Bonjour,
Afin d’ajouter à la réponse déjà très complète de Delphine, quelques petites précisions :
– malgré ce que beaucoup en pensent, l’exigence est de déterminer les ressources et non de les formaliser. Mais il est évident que le formalisme demeure l’une des meilleures manières d’en assurer la détermination et surtout, la réponse à la deuxième précision. En outre, ce formalisme à plus de sens pour les éléments tels que a) éléments d’entrée et de sortie, e) responsabilités, f) risques…
– l’intérêt de les formaliser n’est évidemment pas de répondre à l’exigence uniquement (en produisant un document à un auditeur par exemple), mais bien de disposer d’un référentiel interne dans la manière de concevoir et de piloter un processus : référentiel qui participera directement à l’amélioration parce qu’il sera communicable (au personnel), révisable (en revue de Direction par exemple), évaluable (en audit interne notamment). Bon… il permettra de présenter plus facilement le système à un auditeur interne / externe également, c’est certain…
Ainsi, décrire les ressources d’un processus permet de se poser (ou d’auditer) régulièrement les questions suivantes :
– disposons-nous bien / toujours de toutes les ressources nécessaires à l’application et à l’efficacité du processus ?
– ces ressources sont-elles à la hauteur de la performance que nous attendons du processus ?
– ces ressources seront-elles suffisantes face aux objectifs / risques / évolutions attendues et ne faut-il pas anticiper leur approvisionnement (compétences, moyens…) ?
– notre processus est-il toujours pilotable comme nous l’entendions à la lumière de nouvelles contraintes sur les ressources disponibles ?
– avons-nous un risques sur les ressources du processus ?
– …
Une synthèse de ces attentes est présentée ici : http://www.youtube.com/watch?v=PbOtlrYERp4&list=PLzI6uqudyS8MXO13XEL1i0UmKV8lSPbBC&index=4, si vous le souhaitez.