Forums › Management QSE › Autres référentiels et démarches : ISO/IEC 17025, ISO 27001, QUALIOPI… › Indicateurs 28 ET 31
- Ce sujet contient 6 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par THAUMASIA Conseil, le il y a 4 années et 6 mois.
-
AuteurMessages
-
27 mai 2020 à 10 h 18 min #18467
Bonjour Madame, Monsieur.
J’ai des questions sur les 2 indicateurs suivants et aimerais avoir votre éclairage
> L’indicateur 28 :
Lorsque les prestations dispensées au bénéficiaire comprennent des périodes de formation en situation de travail.
Que faut-il comprendre ? S’agit-il de formations dispensées par l’entreprise en interne ?
Le prestataire mobilise son réseau de partenaires socio-économiques pour co-construire l’ingénierie de formation et favoriser l’accueil en entreprise.
S’agit-il du recueil des besoins par les CFA auprès des entreprises ou lors des réunions avec les M-A ?
Comment les associer vous pour co-construire votre ingénierie de formation ? Pour nous, cet indicateur correspond davantage aux Titres (type RNCP).
> L’indicateur 31 :
Le prestataire met en oeuvre des modalités de traitement des difficultés rencontrées par les parties prenantes (bénéficiaires; financeurs; équipe pédagogique; entreprises concernées), des réclamations exprimées par ces dernières, des aléas survenus en cours de prestation.
Pour ma part, en collaboration avec les équipes, nous avons pensé à un logiciel type « freshdesk ». Problème, le logiciel est en parti payant.
Ensuite comment filtrer les réclamations des bénéficiaires qui peuvent s’avérer relativement « farfelues ».
Nous avons pensé à la mise en place d’un cahier à l’accueil.
Enfin concernant les entreprises, elles appellent directement le chargé de suivi en entreprise et n’envoient jamais de mail donc difficile à « tracer ».
Ce que demande Qualiopi est de centraliser les réclamations, difficultés et aléas.
Je pense que cet indicateur est plus adapté à des O.F dispensant de la formation continue que des CFA dispensant de la formation initiale.
Dans l’attente de votre
- Ce sujet a été modifié le il y a 4 années et 7 mois par THAUMASIA Conseil.
27 mai 2020 à 13 h 16 min #18470Bonjour,
Concernant l’indicateur 28 : il s’agit bien des périodes de formation que les apprenants du CFA (vous êtes un CFA si j’ai bonne mémoire) réalisent au sein des entreprises qui les accueillent. Il ne s’agit pas tant de l’évaluation du besoin des entreprises, mais de la démonstration que le.s CFA dispose.nt d’un réseau de partenaires socio-économiques (des entreprises, des fédérations, des acteurs économiques…) qu’ils animent ou bien dont ils participent aux instances ou rencontres afin d’adapter l’ingénierie de formation (le plus souvent dispensée en CFA) et d’assurer le meilleur accueil en entreprise.
Bref : que le CFA ne construise pas seul un cursus de formation qui ne sera pas adapté aux contextes, attentes et capacités des entreprises et qui ne conduira pas les apprentis à arriver comme des « cheveux sur la soupe » dans une entreprise et à ne pas en retirer le bénéfice attendu.
Concernant l’indicateur 31 : un logiciel peut être intéressant, mais il est généralement l’une des dernières questions à se poser. Les questions qui méritent une attention au préalable sont :
– pas quelles voies arrivent les éventuelles informations et réclamations des bénéficiaires, des financeurs, des équipes internes, des formateurs…
– comment ces dernières sont elles instruites : identifiées, formalisées, analysées, répondues, planifiées en action si nécessaire…
– quelles autres modalités permettent d’identifier ces besoins en amélioration : enquête de satisfaction, notations…
Bref : que le CFA améliore ses prestations, ses formations et ses accompagnements selon les retours d’informations de ces parties prenantes (si nécessaire)
Quelques commentaires :
– oui, des réclamations peuvent effectivement être parfois farfelues. Mais elles sont à prendre en compte même s’il est décidé de ne rien faire parce qu’elles sont farfelues. Parfois, elles peuvent l’être (farfelues) parce qu’un manque de précision ou de communication « à fait croire que… » et mérite donc d’être corrigé. Parfois, 10 demandes farfelues démontrent qu’en définitive, elles ne le sont pas tant que cela…
– un cahier d’accueil peut effectivement être l’un des moyens de recueillir ces informations.
– concernant les entreprises qui ne formalisent pas ces informations : vous pouvez, par exemple, tenir un registre des appels pour « difficultés » ou « réclamations » que renseigneront les personnes destinataires des appels ou, comme le font certains, préciser que la procédure de traitement d’un dysfonctionnement ne peut être déclenchée que sur réception d’une information formelle (support spécifique, mail, courrier…)
– cet indicateur est bel est bien adapté aux… CFA aussi
28 mai 2020 à 14 h 56 min #18480Bonjour,
Je vous remercie pour votre réponse.
Bien Cordialement.
Charles
28 mai 2020 à 16 h 43 min #18481Bonjour Monsieur,
Serait-il possible d’échanger par téléphone quelques minutes avec vous si vous avez quelques disponibilités ?
Dans l’attente de votre réponse.
Bien cordialement.
Charles
28 mai 2020 à 18 h 23 min #18482Heu… je n’ai jamais eu cette demande
Mais si vous pensez que ce forum ne suffit pas (bien qu’il soit intéressant d’échanger sur des questions et réponses profitant à beaucoup), vous pouvez passer par notre chaine Youtube pour me retrouver. Mais avec parcimonie parce que nous sommes hébergés par QUALISPHERE qui a mis en place toute cette logistique, ce site, et dont nous sommes les hôtes…
3 juin 2020 à 11 h 23 min #18491Bonjour Monsieur,
J’ai une demande de précision par rapport à l’indicateur 28.
A titre de preuves, il est possible de produire auprès du certificateur la liste des entreprises partenaires. Jusqu’au doit-on pousser l’exhaustivité ?
Peut-on se contenter d’une colonne indiquant les formations suivies et une seconde indiquant les entreprises ? Cella suffit-il ? Ou faut-il systématiquement mettre un nom de contact en face avec mail ou téléphone pro ?
Dans l’attente de votre retour.
Cordialement.
Charles
5 juin 2020 à 7 h 46 min #18500Bonjour Charles,
Je me permets de résumer la teneur de nos échanges sur cette question spécifique afin que les participants à ce forum puissent également partager la réponse.
La liste des partenaires socio-économiques (c’est de cela dont il s’agit) est un bon début et sa précision pourra témoigner du niveau de synthèse et de partage des informations au sein des acteurs mobilisant ce.s réseau.x.
Au-delà de l’exhaustivité, ce qui sera à démontrer est l’effet réel, l’utilisation de ce réseau au travers de cas concrets (plutôt que « beaucoup de contacts », privilégier d’abord la « profondeur » de ces derniers).
Dans le cas de l’apprentissage, par exemple : au travers des suivis et contacts mis en œuvre pour permettre aux bénéficiaires de trouver leurs entreprises. Ainsi, le suivi du taux de placement, pourquoi pas du taux de dossiers non aboutis par manque de placement (ce qui devrait être normalement très faible ou inexistant sur le réseau socio-économique est entretenu), pourront témoigner de cette capacité de mobilisation.
D’autres exemples peuvent être apportés sur, par exemple : des choix d’évolution ou d’orientation de l’ingénierie de formation nés des échanges ou des remontées d’informations de ces partenaires socio-économiques. Manière, par exemple, de démontrer l’un des fondamentaux du RNQ : adapter l’offre et le contenu de la formation aux besoins (réels) des métiers auxquels ils s’adressent.
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.