
David 79
24 avril 2018 à 16 h 40 min #15114Hello !
David tu ne réponds à aucune de mes questions susceptibles de m’éclairer pour faire avancer la discussion. dommage.
Sinon ton « hypothèse » n’en est pas une à mon avis, la différence entre travail prescrit et réel est très classique (ce qu’il faut analyser c’est « pourquoi »), le reste de ton message est une suite de constats qui n’avancent pas la discussion.
Je te laisse poursuivre à ta manière. Bonne continuation.
25 avril 2018 à 6 h 58 min #15116Bonjour David,
Cela est une bonne chose que vous puissiez ainsi revoir votre sujet de thèse à l’aulne du vécu de l’entreprise.
Effectivement, il est tout à fait possible de concevoir une documentation « axée sur la sécurité des hommes de terrain », pour peu que vous intégriez bien que cela n’aura aucun impact sur la sécurité réelle des personnes… à moins d’insérer cette disposition au sein d’un ensemble plus complet destiné à intégrer la culture sécurité (voir nos posts précédents).
Il y a d’excellente questions à se poser :
– la documentation n’est pas utilisée… pourquoi ?
– l’information ne circule pas… pourquoi ?
– malgré les formations, il y a toujours des accidents bénins.. pourquoi ?
– le DU n’est pas consulté… pourquoi ? (bien que sur ce dernier point : il n’y a pas péril en la demeure)
En effet, sans réponses à ces questions, votre documentation axée sur la sécurité risque fort de ne pas être utilisée, de ne pas circuler, de ne pas réduire les accidents bénins.
25 avril 2018 à 7 h 50 min #15119Hello !
En tout cas Thaumasia il semble bien que le sujet de David se place dans le champ de la Sécurité & Santé au Travail et non dans celui de laQualité ou de l’Environnement comme il l’avait confusément suggéré en évoquant les normes ISO 9001 et ISO 14001.
Son cadre de réflexion incontournable c’est donc d’abord et évidemment la partie IV du code du travail. Il y aussi le MASE puisque que David l’a mentionné (son entreprise est peut-être certifiée selon ce manuel ?) d’autant qu’il a souvent parlé de « prestation ». Mais il doit encore creuser la problématique qu’il veux traiter pour mieux la formuler et surtout mieux instruire et maitriser son sujet. Car pour l’instant tout ça me semble encore assez confus.
A+
PS : ça ne m’étonnerait pas que David soit en formation au CESI.
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