Forums › Management QSE › Management de la qualité › Mise en place d’un système Qualité
- Ce sujet contient 6 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Henri, le il y a 6 années.
-
AuteurMessages
-
7 décembre 2018 à 15 h 04 min #10338
Bonjour,
J’ai eu un examen en qualité en début de semaine et la il y a une question où je n’ai pas su répondre.
Pouvez vous m’aidez afin de savoir ce que j’aurais pu répondre à cette question.
Voici la question:
Si on est référent qualité et que l’on doit mettre un système qualité en place; comment procède t-on ? Qu’est ce que l’on fait ?
Merci
7 décembre 2018 à 15 h 23 min #16378AnonymeQuestion plus que vague où certains pourront en parler pendant des heures, c’est comme demander comment faire une quiche lorraine…
Pour ma part, il y a des étapes à respecter qui sont :
– connaissance du référentiel concerné (c’est con mais c’est un point de départ essentiel, si on parle pas de la même recette pour notre quiche lorraine ça va être compliqué de se comprendre…). Une lecture de la norme en question est un bon début mais une formation par un organisme est un plus pour comprendre tous les points.
– grille d’évaluation des exigences à respecter (qu’est-ce qui concerne mon activité ou non ?)
– évaluation et analyse de l’existant par rapport à la grille d’évaluation (audit interne sur les nouveautés, les pratiques en place, les écarts…)
– Définition des écarts à solder par rapport aux exigences du référentiel concerné et mise en place d’un plan d’actions (rétro-planning pour certains si y a une deadline).
Une démarche qualité se pilote selon moi comme un projet d’entreprise (les ressources nécessaires, les ressources disponibles, le délai et le budget alloué).
7 décembre 2018 à 17 h 24 min #16379Hello !
Alex tu aurais dû commencer pat ta conclusion car je pense que c’est le point essentiel et c’est pourquoi ma réponse habituelle à ce genre de question est la suivante. Et on est donc sur la même ligne.
Pour mettre en place un Système de Management (quelque soit le domaine de management X et la norme de SM visée) voici quelles sont à mon avis les grandes lignes à suivre (validées par certaines expériences personnelles) :
– Voir d’emblée l’intégration du modèle normatif de SMX dans l’entreprise comme un « projet » de l’entreprise à mener par la direction en mode « conduite de projet » (c-à-d une petite équipe projet, un budget, un planning d’actions, de la comm, etc… à la maille de l’entreprise). Ce qui nécessite une décision et un suivi de la part de la direction…d’autant qu’elle aura aussi des tâches à réaliser en cours de projet.
– Commencer par une découverte-compréhension-appropriation des exigences du modèle normatif de SMX par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum, voire une formation sur la norme et le SM (et/ou à l’occasion du point suivant).
– Faire de toutes façons un état des lieux initial des pratiques actuelles de l’entreprise dans le domaine X sous la forme d’un véritable « audit » en utilisant la norme de SMX comme « référentiel d’audit »… (disons qu’on fait un audit du SMX « natif » de l’entreprise, car l’entreprise manage déjà le domaine X d’une manière ou d’une autre, même si c’est d’une manière empirique.
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira l’élaboration de sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaires à la structuration et la mise en oeuvre du SM = planning des tâches avec responsables et jalons), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant au CdC qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera une sorte de formation minimum ou complémentaire évoquée plus haut).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant au passage les acteurs des principales fonctions concernées par les processus X ainsi consolidés ou créés, et lancer peu à peu le SMX avec leur participation initiale et maintenue ensuite.
NB : créer et lancer un SMX prend raisonnablement de l’ordre d’une année.
A+
8 décembre 2018 à 18 h 19 min #16380Bonsoir,
Je souhaiterai vous remercier d’avoir pris le temps de me répondre. En lisant vos commentaires, j’ai pu m’apercevoir que vos réponses se rejoignait.
Les points que j’ai retenu:
– Connaître les exigences/attente du référentiel qui nous concerne (lecture+ si possible une formation par un organisme agrée).
– Établir sous forme d’une grille les exigences attendu dans la norme.
– Réaliser un état des lieux/ évaluation initial sur les pratiques que l’on fait par rapport à la grille d’évaluation (exemple: sous forme audit; écart etc…).
– Suivant le résultat de l’audit, on mettra un plan d’action pour corriger les écarts.
Manque t-il un point important ?
Merci
8 décembre 2018 à 20 h 13 min #16381Remarques :
– tu n’as par retenu l’idée (et techniques) de conduite de projet ?
– le cas échéant bénéficier d’une formation par un organisme
agrééou intervenant compétent…–
corrigercombler ou traiter les écartsA+
9 décembre 2018 à 11 h 50 min #16382Bonjour,
Merci pour la correction des différents point que j’ai cité.
Vous avez raison j’ai oublié le point concernant le projet.
Le système qualité que l’on souhaite mettre en place doit être intégré comme un projet par la direction (délai; équipes; ressource disponible; ressource nécessaire; budget; plan d’action).
Merci
9 décembre 2018 à 12 h 42 min #16383Impec !
J’ajoute juste un point, celui du choix du « chef de projet » : il est assez pratique que ce soit la personne à qui la direction va attribuer la « responsabilité et l’autorité pour a) à e) de l’article 5.3″ de la norme ISO 9001 (je n’ai pas écrit « responsable qualité »). Mais cette personne doit savoir « conduire un projet ».
Sinon on prend un autre chef de projet (maîtrisant la conduite de projet en tant que cheville ouvrière de la direction même si il n’est pas pro de la qualité) et celui-ci disparaît à la fin du projet. Reste alors en place le « garant du SMQ pour la direction » (?) désigné au cours du projet au moins au titre de a) à e) ci-dessus et qui est évidemment d’emblée membre de l’équipe projet.
A+
PS : c’est typiquement une histoire de ressource pertinente dans l’entreprise.
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.