Forums › Management QSE › Normes et réglementation › ISO17025 : Responsable qualité / Responsable technique
- Ce sujet contient 10 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par THAUMASIA Conseil, le il y a 3 années et 10 mois.
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5 mars 2020 à 9 h 53 min #10705
Bonjour,
La norme ISO17025 : 2017 n’impose plus de nommer strictement de responsable qualités / responsables techniques..
Ma question est donc s’il devient possible (notamment pour les petits laboratoires) que le Directeur prenne en charge les « responsabilités techniques » (cartes de contrôles, étalonnages, etc.), donc qu’il soit en quelque sorte le Responsable technique, tout en gardant une autre personne comme Responsable qualité… Ou en faisant l’inverse c’est à dire que le Directeur prenne en charge le maintient du SMQ, en gardant un Responsable technique.
Pouvez vous me donner vos avis là-dessus svp ?
6 mars 2020 à 8 h 18 min #18145Bonjour Charly,
Oui… mais pas tout à fait
Il est vrai que l’ISO/IEC 17025:2017 n’impose par de « responsable qualité » mais exige, en revanche, d’avoir « un personne » qui « indépendamment de toute autre responsabilité » est responsable de :
– la mise en œuvre, le maintien et l’amélioration du système de management;
– l’identification des écarts par rapport au système de management ou aux procédures d’exécution des activités de laboratoire;
– la mise en place d’actions visant à prévenir ou à minimiser de tels écarts;
– les retours à la direction du laboratoire sur les performances du système de management et tout besoin d’amélioration ;
– l’assurance de l’efficacité des activités de laboratoire.Il est parfaitement possible de ne pas nommer spécifiquement cette fonction « responsable qualité », mais elle en a une grande partie des attributs. Finalement… tout est possible selon les structures.
Les trois familles d’exigences les plus sensibles sont, dans l’organisation :
– démontrer l’impartialité (4.1 : les activités de laboratoire doivent être réalisées avec impartialité, structurées et gérées de manière à préserver l’impartialité. La direction du laboratoire doit s’engager à exercer ses activités en toute impartialité. Le laboratoire doit être responsable de l’impartialité de ses activités et ne doit pas permettre que des pressions commerciales, financières ou d’autres pressions, compromettent cette impartialité.)
– démontrer l’organisation structurelle (5.5 : définir l’organisation et la structure de direction du laboratoire, sa place au sein de toute organisation mère, et les relations entre la direction, les opérations techniques et les services de soutien; spécifier la responsabilité, l’autorité et les relations réciproques entre tous les collaborateurs qui gèrent, exécutent ou vérifient les travaux affectant les résultats des activités de laboratoire…) et sa cohérence avec les principes d’impartialité
– dont une partie s’exercera aussi dans certaines autorisations spécifiques (6.2 : développement, modification, vérification et validation des méthodes; analyse des résultats, y compris les déclarations de conformité ou les avis et interprétations; compte rendu, examen et approbation des résultats).
Ainsi, votre organisation doit être établie afin d’éviter le risque sur l’impartialité (séparation quasi systématique des fonctions techniques et des fonctions qualité, des analyses / déclarations / interprétations et des approbations…).
8 mars 2020 à 8 h 29 min #18152Hello !
Charly, cette norme ne nomme que 3 « acteurs » si j’ose dire, la direction, le personnel et les clients. Par contre elle demande que la direction soit définie, et que les responsabilités autorités et relations des membres du laboratoire ayant une influence sur les résultats du laboratoire soient structurés définis et documentés, dont une personne chargée de la gestion et supervision du SMQ (pour faire court) et en rendant compte à la direction.
Partant de là, si ton labo s’est structuré et organisé pour satisfaire les exigences de la norme, ta direction peut bien avoir donné le nom de son choix aux « fonctions* » qu’elle attribue à Pierre Paul ou Jacques tant que c’est compréhensible par les différents acteurs du laboratoire. Et dans un petit labo, outre les responsabilités que la norme n’assigne qu’à la « direction » (quand ce n’est pas au « laboratoire » !), celle-ci peut bien s’attribuer des responsabilités qu’un laboratoire plus gros confierait à un membre du personnel.
* Dont par exemple un « superviseur », un « référent », un « animateur », un »qualiticien », etc… ou un « responsable Q » (?) alors que la norme vise la responsabilité de chacun en regard des activités que la direction lui confie au sein du SMQ, la direction seule étant responsable Q en réalité. Les attributs d’un éventuel « RQ » (ou autre appellation) dans ton laboratoire ne sont définis par aucun référentiel. Autrement dit ce n’est pas l’appellation RQ qui définit et attribue des responsabilités ISO 17025 dans ton laboratoire mais ta direction.
Qu’en dis-tu ?
A+
8 mars 2020 à 9 h 02 min #18153A l’attention des personnes ici déployant la norme d’accréditation ISO/IEC 17025:2017, il est préférable de ne pas tenir compte du post précédent dans l’identification des fonctions et responsabilités nommément spécifiées dans la norme et dans le LAF REF 02.
Pour rappel, vous devez définir et « outiller » les responsabilités et compétences des fonctions et responsabilités suivantes (dans un ordre pratiquement chronologique à leur exigence dans la norme) :
– Direction du laboratoire
– Personnel (dont tout membres des comités) et plus spécifiquement celles et ceux : qui exécutent ou vérifient les travaux affectant les résultats, qui développent / modifient / vérifient / valident les méthodes, qui analysent les résultats / déclarations de conformité / avis / interprétation, rendent compte / examinent / approuvent les résultats, gèrent les travaux non-conformes, autorisent la poursuite des travaux (après non-conformité), établissent / révisent / approuvent les conclusions signifiées à un plaignant
– Contractants
– Personnels d’organismes externes
– Personnes agissant pour le compte du laboratoire
– Encadrement
– Organisation mère
– Opérations techniques et services de soutien
– Fonction en charge des activités décrites en 5.6
Pour rappel également : l’ISO:IEC 17025 n’est pas une norme de certification d’un systèmes de management, mais d’accréditation des compétences d’un laboratoire.
8 mars 2020 à 14 h 30 min #18155PS à l’attention des lecteurs : il est préférable que vous teniez compte de tout ce qui vous aide à mûrir vos réflexions pour exploiter au mieux le référentiel en question, même à partir d’idées contradictoires mais sans obéir à la censure, sinon ce sera le règne de la pensée unique incompatible avec l’idée même de forum.
9 mars 2020 à 7 h 24 min #18158Henri
De toute évidence : vous ne connaissez pas l’ISO/IEC 17025, ni le LAB REF 02, les LAB GEN, LAB REF et LAB INF qui les accompagnent.
Alors, une toute dernière fois : restez dans votre domaine de compétence (je crois vous l’avoir déjà demandé récemment) et abstenez-vous de ce genre de commentaires, ils sont inappropriés, faux et induisent les lecteurs en erreur.
Merci de ne plus participer de cette manière aux fils de discussion concernant l’ISO/IEC 17025, sans aucun débat inutile bien entendu : aucune réponse de votre part n’est requise.
28 janvier 2021 à 9 h 45 min #19410Bonjour, dans le cadre d’accreditation dun laboratoire d’essai et étalonnage en grandeur mécanique et électrique ,je voudrai exprimer mon besoin de consultation d’un manuel qualité rédigé suivant la norme 17025-2017 pour être mieux orienté dans ce consistant processus d’accreditation .Merci
31 janvier 2021 à 9 h 03 min #19433Etant bien entendu qu’un « manuel qualité » n’est pas une exigence de la norme ISO/IEC 17025, mais peut, à bon escient, permettre une synthèse de plusieurs données exigées et sous un aspect didactique.
31 janvier 2021 à 10 h 03 min #19434AnonymeHello !
Absolument et on peut dire la même chose d’un document maison qu’une entreprise appellerait « charte qualité », « bible qualité », « guide qualité », « synthèse qualité », « référentiel qualité », « convention qualité », « code qualité » ou que sais-je encore…
Le contenu d’un tel document maison n’est pas une référence fiable même si on le dit « rédigé suivant » ou « conforme à » telle norme, sauf bien sûr si la norme considérée l’exige (en nommant et définissant ce document alors), ce qui n’est pas le cas des normes ISO de SM par exemple.
En regard des exigences de ce genre de normes évoquer « le MQ » équivaut à évoquer le « Machin Qualité » (chacun comprend et y met ce qu’il veut, c’est comme le « bon sens » !). Dans un « MQ » chacun peut, à bon escient et sous un aspect didactique, synthétiser différentes informations dont la documentation est exigées par un référentiel, mais lesquelles puisque ce contenu n’est normalisé ? Du coup se servir de cette appellation sans référence pose problème.
Bonne journée.
31 janvier 2021 à 10 h 24 min #19436Merci de vous être donné la peine de me répondre. Cordialement
3 février 2021 à 5 h 27 min #19444Petit rappel ici :
> le manuel qualité n’est plus une exigence de bon nombre de normes de système de management : mais il peut permettre, bien fait, pas mal d’avantages et de synthèse de données dans un système
> ce n’est pas parce qu’un document n’est plus demandé, que vous ne pouvez pas le déployer si cela répond à votre besoin (pas celui d’une norme en tout cas). Pour preuve : 80% de la documentation déployée en entreprise pour son utilité n’est pas exigée par une quelconque norme
> revendiquer qu’il ne faut plus appliquer quelque chose parce que cela disparait de la norme est une relation de cause à effet curieuse, cela voudrait dire que l’on appliquait un document (le manuel qualité en l’occurrence) sans en faire autre chose qu’une réponse normative et, pour le coup, c’était alors une vision un peu stupide du système de management…
> si vous pensez qu’un manuel qualité (ou tout autre équivalent) vous est utile : ne vous privez pas de le déployer
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