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- Ce sujet contient 4 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Nadege, le il y a 3 années et 10 mois.
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5 janvier 2021 à 16 h 12 min #19292
Bonjour à tous ,
Il y a quelques années j’ai mis en place un plan d’urgence pour répondre au §6.1.2.3 de l’IATF16949 = plan d’urgence visant à maintenir notre rendement et assurer la continuité d’appro vers nos clients.
J’ai détaillé les différents risques par processus (production/engineering/supply etc) dans l’esprit de l’AMDEC ou d’une EDR (probabilité x gravité x maitrise = criticité) avec des critères très génériques, utilisables de la même manière pour l’ensemble de nos processus – notamment pour la gravité : « pas de risque d’appro », « rupture<1j « , « rupture partielle » ou « rupture totale » – gravité 100% orientée vers le client.
Aujourd’hui j’aimerai améliorer mon outil en proposant des critères de gravité un peu plus ciblés pour facilité le travail des pilotes de processus. Par exemple sur le risque d’expédition , sur le risque de blocage de l’outil informatique , etc…
Auriez vous des grilles de critères à me partager dans cette idée là?
Merci d’avance pour vos retours.
5 janvier 2021 à 19 h 12 min #19293Bonjour,
Puis-je me permettre de vous demander pourquoi des critères plus ciblés devraient faciliter le travail des pilotes ?
7 janvier 2021 à 8 h 11 min #19307Bonjour Thaumasia, merci de l’intérêt que vous avez porté à mon post.
Suite à une réorganisation managériale, nous avons perdu en culture QSE. Les pilotes ne comprennent que trop peu l’intérêt du SMQSE. Je cherche donc à rendre le système plus « sexy », plus parlant, plus « personnalisé » afin qu’ils se l’approprient plus facilement et qu’ils se sentent concernés.
D’où l’idée d’avoir des critère plus ciblés en fonction des risques.
7 janvier 2021 à 12 h 59 min #19308Je comprends.
Mais, pour ma part, je constate quasi-immanquablement que les systèmes multipliant ou spécifiant les critères complexifient et rendent moins sexy l’approche globale.
En d’autres termes, les critères de cotation doivent être les plus simples possibles et les plus génériques.
Mais c’est l’appel à ces critères (donc, les risques identifiés) qui méritent, eux, d’être spécifiques selon les processus définis.
Par exemple :
> vous pouvez avoir une échelle à 4 critères : probabilité x gravité sur les appros clients x gravité sur le rendement x maîtrise (ainsi, elle demeure limitée, mais est spécifique dans votre contexte.
> et détailler (dans un principe AMDEC toujours) vos modes de défaillance en reprenant ceux qui, eux, sont spécifiques (voir conjoncturels) à vos process :
/ Défaillance : blocage de l’outil informatique (en reprenant l’exemple que vous citez)
/ Effet potentiel : arrêt ou ralentissement de la chaine de production – arrêt ou ralentissement du process logistique, expédition – perte ou manque de fiabilité de la traçabilité – …
/ Causes potentielles : panne ou dysfonctionnement logiciel – panne ou dysfonctionnement réseau – piratage, « raçonnage » externe ou interne – montée de version insuffisamment maîtrisée – non renouvellement de licences, clefs – régression de fonctions dans la mise à jour firware…
Ainsi, pour rendre plus « sexy » le principe d’analyse de risques, vous pourriez non pas modifier votre principe de cotation (même le rendre plus simple) mais préremplir les familles de défaillance, d’effet (ces dernières sont plutôt standard pour toutes les défaillances) et surtout de causes potentielles.
Cela démontrera, pour les personnes participant à cet exercice :
> qu’il y a bien des risques à identifier, ce n’est pas une légende
> qu’ils sont certainement déjà vécu ou pensé à ces risques
> que, dans la plupart des cas : ils savent comment s’en prémunir et cela fait partie de leur compétence
7 janvier 2021 à 15 h 09 min #19309Rebonjour Thaumasia,
merci pour cet échange ! je partage dans le fond votre commentaire: « je constate quasi-immanquablement que les systèmes multipliant ou spécifiant les critères complexifient et rendent moins sexy l’approche globale. » d’où à la base la création d’un outil générique et simple mais je ne sais tellement plus comment les faire adhérer que je m’arrache les cheveux !!
En tout cas vous m’aurez été bien utile, vous m’avez convaincue qu’il faut faire simple pour être attractif . Je m’étais perdue face à tant de manque de culture.
Je vais prendre le temps de regarder la vidéo proposée et de me pencher sur les solutions que vous me suggérez, je suis sûre que j’en tirerai profit.
Merci encore pour votre temps. J’espère un jour pouvoir vous être utile en retour.
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