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- Ce sujet contient 23 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par THAUMASIA_Academie, le il y a 6 années et 8 mois.
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14 mars 2018 à 10 h 51 min #14867
Henri, Il est absurde qu’on traite comme on veux un objectif non atteint (comme tu as dit). Dans ce cas établir des objectifs n’a plus de sens.
L’approche de la norme a changé du correctif au proactif. En effet, elle prévoie d’établir un plan d’action pour l’atteinte des objectifs mais ne l’exige pas explicitement. (il faut appliquer l’approche par les risques, dans ce cas)
Lorsque les résultats ne sont pas atteints, il faut analyser (9.1.3) puis améliorer (10.1.1)
Regarde l’ISO/TS 9002 tu vas mieux comprendre.
14 mars 2018 à 12 h 10 min #14868Bonjour Soco Qlty,
C’est une manière de voir les choses, qui est tout à fait possible, mais pas la seule bien évidemment.
En cela, la norme conserve son même principe de bon sens : un objectif non atteint nécessite une analyse quant à la cause de non atteinte et la nécessité de déployer (ou non) une ou plusieurs actions.
C’est, finalement, tout…
19 mars 2018 à 7 h 23 min #14893Hello !
Soco Qlty je me permets de rappeler ta question initiale « Selon la version 2015 de la norme ISO 9001, que devons nous faire lorsqu’un objectif est non atteint ? » et particulièrement son complément « Prière de faire référence à la clause qui correspond ». Or force est de constater que personne n’a pu t’identifier une clause de l’ISO 9001 répondant à ce cas précis.
Tu considères que les clauses* 9.1.3 et 10.1.1 répondent à ta question (alors qu’elles ne mentionnent pas la moindre notion d’objectif). impec ! Je n’ai pas la même analyse, mais ne me demande pas d’aller lire l’ISO 9002 pour mieux comprendre, c’est toi qui cherchais des éclaircissements, pas moi.
Je n’ai pas compris ton évocation de l’approche de la norme changée du correctif au proactif, car je ne vois pas bien comment le traitement d’objectifs non-atteints peut relever d’une approche proactive : c’est typiquement du réactif (du correctif) sacrebleu !
Mais je vais peut-être nous mettre d’accord dans le sens « on fait ce qu’on veut* » : en fait quand un objectif est non-atteint, il est non-atteint et c’est tout ! On a échoué, c’est du passé… Disons qu’un cycle PDCA de notre SMQ s’est déroulé et qu’on est maintenant au début d’un nouveau cycle. Tout nous est possible, on va planifier le prochain cycle (6 de l’ISO 9001) sur la base de l’évaluation du dernier cycle (9 de l’ISO 9001) et notamment se donner de nouveaux objectifs (6.2).
Avec une vision actualisée de notre SMQ et de son contexte, ces nouveaux objectifs pourront en comporter qui rappellent plus moins des objectifs non atteints lors du cycle précédent. C’est dans ce sens q’initialement, puisque ISO 9001 n’a pas de clause spécifique et explicite à propos des objectifs non-atteints, je t’ai répondu « libre à toi de conserver un objectif non atteint, de le réviser (cible; modalités, ressources…), ou de l’abandonner ». Ce n’est absolument pas absurde et ça ne remet pas en cause le fait d’établir des objectifs…
* ce qui ne veut pas dire qu’on agit de manière irresponsable…
A+
23 mars 2018 à 10 h 08 min #14946THAUMASIA_Academie a déclaré
Bonjour Soco Qlty,C’est une manière de voir les choses, qui est tout à fait possible, mais pas la seule bien évidemment.
En cela, la norme conserve son même principe de bon sens : un objectif non atteint nécessite une analyse quant à la cause de non atteinte et la nécessité de déployer (ou non) une ou plusieurs actions.
C’est, finalement, tout…
Bonjour THAUMASIA_Academie,
Exactement, je confirme 100%
23 mars 2018 à 10 h 19 min #14947Henri a déclaré
Hello !Soco Qlty je me permets de rappeler ta question initiale « Selon la version 2015 de la norme ISO 9001, que devons nous faire lorsqu’un objectif est non atteint ? » et particulièrement son complément « Prière de faire référence à la clause qui correspond ». Or force est de constater que personne n’a pu t’identifier une clause de l’ISO 9001 répondant à ce cas précis.
Tu considères que les clauses* 9.1.3 et 10.1.1 répondent à ta question (alors qu’elles ne mentionnent pas la moindre notion d’objectif). impec ! Je n’ai pas la même analyse, mais ne me demande pas d’aller lire l’ISO 9002 pour mieux comprendre, c’est toi qui cherchais des éclaircissements, pas moi.
Je n’ai pas compris ton évocation de l’approche de la norme changée du correctif au proactif, car je ne vois pas bien comment le traitement d’objectifs non-atteints peut relever d’une approche proactive : c’est typiquement du réactif (du correctif) sacrebleu !
Mais je vais peut-être nous mettre d’accord dans le sens « on fait ce qu’on veut* » : en fait quand un objectif est non-atteint, il est non-atteint et c’est tout ! On a échoué, c’est du passé… Disons qu’un cycle PDCA de notre SMQ s’est déroulé et qu’on est maintenant au début d’un nouveau cycle. Tout nous est possible, on va planifier le prochain cycle (6 de l’ISO 9001) sur la base de l’évaluation du dernier cycle (9 de l’ISO 9001) et notamment se donner de nouveaux objectifs (6.2).
Avec une vision actualisée de notre SMQ et de son contexte, ces nouveaux objectifs pourront en comporter qui rappellent plus moins des objectifs non atteints lors du cycle précédent. C’est dans ce sens q’initialement, puisque ISO 9001 n’a pas de clause spécifique et explicite à propos des objectifs non-atteints, je t’ai répondu « libre à toi de conserver un objectif non atteint, de le réviser (cible; modalités, ressources…), ou de l’abandonner ». Ce n’est absolument pas absurde et ça ne remet pas en cause le fait d’établir des objectifs…
* ce qui ne veut pas dire qu’on agit de manière irresponsable…
A+
Hello, Henri
Si comme tu dis tu traite un objectif non atteint, « un objectif non atteint, il est non atteint et c’est tout » tu es déjà en Non conformité par rapport à la norme ISO9001:2015 § 9.1.3
24 mars 2018 à 9 h 21 min #14960Hello !
Soco Qlty, nous ne devons pas avoir la même norme ISO 9001. Dans la mienne l’article 9.1.3 « analyse et évaluation » demande que l’organisme analyse et évalue les données et informations issues de la surveillance et de la mesure afin d’évaluer certains aspects du SMQ (la conformité des produits et services, le niveau de satisfaction des clients, la performance et l’efficacité du SMQ, l’efficacité de la planification, etc…) mais rien n’y conteste qu’un objectif « non atteint » reste « non atteint » et qu’ensuite « on le reconduise, qu’on le modifie ou qu’on l’abandonne à notre gré… »
PS : en outre je ne vois pas dans 9.1.3 que la non atteinte d’un objectif soit une NC !
A+
24 mars 2018 à 11 h 21 min #14961Henri,
9.1.3 « la performance et l’efficacité du SMQ, l’efficacité de la planification, etc.. »Un des éléments fondamentals de l’efficacité du SMQ et de sa performance est le degrés d’atteinte des objectifs planifiésC’est implicite. En effet, vue que c’est évident, la norme ne précise pas l’objectif en tant que terme. Tu ne peux pas parler d’efficacité et de performance d’un SMQ en ignorant l’atteinte des objectifs.D’une manière caricaturale, si tes objectifs planifiés ne sont pas atteints et restent sans analyse et évaluation comme tu dis, comment peux tu démontrer l’analyse et l’évaluation de la performance de ton SMQ?!Si on fait comme tu dis, c’est immédiatement une non conformité 9.1.3.24 mars 2018 à 22 h 08 min #14962(suite)
Je suis bien d’accord avec toi Soco Qlty, l’article 9.1.3 exige qu’on mène une « analyse et évaluation » d’une demi-douzaine d’aspects du SMQ. Mais la performance du SMQ n’est qu’un des aspects à analyser-évaluer et cette exigence n’est pas du tout exprimée en particulier en termes ou relativement à l’atteinte des objectifs, même si tiens lire coûte que coûte que cet article dit « quoi faire d’un objectif non atteint ».
Mais même en pensant entre autres choses aux objectifs passés cette analyse-évaluation est pour moi surtout une prise de recul global sur le SMQ pour le faire évoluer, mais n’exige rien précisément du devenir des objectifs ratés (ta question* initiale) ! Quelque soit ma réaction concernant le SMQ suite à cette analyse-évaluation de cette demi-douzaine d’aspects du SMQ, les objectifs qui n’ont pas été atteints restent non atteints et la direction en fait ce qu’elle veut, car (pour ma part) ISO 9001 n’a véritablement aucune exigence spécifique les concernant. D’ailleurs cette analyse-évaluation 9.1.3 est exigée même si les objectifs passés ont étés atteints !!!
* Je la rappelle : « Selon la version 2015 de la norme ISO 9001, que devons nous faire lorsqu’un objectif est non atteint ? Prière de faire référence à la clause qui correspond« . Tu aurais dû aussi demander « que devons nous faire quand un objectif est atteint » et je t’aurais répondu avec la même lecture de la norme d’en faire ce que tu veux ! Le reconduire ou pas, l’augmenter, le réduire…
Ce que je ne comprends pas c’est que, maintenant que tu as répondu à ton propre besoin, tu cherches absolument à me faire changer ma lecture de l’ISO 9001, qui effectivement est différente de la tienne.
A+
25 mars 2018 à 8 h 15 min #14965Bonjour Soco Qlty,
Comme nous l’avons abordé lors d’un autre récent post : il y a la lecture mécanique de la norme et son interprétation basique exigence par exigence, et il y a la prise de recul sur la logique et l’intérêt pour l’entreprise d’un système complet et de ses avantages.
A ce titre, votre vision de prendre en compte, d’analyser, de justifier et de corriger si nécessaire (quelques aspects soient ces corrections) les éléments d’un objectif non atteint est tout à fait en phase avec la logique même de l’amélioration et de cette norme. Surtout, ce sera celle qui vous assurera, entre autre, de disposer d’un système agile et vous procurant un retour d’expérience.
Ne lâchez pas cette réflexion !
En revanche, cette dernière, comme d’autres mécanismes parfois subtils et « rapporteurs » d’une démarche, mérite d’y consacrer un temps de maturation, une énergie suffisante. Il n’est peut-être pas productif d’investir ces ressources à partager une vision qui n’est pas accessible à certain, et de trop passer de temps à décortiquer des numéros de chapitres lorsque l’essentiel a déjà été dit plusieurs fois.
Les personnes à convaincre, ou les oreilles auprès desquelles il est bon d’avoir une écoute, sont en priorité les salariés de votre entreprise et, dans ce domaine : c’est à vous qu’il appartient de donner le ton de l’approche qui vous semble la meilleure dans votre contexte.
Faites vous confiance
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