unité des rejets atmosphériques

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  • Ce sujet contient 2 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Anonyme, le il y a 5 années et 3 mois.
3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
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  • #10553
    Anonyme

      Bonjour

      j’interviens sur des process industriels où la question des rejets (notamment atmo) se pose souvent.

      Ces rejets (et leurs limites imposées par la DREAL) sont exprimés en ppm ou mg/Nm3, bref en relatif par rapport au volume des rejets d’une cheminée.

      Autant ce rapport de volume a du sens pour la mesure des expositions autant je suis très étonné par cela pour les émissions.

      Exemple :

      Prenez une cheminée qui émet 1mg/Nm3 d’un truc dégoutant ; Un rejet de 1000Nm3/h entrainera l’émission de 1g du truc dégoutant par heure.
      Si je change rien a mon process qui émet donc toujours 1g de truc par heure mais que via un ventilateur ou un effet venturi je dilue 1000 Nm3/h d’air frais dans le rejet je vais me retrouver avec 2000Nm3/h de rejet à 0.5mg/Nm3 seulement alors que j’émets toujours autant de trucs dégoutants.

      Savez vous s’il y a des réflexions sur le sujet visant à faire évoluer les choses vers une mesure des émissions moins débile ?

      J’ai échangé aujourd’hui avec un inspecteur de la DREAL a qui j’ai soumis la solution de doubler les émissions pour diluer et ainsi passer en dessous des seuils et… j’ai eu validation de la méthode :-( ça solution le truc mais ça m’empêche de dormir tellement ça n’a pas de sens.

      Merci

      #17413
      Henri
      Participant

        Hello !

        Je ne suis pas de la partie mais oui tu as raison BD, ces limites réglementaires n’interdisent pas de polluer « en quantité », au fond elles imposent juste de ne pas émettre des fumées qui seraient très « concentrées » sorties brutes des process… Sachant que les cheminées sont de toute façon là pour rejeter et diluer des saletés dans l’atmosphère et que nos sociétés humaines l’acceptent !

        Mais l’alternative que tu sembles espérer serait d’interdir les rejets atmosphériques en fait (captation et filtration de toutes les émanations gaz ou poussières des process)…

        A+

        #17415
        Anonyme

          Henri a déclaré

          Mais l’alternative que tu sembles espérer serait d’interdir les rejets atmosphériques en fait (captation et filtration de toutes les émanations gaz ou poussières des process)…

          Bonjour

          Ce n’est pas que je l’espère, c’est juste que ce qui se fait aujourd’hui n’a pas le moindre sens. Le but de toutes ces réglementations et contrôle c’est bien de protéger l’environnement et donc de contrôler les rejets, non ?
          De toute manière personne ne vit à 2m de la cheminée or quelle que soit la cheminée et son taux de dilution les rejets vont très rapidement se diluer très fortement, bien plus que ce qui se fait dans la cheminée elle même.

          Les BREF elle même sont un non sens en parlant de rejet ramenés aux Nm3, un comble pour un document d’expertise technique.

          Si on veut protéger l’environnement on doit contrôler la quantité du truc dégoutant qui sort de l’usine dans l’absolu, pas en relatif avec un air de dilution.
          Je verrais bien un truc où les BREF fixerait une quantité (absolue) d’émission max par quantité produite de telle ou telle chose.
          Ainsi une usine qui traiterait X quantité de la chose aurait droit d’émettre Y kg du truc dégoutant, quelle que soit sa dilution.
          Une concentration max dans les rejets peut aussi être exigée mais ce n’est pas compliqué ça et le seul truc que l’on regarde aujourd’hui.

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