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- Ce sujet contient 17 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Henri, le il y a 5 années et 6 mois.
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5 juin 2019 à 9 h 31 min #17265
Hello !
Thaumasia, je trouve que tu y vas un peu fort quand tu dis des « entreprises qui tardent à faire leur transition : les pauvres… leur système doit vraiment être inadapté. » Il n’y pas tant de différences extraordinaires entre les deux dernières versions d’une norme de SM ISO qu’une entreprise raisonnablement conforme à la version N-1 du modèle normatif puise voir d’un coup son SM devenir « vraiment inadapté » en regard de la version N suivante…
Tu as l’air de dire que certains organismes continuent à certifier « N-1 » alors que c’est la version N d’une modèle de SM qui est désormais en cours, là aussi tu y vas un peu fort… Mais qu’un organisme « invente une pseudo reconnaissance » c’est autre chose, ce n’est pas une certification par rapport au modèle ISO.
Je partage complètement ta remarque sur l’AMDEC, on voit vraiment cet outil mis en avant à tord et à travers pour faire n’importe quoi ! Alors que c’est avant tout un outil d’analyse de sûreté de fonctionnement pour la conception de systèmes techniques d’une certaine complexité.
A+
5 juin 2019 à 9 h 46 min #17267Oui, j’y vais un peu fort parce qu’effectivement il n’y a que peu de différences entre les deux versions. Aussi, ne pas pouvoir faire cette transition dans un délai de 3 ans est révélateur d’un système qui n’aurait probablement pas dû être certifié, ou d’une démarche défaillante qui n’aurait pas dû être cautionnée
Non : les organismes certificateurs ne certifient pas selon une norme obsolète. Mais… dans le délicieux monde de la certification, il est question de survie de certains d’entre eux et ils sont prêts à toutes les contorsions pour conserver leur clientèle (curieux contre-sens par rapport à leur propre norme d’accréditation du reste). Ainsi : certains inventent des dispositions de maintien avec engagement de planification d’une transition faite au-delà de la date inapplicabilité de norme par exemple.
Il y a deux mois, nous avons même porté une réclamation auprès d’un certificateur qui fait des audits « estampillés » certification sur un référentiel qui a été annulé par l’ISO il y a un an… la réponse qui nous a été donné est « mais non, lisez bien notre contrat et le certificat de votre client, il est noté que c’est un audit de conformité par rapport à la norme », heu… mais elle n’existe plus ?… « oui, mais rien ne nous empêche de vous auditer pour vous déclarer conforme à ce texte ». Ha… et comment en avez vous informé le client pour qu’il comprenne qu’il est reconnu conforme à une norme qui n’a aucune valeur ?… « nous n’avons pas précisé ce point, il ne nous l’a pas demandé… ». Le client, lui, avait demandé sa certification lorsque la norme existait encore.
Et des « bidouilles » de cette nature, il en existe malheureusement pas mal qui, toutes, n’aboutissent qu’à une chose : décrédibiliser encore et encore l’apport des certifications.
5 juin 2019 à 10 h 03 min #17269(suite)
Je suis d’accord avec toi sur le faite par exemple, pour une entreprise normalement constituée et plutôt désireuse de suivre les conseils SM de l’ISO, que ce n’est pas une preuve éclatante de dynamisme d’en être encore aujourd’hui (mi-2019) à la version 2008 de l’ISO 9001 alors que la version actuelle de cette norme date de 2015.
Du coté des « traficotages » d’organismes certificateurs peu regardants je veux bien croire qu’on puisse voir des trucs louches… Ca me rappellent certaines formulations de rapports d’organismes de vérifications périodiques réglementaires qui exposent le client à son insu… sur un terrain où les enjeux sont plus importants.
A+
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