Forums › Management QSE › Management de la qualité › Indicateurs du processus conception et developpement
- Ce sujet contient 3 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par THAUMASIA Conseil, le il y a 3 années et 8 mois.
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21 avril 2021 à 15 h 09 min #19919
Bonjour le forum
j’ai besoin de vos retours d’expérience pour connaitre les indicateurs d’efficacité et d’efficience usuellement utilisé pour mesurer et évaluer le processus de conception et de développement (développement des moules à injection plastique)
merci d’avance
bien cordialement
21 avril 2021 à 20 h 54 min #19921Bonsoir,
Parmi la centaine d’indicateurs possibles et déployés, il y a, par exemple : le respect des délais de conception, le nombre de « recettes » (tests, ok pré-séries…) bonnes du premier coup et ses déclinaisons possibles, le suivi des incidents / dysfonctionnements ayant la conception pour origine, les taux de récupérabilité de conception passées (modularités…), le respect des coûts prévus…
22 avril 2021 à 14 h 38 min #19931Bonjour,
merci de votre retour
si vous pouvez me détailler le suivi des incidents / dysfonctionnements ayant la conception pour origine, les taux de récupérable de conception passées (modularités…)
23 avril 2021 à 12 h 54 min #19946Ce sont toujours des exemples, mais voici le principe de ces deux indicateurs :
[incidents / dysfonctionnements ayant la conception pour origine]
Il s’agit de suivre, avec l’unité et l’isopérimètre adaptés (nombre, coût, retard de livraison ou de mise sur le marché…), les dysfonctionnements de vos produits / services en usage et, éventuellement, chez le client, et dont l’origine est un insuffisance de conception.
Par exemple : un choix technologique (solution, matériaux…) insuffisamment robuste, un dimensionnement ou une architecture ne permettant pas de produire les fonctionnalités et performance attendues, un non-respect normatif ou règlementaire (qualité de rejets atmosphériques, emploi de matières…), plantages et bugs d’applications ou fuites de données, détectés en usage du produit…
Tout cela étant généralement des choix ou des éléments issus de la conception et du développement et les dysfonctionnements en service ou en usage témoignent ainsi d’un process de conception insuffisamment maîtrisé.
[taux de récupérabilité]
Partant du principe (cela n’est pas applicable à toute nature d’organisme et à tout contexte évidemment) que la conception est un processus qui peut être optimisé comme tous les autres, certains misent sur la récupérabilité d’éléments de conception d’un projet à un autre.
Cette stratégie est possible si elle est pensée comme « ce que je conçois, je le conçois autant pour répondre aux fonctionnalités et exigences d’un marché / projet, que pour servir en tout ou partie comme élément pouvant être intégré ou « récupéré » pour de futurs marchés / projets ».
Un vieil exemple existe dans les stratégies des constructeurs automobiles qui ne conçoivent que rarement un nouveau véhicule de A à Z, mais qui prennent la base d’un véhicule A, la motorisation d’un véhicule B et en conçoivent un véhicule C avec un gain de temps considérable.
De nombreux processus de conception et développement fonctionnent ainsi y compris dans des domaines ou on ne l’imagine pas. Le principe étant celui décrit ci-dessus : de concevoir des éléments / fonctions / applications / … de telle manière à en favoriser la réutilisation pour de futurs projets.
Ainsi, une mesure de performance de cette stratégie et, donc, de l’efficacité du processus est le taux de récupération de d’éléments des projets passés.
Mais ce sont des exemples parmi d’autres…
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