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- Ce sujet contient 11 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Henri, le il y a 6 années et 7 mois.
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16 mai 2018 à 15 h 07 min #10103
Bonjour,
je travaille actuellement sur l’amélioration du SMI (Qualité, sécurité et environnement). je voudrais savoir quelque points:
– Comment prouver la mise en oeuvre de l’évaluation périodique de la conformité aux exigences légales et réglementaires (SST et environnement)?
– Qu’elles sont les indicateurs de performance de SST qui traduisent les efforts de prévention réalisés et qui surtout doivent être mentionner dans la revue de direction pour faire preuve de l’engagement de la direction en matière de SST
– Comment bien communiquer les objectifs QSE avec les salariés (au delà de leur partage en comité de management)
– Y’a -t- il un exemple de fiche de labellisation des différents indicateurs mis en oeuvre qui fixent clairement les règles de calcul partagées par tous les managers
– Comment établir une traçabilité des rondes sécurité environnement qui peuvent être réalisées par les managers de terrain
– C’est quoi un cahier de recette pour le projet de demande de prix (y’a -t- il un exemple)
– Comment faire une analyse des actions de maintenance correctives réalisées
Merci,
16 mai 2018 à 15 h 41 min #15230Hello !
Mes éléments de réponse :
Q1 : euh… tout simplement en produisant à chaque fois un nouvel état circonstancié de l’évaluation de la conformité aux exigences légales et réglementaires.
Q2 : Vaste question… Il ya les indicateurs réactifs classiques (TF, TG, nb de MP…) qui ne sont pas toujours très parlants ou ciblés mais ils sont « officiels ». Je préfère leur ajouter des indicateurs proactifs plus ciblés sur des risques importants et significatifs de l’entreprise, comme par exemple la diminution des expositions sonores quotidiennes dans les ateliers les plus bruyants ou la réduction du nombre de CMR utilisés dans l’entreprise le cas échéant… Mais les indicateurs de performance ne traduisent pas typiquement l’engagement de la direction (relire la formulation des exigences de « leadership » de la direction das les normes ISO de SM).
Q3 : Je ne sais pas bien ce qu’est ton « comité de management » mais j’imagine grosso-modo que les salariés dans leur ensemble n’y participent pas. Alors pour communiquer les objectifs QSE (ou n’importe quoi d’autre en QSE) il suffit d’utiliser les canaux habituels de communication déjà pratiqués par ton entreprise. Pourquoi rechercher midi à quatorze heures, QSE est un objet de communication interne comme un autre.
Q4 : Je n’ai pas compris la problématique.
Q5 : Même réponse que Q1, en produire un compte-rendu si j’ose dire…
Q6 : Moi non plus je ne sais pas ce qu’est un « cahier de recette pour le projet de demande de prix » !
Q7 : Je ne suis pas sûr de bien comprendre la question. Mais je dirais qu’il s’agit simplement d’évaluer si le résultat de l’action décidée est probant… Exemple bateau, sur telle machine on identifie du jeu dans les roulements de tels guides… on décide de remplacer les roulements en cause… on les remplace… il reste à vérifier si ce remplacement a bien supprimé le jeu qui posait problème…
Qu’en penses-tu Slim ? A+
16 mai 2018 à 17 h 43 min #15233Merci Henri
Pour la fiche de labellisation des indicateurs ça signifie une fiche descriptive des KPI
je voudrais savoir aussi comment je peux savoir l’écart entre le réel et les documents existants (s’il ya des modifications, des changements … ?) fin y’a -t- il des documents qui peuvent m’aider ?
16 mai 2018 à 18 h 15 min #15234(suite)
Q4 : Je n’ai pas de fiche-type de description d’indicateurs, on s’y prend bien comme on veut. D’ailleurs je ne pense pas qu’il faille faire de telles fiches, je pense plutôt qu’il faut simplement définir un indicateur dans le document même qui l’exploite.
Q8 : « Savoir l’écart qu’il y a entre le réel et un document existant » c’est typiquement faire un audit… en utilisant ce document comme référentiel d’audit… tout simplement.
A+
17 mai 2018 à 9 h 09 min #15236Bonjour,
Comment peut-on s’assurer qu’il n’existe pas de risques significatifs ou d’opportunités concernant le processus d’achat et de vente par exemple (est ce qu’on peut utiliser la méthode SWOT, si oui comment peut-on faire la cotation des risques avec cette méthode)
Pour les parties intéressées: est ce qu’il est exigé de faire l’analyse des risques et la détermination des opportunités pour les parties prenantes (si oui, selon quelle paragraphe de la norme (9001,18001,14001))
Comment peut-on donner plus de précision sur la boucle d’amélioration du SMI en ajoutant par exemple (l’efficacité, la réactivité, la volatilité…) dans les données d’entrées de la revue de direction ?
Merci,
17 mai 2018 à 14 h 13 min #15237Hello !
A propos de ta deuxième question : la liste « 9001, 18001, 14001 » comporte un intrus… deux de ces normes sont des normes ISO une autre est britannique, laquelle ne comporte pas de notion de « risques et opportunités ». En tout cas il te suffit de relire les paragraphes « Compréhension des besoins et des attentes des parties intéressées » et « Actions à mettre en œuvre face aux risques et opportunités » des normes ISO en question pour répondre toi-même facilement à ta question par non à mon avis.
A+
18 mai 2018 à 16 h 01 min #15253Bonjour SLIM ZIDI,
Bon, je vais user de ce qui semble être une maxime de plus en plus régulière : il n’y a pas de documents « types » universels répondant dans tout contexte à des exigences de normes, mais des questions à se poser sur ce qui est le plus adapté à un (à votre) contexte.
Mais voici d’autres éléments de réponses pouvant être proposés, de manière synthétique :
[Comment prouver la mise en oeuvre de l’évaluation périodique de la conformité aux exigences légales et réglementaires (SST et environnement)] :
Cela peut être fait par la planification (à l’issue d’une veille règlementaire et légale en assurant la mise à jour) d’un plan de surveillance détaillant des points de conformité à surveiller selon leurs échéances, cela peut être fait à l’aide d’un support de veille règlementaire et légal ou sont inscrites les évolutions et les statuts (applicables ou non à l’organisme) des évolutions règlementaires captées, cela peut également être réalisé par un thème abordé lors d’une instance de décisions (une revue par exemple) qui comporterait une thématique « évolutions de la conformité aux exigences légales et règlementaires ».
[Quels sont les indicateurs de performance de SST qui traduisent les efforts de prévention réalisés et qui surtout doivent être mentionner dans la revue de direction pour faire preuve de l’engagement de la direction en matière de SST]
Comme Henri l’a expliqué, des indicateurs traduisant des engagements de direction ne sont pas évidents.
Eventuellement, partant du principe (pourquoi pas ?) que la Direction a déjà la responsabilité d’engager les moyens suffisants et nécessaires à assurer l’atteinte de ses engagements, ces indicateurs peuvent porter sur, par exemple : un volume de formation, un nombre d’initiatives globales, un suivi d’investissement portant sur des équipements SST…
[Comment bien communiquer les objectifs QSE avec les salariés (au delà de leur partage en comité de management)]
Là également, cela dépend de votre contexte, du nombre de personnes, de votre organisation, de vos objectifs, des choix de communication…
Certain(e)s se contente d’afficher ou de transmettre un tableau de bord qui, bien fait et dans un contexte approprié suffit, d’autres vont jusqu’à la réalisation de vidéos de communication, de forums, d’insertion de points de communication dans des revues ou dispositions existantes, de publications…
[Y’a -t- il un exemple de fiche de labellisation des différents indicateurs mis en oeuvre qui fixent clairement les règles de calcul partagées par tous les managers]
Qu’entendez-vous par « fiche de labellisation » ?
Mais sur le principe, un simple tableau indiquant : le nom de l’indicateur, le propriétaire de celui-ci, la fréquence de mesure, le mode de calcul, la qualification des données, suffit déjà à se poser les bonnes questions.
[Comment établir une traçabilité des rondes sécurité environnement qui peuvent être réalisées par les managers de terrain]
Qu’y a-t’il dans les rondes ?
Aujourd’hui, les traçabilités de rondes vont de cahiers ou fiches avec des cases à cocher jusqu’à des badges à présenter sur des lecteurs disséminés sur un périmètre et qui enregistrent les logs de pointage…
[C’est quoi un cahier de recette pour le projet de demande de prix (y’a -t- il un exemple)]
On se le demande bien
Sémantiquement parlant, cela pourrait être : la liste des points à checker afin de contrôler le résultat (conforme ou non) d’un projet de demande de prix…
[Comment faire une analyse des actions de maintenance correctives réalisées]
Selon le modèle de données que vous avez des actions de maintenance correctives, vous pouvez analyser statistiquement : suivre l’évolution des natures, nombres, coûts, volumes de maintenance correctives en regard de l’évolution de la vétusté des objets de la maintenance.
Maintenance par maintenance, vous pouvez analyser : la récurrence d’une intervention, les évènements de maintenance selon un modèle de « vie » d’un équipement, les causes, l’efficacité des maintenances précédentes…
18 mai 2018 à 16 h 10 min #15255(remarque : la planification d’une action n’est pas une preuve de sa réalisation)
18 mai 2018 à 16 h 20 min #15258Tout à fait. Après la planification, il y a le suivi de réalisation et d’atteinte…
18 mai 2018 à 16 h 25 min #15261… la question de Slim portait sue la preuve de la réalisation, pas celle de la planification…
18 mai 2018 à 17 h 08 min #15264Est-il besoin de faire un « Re » de la réponse ?
18 mai 2018 à 17 h 22 min #15265Etait-il besoin de faire un re-re ?
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