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  • Ce sujet contient 9 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Anonyme, le il y a 5 années et 2 mois.
10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
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    Messages
  • #10491
    Anonyme

      Bonjour,

      Dans le cas d’un contrôle visuel qualitatif d’éléments de sortie d’un processus de production, est ce que la norme ISO 9001 exige la tenue à jour d’une information documentée (document) décrivant les points à contrôler et la conservation d’informations documentées (enregistrements) sur les résultats issus dudit contrôle ?

      Bien amicalement.

      #17064
      THAUMASIA_Academie
      Participant

        Bonjour Amine,

        Pouvez-vous nous en dire plus sur ce contrôle ?

        Cordialement,

        #17070
        Anonyme

          THAUMASIA_Academie a déclaré
          Bonjour Amine,

          Pouvez-vous nous en dire plus sur ce contrôle ?

          Cordialement,  

          Bonjour Thaumasia,

          C’est un contrôle effectué selon des critères d’acceptation documentée (0 trou, usure, étiquette usée, déchirure…etc).

          Nous n’avons pas de preuves que cette activité de contrôle a été réalisée.

          Bien amicalement.

          #17077
          THAUMASIA_Academie
          Participant

            Bonjour Amine,

            Les exigences de la norme sont de définir les nécessités de contrôle (que vous vous appliquez), les ressources et moyens pour le faire, les informations documentées lorsque nécessaire, les preuves de réalisation du contrôle lorsque nécessaire et les informations relatives à la libération du produit.

            Dans le “nécessaire”, votre contexte intervient et permet de définir s’il y a lieu de définir des supports et enregistrements.

             

            Alors, le plus évident me semble être de se poser des questions non pas sur les exigences, mais sur leurs finalités. Ces finalités sont les suivantes :

            – avez-vous l’assurance que les contrôles ont été et seront réalisés ?

            – les personnes en charge du contrôle ont-elles toutes les informations (formation, exemples, supports…) vous assurant qu’elles sauront identifier un produit conforme d’un produit non conforme ?

            Ainsi, si vous jugez qu’il y a un risque à ce que le contrôle ne soit pas fait, ou oublié, ou fait en dehors de vos recommandations : un enregistrements est de mise ainsi que, certainement, un contrôle même de leur réalisation.

            Si vous jugez également que le contrôle peut être fait différemment d’une personne à une autre : une information documentée sur les méthodes, les exemples, les échantillonnages est de mise.

            Enfin, si vous pensez qu’il est parfois délicat de différencier le “conforme” du “non conforme” (une usure par exemple, qui pourra être interprétée différemment d’une personne à une autre), là également, une information documentée (description, photos, exemples…) permettra de définir les règles de décisions.

             

            L’une des règles de base de la norme ISO 9001 qu’il est bon de suivre est : “formaliser ce qui, en l’absence de formalisme, peut présenter un risque”. Risque de ne pas transmettre les bonne informations ou leurs mises à jour, risque de ne pas définir les règles minimums jugées importantes et conduisant à des non-conformités en cas de non respect…

            #17080
            Anonyme

              THAUMASIA_Academie a déclaré
              Bonjour Amine,

              Les exigences de la norme sont de définir les nécessités de contrôle (que vous vous appliquez), les ressources et moyens pour le faire, les informations documentées lorsque nécessaire, les preuves de réalisation du contrôle lorsque nécessaire et les informations relatives à la libération du produit.

              Dans le “nécessaire”, votre contexte intervient et permet de définir s’il y a lieu de définir des supports et enregistrements.

               

              Alors, le plus évident me semble être de se poser des questions non pas sur les exigences, mais sur leurs finalités. Ces finalités sont les suivantes :

              – avez-vous l’assurance que les contrôles ont été et seront réalisés ?

              – les personnes en charge du contrôle ont-elles toutes les informations (formation, exemples, supports…) vous assurant qu’elles sauront identifier un produit conforme d’un produit non conforme ?

              Ainsi, si vous jugez qu’il y a un risque à ce que le contrôle ne soit pas fait, ou oublié, ou fait en dehors de vos recommandations : un enregistrements est de mise ainsi que, certainement, un contrôle même de leur réalisation.

              Si vous jugez également que le contrôle peut être fait différemment d’une personne à une autre : une information documentée sur les méthodes, les exemples, les échantillonnages est de mise.

              Enfin, si vous pensez qu’il est parfois délicat de différencier le “conforme” du “non conforme” (une usure par exemple, qui pourra être interprétée différemment d’une personne à une autre), là également, une information documentée (description, photos, exemples…) permettra de définir les règles de décisions.

               

              L’une des règles de base de la norme ISO 9001 qu’il est bon de suivre est : “formaliser ce qui, en l’absence de formalisme, peut présenter un risque”. Risque de ne pas transmettre les bonne informations ou leurs mises à jour, risque de ne pas définir les règles minimums jugées importantes et conduisant à des non-conformités en cas de non respect…  

              Bonjour THAUMASIA,

              Merci infiniment pour votre retour,

              Effectivement nous avons affichés des photos sur les postes de réalisation afin d’orienter les opérateurs à différencier entre le conforme et le non conforme ainsi que le dispositif de récupération et la destination de chaque article non conforme selon le type de non conformité (par exemple : article avec tâche —> mise sur bac jaune —> re-lavage).

              Notre soucis c’est que nous avons pas l’assurance que ces contrôles sont réalisés vu la quantité énorme de linge traité par jour (7 tonnes).

              Au niveau de la documentation liée au lavage nous avons bien défini les étapes de réalisation de ces contrôles (Après sortie sechoirs, après sortie trains de repassage).

              Je me demande comment peut on répondre à l’exigence de la libération si nous conservons pas des preuves de conformité (bien évidemment selon les critères de contrôle définis) ?

              Bien amicalement.

              #17084
              THAUMASIA_Academie
              Participant

                Le linge que vous traitez est “lotis” ?

                Autrement dit : est-ce que le linge (quelle qu’en soit la quantité) est un linge standard, ou est il traité par lot pour chaque client, éventuellement, par nature de linge au sein d’un même client ?

                Il est conditionné comment avant, pendant et après le process (dans les paniers, des cintres, des bacs…) ? Et comment est-il identifié ?

                #17089
                Anonyme

                  THAUMASIA_Academie a déclaré
                  Le linge que vous traitez est “lotis” ?

                  Autrement dit : est-ce que le linge (quelle qu’en soit la quantité) est un linge standard, ou est il traité par lot pour chaque client, éventuellement, par nature de linge au sein d’un même client ?

                  Il est conditionné comment avant, pendant et après le process (dans les paniers, des cintres, des bacs…) ? Et comment est-il identifié ?  

                  On a deux types de linge : 

                  1- Vêtements de travail.

                  2- Linge plat (Draps, couettes, housses…etc.)

                  Je vous explique le concept de l’activité ” Location et entretien des articles textiles” : 

                  Nous établissons des contrats de location et d’entretien de linge (Durée minimale de 3 ans) avec nos clients. Les contrats définissent les exigences de nos clients et nos exigences (Type de linge, conditionnement, fréquence de ramassage, nombre de change par personnes (cas de vêtements de travail), conditions d’augmentation ou de diminution de stock…etc).

                  Une fois les contrats sont établis et signés par les deux parties, le service approvisionnement commence la préparation de la mise en place de la prestation (lancement des commandes clients au magasin central), dès réception de la commande, le service effectue en premier temps un contrôle à la réception, par la suite le service commercial, la direction générale , le sservice approvisionnement, qualité et production remplissent en collaboration une feuille de validation de la mise en place,ce document regroupe l’ensemble des exigences du client, et la mise en place (1ere mise en place des articles dans les locaux du client) ne peut être effectuée que si un Le contenu de la feuille correspond aux exigences contractuelles ( Donc on a une première libération, la preuve de conformité est la feuille de validation de mise en place qui sera signée par les responsables qui ont validé la prestation).

                  Une fois la mise en place a eu lieu, nous procédons aux activités d’entretien selon une fréquence de ramassage : 

                  Le linge (identifié par client : exemple étiquette qui porte le code client collée sur l’article)  récupéré de chaque client dans des chariots.

                  Les différents chariots seront traités selon des programmes de lavage, séchage,repassage appropriés (Par type de linge).

                  Après le traitement, le linge sera emballé ou non (selon l’exigence des clients), transmis à une zone de préparation à l’expédition (contrôle quantitatif (écart entre entrants et sortants, élaboration des bordereaux d’expédition et saisie informatique) et livré au client.

                  Au niveau de la fiche processus traitement de linge, nous avons défini des contrôles visuels à réaliser à des moments appropriés, nous avons des critères d’acceptation des articles, des informations documentées sur les éléments du contrôle visuel affichées aux endroits appropriés. Mais nous n’avons pas une traçabilité que ces contrôles sont réellement mis en oeuvre par les opérateurs.

                  Nous n’avons pas aussi de preuves que les lots traités sont conformes aux exigences avant de les libérer.

                  Merci THAUMASIA.

                  #17095
                  Anonyme

                    Suite :

                    Bonjour THAUMASIA,

                    Pour répondre exactement aux questions que vous m’avez posé :

                    Le linge est traité par lot pour chaque client.

                    Les programmes et le mode de lavage (tunnel de lavage ou laveuses ou nettoyage à sec) sont définis par type de linge et secteurs d’activités.

                    Chaque programme de lavage est caractérisé par une durée, quantité de lessives, quantité d’eau et température (on a une liste “programmes de lavage par type de linge”, l’alimentation des tunnels de lavage et laveuses en produits lessiviels se fait automatiquement depuis un système de dosage relié au tunnel de lavage et laveuses).

                    Après le lavage on passe au séchage (Programmes définis par type de linge et caractérisés par le temps et une température).

                    Après le séchage on passe à la finition : 

                    – Pour linge plat :

                    Repassage  et pliage automatique dans des calandres plieuses pour linge plat de petite et moyenne taille 

                    Pliage manuel pour linge plat de grande taille (couettes par exemple )

                    – Pour les vêtements de travail : 

                    La finition se fait dans un tunnel de finition (Les VT sont mis sur des cintres après le séchage et passent par un tunnel de finition).

                    Les VT peuvent être livrés aux clients soit sur cintres, pliés , emballés ou non selon les exigences de chaque client.

                    La livraison se fait dans des chariots houssés sur lesquels des étiquettes portant le code client sont apposées.

                    Tout au long de lavage et traitement, nous utilisons des chariots, bacs en plastique pour la circulation du linge.

                    #17099
                    THAUMASIA_Academie
                    Participant

                      Merci pour cette description très précise.

                      En fait, vous avez de nombreuses manières de pouvoir tracer le contrôle…

                      Alors, je me permets encore une question : qu’il s’agisse de linge plat ou de vêtements de travail, entre le dernière opération (pliage) et l’arrivée en zone de préparation à l’expédition, les lots peuvent-ils être identifiés simplement avec un principe de fiche ou de plaque “suiveuse” ?

                      Par exemple, est-ce que les personnes en charge de cette dernière opération peuvent adjoindre une “plaque marqueuse” (type plaque métallique ou plastique avec le n° ou indication de la personne ayant fait le contrôle), plaque qui sera récupérée par les opérateurs en charge du contrôle quantitatif à la préparation à l’expédition. Ainsi, cela rendrait “relativement” simple le fait, en toute dernière opération, d’enregistrer les informations de conformité qualitative (qui à contrôlé) en quantitative dans un enregistrement simple… par exemple…

                      #17101
                      Anonyme

                        Bonsoir TH

                        THAUMASIA_Academie a déclaré
                        Merci pour cette description très précise.

                        En fait, vous avez de nombreuses manières de pouvoir tracer le contrôle…

                        Alors, je me permets encore une question : qu’il s’agisse de linge plat ou de vêtements de travail, entre le dernière opération (pliage) et l’arrivée en zone de préparation à l’expédition, les lots peuvent-ils être identifiés simplement avec un principe de fiche ou de plaque “suiveuse” ?

                        Par exemple, est-ce que les personnes en charge de cette dernière opération peuvent adjoindre une “plaque marqueuse” (type plaque métallique ou plastique avec le n° ou indication de la personne ayant fait le contrôle), plaque qui sera récupérée par les opérateurs en charge du contrôle quantitatif à la préparation à l’expédition. Ainsi, cela rendrait “relativement” simple le fait, en toute dernière opération, d’enregistrer les informations de conformité qualitative (qui à contrôlé) en quantitative dans un enregistrement simple… par exemple…  

                        Bonsoir THAUMASIA,

                        Oui c’est faisable on peut attacher une plaque suiveuse aux lots, c’est juste que les contrôles visuels se font après le séchage et au moment du pliage manuel.

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