Bonjour Walid,
Ce que je voulais illustrer là constitue un conseil quant à l’approche à avoir au moment de structurer les processus. Globalement, il y a trois grandes familles d’approches ayant toutes des avantages et des inconvénients.
[Approche peu courageuse]
Les processus sont calqués sur la structuration hiérarchique en place : j’ai une Direction, c’est donc un processus. Avantage principal : c’est rapide, les Directions sont contentes d’exister au sein d’un processus. Inconvénient principal (parmi beaucoup) : les processus sont d’emblée sclérosés et l’amélioration sera difficile.
[Approche courageuse]
Les processus sont construits selon le « parcours » du service / prestation, de grandes familles d’activités (d’unités pilotables en terme de performance de leur bon déroulement : contractualisation, réalisation…). Ce que je nommais par « préférable ». Avantage principal : fournit un socle de maîtrise de performance pilotable (performance, risques…). Inconvénient principal : une frustration possible et un désengagement de personnes qui peuvent avoir du mal à conceptualiser la notion de processus en dehors de leurs service / Direction.
[Approche pivot]
A partir d’une feuille blanche, faisant fi des ressources et organisations existantes, et selon la stratégie de l’entreprise : définition des processus nécessaire et de leur enchainement et reconstruction de l’organisation pour adhérer à ce schéma. Avantage principal : faire de l’entreprise une « machine de guerre » au service de sa performance. Inconvénient principal : si le projet est mal piloté et trop conceptualisé, la « machine de guerre » s’écroule rapidement.
Et je n’ai pas retenu une 4ème approche trop souvent utilisée [copier / coller de processus que l’on connait d’ailleurs parce… qu’on les connais et on pense que déployer ce qui marche ailleurs va forcément être adapté au contexte et à la culture de là ou on est maintenant]
Aucun avantage, donc, n’en parlons pas