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- Ce sujet contient 13 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par maissa, le il y a 6 années et 7 mois.
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2 mai 2018 à 18 h 17 min #10084
Bonjour,
j’ai une question à vous poser, dans le cadre de mon stage je fais l’analyse des risques chimiques en utilisant le logiciel SEIRICH celui la me demande les quantités utilisés annuellement et dans al journée, moi tout ce que je sais c’est la quantité existant dans le laboratoire et étant donnée que le nombre de produit et de 900 ! je ne pourrais pas faire l’enquête d’utilisation pour chaque produit du coup je me demande comment puis je savoir approximativement la quantité utilisé dans la journée et dans l’année. si on prend l’exemple de l’acide acétique , j’ai trouvé deux flacons de 2.5l mais la quantité utilisé aucune idée!!
je vous remercie d’avance pour votre aide
Très cordialement,
MAISSA
2 mai 2018 à 20 h 52 min #15148Hello !
Maissa, ce n’est pas en comptant des flacons et relevant leurs volumes que tu pourras évaluer les consommations… mais en discutant avec le personnel du laboratoire…!
De toute façon tu ne pourras pas mener ton analyse des risques chimiques en injectant 900 produits dans SIERICH ! il va falloir trouver un moyen de « réduire » ce nombre en t’intéressant bien plus au travail du personnel du labo qu’à son stock de produits, de manière à concentrer ton travail sur les produits (ou familles de) les plus significatifs du travail « courant » et des expositions qu’il occasionne… Et ça aussi ça passe surtout et d’abord par une analyse du travail en discutant avec le personnel et en observant leurs activités (c’est ça mener une EvRP)… d’autant que les membres du labo ne font peut-être pas tous exactement le même travail en réalité (autrement dit il y a peut-être deux ou trois « UT » à identifier dans ce labo.
C’est quand tu auras une bonne idée des activités de travail occasionnant quelles expositions à quels produits le plus souvent que pourras passer à l’exploitation éclairée de SIERICH.
A+
3 mai 2018 à 9 h 13 min #15149Bonjour,
je vous remercie pour votre réponse. le risque pondéré veut dire quoi? j’arrive pas à trouver une définition clair sur google.
je vous remercie d’avance pour vos réponses ^^
cordialement,
M.BELLOUT
3 mai 2018 à 10 h 39 min #15150(suite)
Bin… euh… sans le moindre contexte je n’en sais rien. Il faudrait que tu donnes un lien vers le document qui évoque ce « risque pondéré » ou en donner un extrait significatif pour qu’on en comprenne le contexte et peut-être le sens. C’est d’ailleurs le mode et l’éventuelle pertinence de cette « pondération » qu’il faut comprendre.
A+
3 mai 2018 à 18 h 58 min #15159(suite)
Ah mais susi-je bête ! Tu poses la question dans le cadre de SIERICH… alors le terme de risque pondéré c’est juste la prise en compte des éventuels équipements de protection individuelle pour apprécier leur impact, mais cette pris en compte est optionnelle.
A+
4 mai 2018 à 8 h 53 min #15162Bonjour Maissa,
Vous pouvez éventuellement approcher pas à pas cette analyse par :
– une première analyse « à la louche » des produits présentant un risque chimique (histoire de conserver les 40% de ces 900 produits intéressants)
– un extrait « comptable » des quantités approvisionnées sur une année et un recollement éventuel des quantités déclarées recyclées / détruites (histoire de conserver 80% des 40% précédents)
– un support simple listant les produits (par laboratoires ou zone d’utilisation si nécessaire) afin de recueillir, dans les grandes lignes, les quantités que les utilisateurs déclareront (avec possibilité de déclaration de consommation à l’année, ou au mois, à la semaine ou au jour, par utilisation de volumes ou de contenants)
– un recoupement des réponses des utilisateurs par rapport aux quantités approvisionner (histoire de vérifier la cohérence de tout cela)
Et vous pourriez avoir une visions des quantités concernées.
4 mai 2018 à 10 h 23 min #15164Hello !
Thaumasia nous avons souvent des points de vue différents. Cette fois-ci par exemple. D’où mes rebonds :
– « Analyse à la louche et extrait comptable des produits stockés ou commandés par le labo »
>> C’est une approche « process » si j’ose dire. Pour un labo disposant de presque un millier de « produits », cette approche longue et fastidieuse n’arrivera pas à réduire le nombre des produits à traiter dans SIERICH. Même en espérant ramener leur nombre à 30% (8°% de 40%)… ou bien même 20%… dans une optique « Paretto » de Qualiticien.
>> Par expérience de Préventeur dans ce genre d’activité (un labo et non une activité de production n’utilisant que « quelques » produits) ou d’autres c’est d’autant plus vraiment par l’activité de travail des opérateurs qu’il faut rentrer pour l’EvRP (et non par la gestion des stocks). Tout d’abord pour déterminer combien il y a « d’Unité de Travail » dont il va falloir mener l’EvRP « chimiques » et ensuite pour faire une typologie (par profil de risques similaires) des produits utilisés au cours de l’activité courante significative de chaque UT. Pour pouvoir exploiter SIERICH il faudrait pouvoir « descendre » à une vingtaine profils-produits « phares » par UT.
– « Analyse des produits présentant un risque chimique«
>> En première approximation je parie un e-café que tous les produits du labo présentent des risques chimiques (= étiquetés CLP !) sauf l’eau distillée… Mais Maissa pourra nous le dire et dire aussi quel est le domaine d’activité de ce labo.
– « Recoupement des réponses des utilisateurs par rapport aux quantités approvisionnées«
>> Les évaluations des quantités mises en oeuvre par observation du travail et interview des opérateurs des UT seront une réalité du travail raisonnablement crédible en terme d’évaluation des consommations (à valider avec les opérateurs). Ces évaluations devraient se suffire à elles-mêmes. Mais on pourra effectivement toujours faire quelques rapprochements avec les commandes au long cours de quelques produits phares, sans passer trop de temps en archéologie des bons de livraisons si j’ose dire des 900 produits en stock.
L’EvRP (chimiques ici) ne peut se baser que sur l’approche et l’analyse du travail humain !
Bon courage Maissa pour cette EvRP. A+
4 mai 2018 à 11 h 18 min #15166Là également : le propos était de donner à Maissa une manière de s’en sortir avec le temps et les moyens dont elle dispose (les deux étant visiblement réduits).
Je convient qu’avec plus de temps et de moyen, il est possible de faire « plus ».
C’est un début.
4 mai 2018 à 11 h 23 min #15167(je ne propose pas de faire « plus », mais « pertinent » / objectif)
4 mai 2018 à 16 h 30 min #15171bonjour à tous,
merci pour vos réponses, je suis dans une entreprise agroalimentaire et qui dispose de plusieurs laboratoires d’analyse physico chimiques, phytosanitaire,malte ,brasserie, ces des sous traitant….j’aimerais bien ne pas analyser tout les produits du coup je cherche à les classifier mais la je sais pas comment les classifier? par quantité utilisé, fréquences…..
4 mai 2018 à 16 h 54 min #15172(suite)
Maissa puisque que tu es dans une démarche d’évaluation des risques chimiques pour le personnel du labo il n’y a aucune autre option que de « classifier » les produits utilisés par le labo selon leurs risques pour la sécurité et la santé de ce personnel ! Et de faire ça à partir de l’analyse de leur travail, en tâchant de déterminer des « profils » de produit-risque similaires qui te permettent certains regroupements des produits utilisés, afin d’arriver à simplifier ton problème de détermination des quantités utilisées en te concentrant sur les produits significatifs du travail courant des laborantins.
Question : initialement tu as parlé d’un laboratoire, maintenant tu en évoques plusieurs… sont-ils « spécialisés » dans leurs analyses ou font-ils tous plus ou moins le même panel d’analyses ?
A suivre.
4 mai 2018 à 18 h 38 min #15173J’ajoute trois autre questions s’il vous est possible d’y répondre :
– combien de laboratoires ?
– combien de personnes (en moyenne dans ces laboratoires) ?
– quel niveau d’études (en moyenne) des intervenants ?
4 mai 2018 à 19 h 56 min #15174(suite)
PS : au fait qui sont les « sous-traitants » dont tu as parlé Maissa ? Que font-ils et pour qui ? Et toi es-tu dans l’entreprise utilisatrice ou chez un des sous-traitants ? Bref peux-tu décrire un peu plus le contexte de ces « laboratoires » ?
7 mai 2018 à 9 h 50 min #15181Bonjour tout le monde,
merci pour vos retours…
L’entreprise fabrique de la bière à la base donc y a toute une plateforme de fabrication (malterie ,brasserie) ya deux laboratoire dans la plateforme qui s’occupe de l’analyse sur la bière , analyse sur le Malte , transformation d’orge en Malte…etc On les appelle microbrasserie et micromalterie (brasserie et malterie à petit échelle) c’est là où on utilise des produits chimiques pour l’analyse de la matière et même pour nettoyage des tanks , cuves…ya un service qu’on appelle aussi phytosanitaires c’est un laboratoire d’analyses dans la même unité de fabrication . Puis ya deux autres labos de sécurité alimentaire (LSA) et de biologie moléculaire (LMB) qui font des analyses de la matière pour d’autres clients donc c’est des sous traitants mais qui font partie de l’entreprise et c’est ces deux labos qui utilisent beaucoup de produits chimiques,les intervenants sont des techniciens chimistes ou biologistes.y’en a à peu près 8 laborantins en LSA et 10 en LMB.ya un laboratoire de R&D aussi avec 7 intervenants.
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