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, le il y a 5 années et 6 mois.
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Bonjour, je suis étudiant en fin de formation d’une école d’ingénierie au Cameroun actuellement en pleine rédaction du mémoire sur la mise en place de l’iso 9001 v 2015 dans une entreprise SA .
Bien j’avais 02 préoccupations: que se passe t-il lorsqu’une entreprise qui, certifiée iso 9001:2008 n’a pas respecté le délais de transition à la version 2015 ? Bref n’est pas passée à la version 2015 jusqu’à présent, la second est celle de savoir comment utiliser la grille d’autoevaluation du référentiel iso 9001:2015 ?
Hello !
Réponse à Q1 : il ne se passe rien si j’ose dire ! Si cette entreprise était certifiée « 2008 » et n’a toujours pas actualisé son SMQ « 2015 », sa certification ISO 9001 « 2008 » est probablement obsolète et c’est tout. Mais elle peut adapter maintenant son SMQ à la version 2015 de la norme et le faire certifier à nouveau.
Réponse à Q2 : quelle est précisément « LA » grille d’auto-evaluation ISO 9001 que tu évoques ?
A+
Merci beaucoup cher HENRI, pour compléter la Q1, étant donné que la version suivante cad 2015 vient dépasser les limites de 2008, pourquoi certaines entreprises tardent à se mettre à jour malgré le délais de 3ans qui leur a été donné ? Y’a t’il un coup financier énorme derrière ? N’ont t’elles pas été satisfaites ?
Pour la Q2, la grille d’autoevaluation permet de faire le diagnostic du smq de l’entreprise en vue de déceler les manquements pour par la suite proposer un plan d’action lui permettant de passer à la version 2015.ci-joint quelques images de ladite grille
Un certificat est valable 3 ans, mathématiquement, un certificat sur le référentiel version 2008 ne peut être valable au delà de 2018. Après pourquoi les entreprises tardent à se mettre à jour, difficile à dire, mais je ne pense pas que les évolutions de la norme soient la raison principale (en tout cas, au niveau coût, je n’ai pas constaté de changements majeurs), surtout que généralement dans ces cas là, lors des audits de surveillance, l’auditeur donne les éléments permettant de réaliser cette transition.
Pour la grille, essaie de commencer par le premier onglet, celui qui s’appelle « Manuel d’utilisation », ensuite clique sur le bouton Diagnostic (sous réserve d’avoir activer les macros) et complète cet onglet. La capture que tu présentes correspond à la synthèse des résultats, si l’onglet diagnostic n’est pas renseigné, tu n’auras rien.
Bonsoir DELPHINE, j’aimerai aussi savoir le coup financier imputée à une entreprise qui veut passer la certification? Est-ce le même que pour celle qui était déjà et qui veut se mettre à jour ?
Hello !
Ok vu, la grille que tu évoques Hyacinth c’est celle proposée par Qualiblog. Son utilisation est assez évidente je crois.
Attention toute grille de ce genre est une interprétation et réduction par son auteur du référentiel visé. Si tu l’utilises tu as intérêt à considérer les exigences telles que formulées par la norme elle-même, plutôt que seulement leurs résumés dans la grille (idem pour n’importe quelle autre grille d’auto-évaluation / un référentiel donné). Le mieux serait d’adapter cette grille selon ta propre analyse de la norme ISO 9001.
A+
hyacinth a déclaré
Bonsoir DELPHINE, j’aimerai aussi savoir le coup financier imputée à une entreprise qui veut passer la certification? Est-ce le même que pour celle qui était déjà et qui veut se mettre à jour ?Difficile de te répondre, cela dépend de l’organisation déjà existante au sein de l’entreprise.
C’est un peu comme si tu me demandais si le travail à faire pour obtenir le bac pour un redoublant était le même que pour un autre élève. Si rien n’a été fait durant l’année, il va falloir mettre les bouchées double voire triple et donc « dépenser » plus, si un travail régulier a été fait tout au long de l’année, il n’y aura pas de « surcoût » notable.
En dehors des coûts de certification (l’audit) et du « salaire » du Qualiticien, c’est très variable en entreprise. Tout dépend du chemin qu’il reste à parcourir.
Ok merci, mais si le jury me demande à combien peut s’élever le coût financier que devrait dépenser une entreprise qui veut être certifiée ? Quelle réponse donnée? Et aussi voilà comment je pense aborder le problème vu mon thème (contribution à la mise en place de l’iso 9001v 2015 dans une entreprise d’assainissement solide ).
– diagnostic du smq de l’entreprise avec la grille proposé par qualiblog pour déceler les manquements par rapport aux exigences des chapitres du hls.
– proposer un plan d’action visant à corriger ces lacunes
– proposer une cartographie des processus à l’entreprise ainsi que les actions à mettre en oeuvre face aux risques(AMDEC)
– IDENTIFIER DE FAÇON PRECISE LES PARTIES INTÉRESSÉES DE L’ENTREPRISE
QUE PENSEZ-VOUS ?
Hello !
Rebonds :
– Est-ce qu’une entreprise « met en place l’ISO 9001 » ? Je crois plutôt qu’elle structure un SMQ sur ce modèle normatif.
– Un futur Qualiticien prend-il un outil tout prêt trouvé sur un site internet sans regard critique pour se l’approprier ? En utilisant tel quel l’outil Qualiblog tu devras assumer son origine « inconnue » et ses faiblesses (sans voir venir peut-être telles questions que tu ne te seras pas posées puisque tu l’auras adopter directement).
D’où ma contre-proposition (en restant sur ta base) :
Sujet : « contribution à la structuration d’un Système de Mangaement de la Qualité selon la norme ISO 9001 dans une entreprise d’assainissement solide ».
– Diagnostic des pratiques actuelles de l’entreprise en matière de qualité selon les exigences de la norme ISO 9001.
– Structuration du projet et d’un plan d’actions pour l’adoption des exigences ISO 9001 en fonction des résultats du diagnostic.
– Contribution à certaines éléments du futur Système de Management de la Qualité de l’entreprise : identification des parties intéressées et de leurs attentes ; élaboration d’une cartographie des processus de l’entreprise ; identification d’actions à mettre en oeuvre face aux risques et opportunités à prendre en compte par l’entreprise.
A+
PS / « coût d’audit et de certif ISO 9001 » : interroge deux organismes de certification dans le pays où se trouve l’entreprise en question.
hyacinth a déclaré
Ok merci, mais si le jury me demande à combien peut s’élever le coût financier que devrait dépenser une entreprise qui veut être certifiée ? Quelle réponse donnée? Et aussi voilà comment je pense aborder le problème vu mon thème (contribution à la mise en place de l’iso 9001v 2015 dans une entreprise d’assainissement solide ).– diagnostic du smq de l’entreprise avec la grille proposé par qualiblog pour déceler les manquements par rapport aux exigences des chapitres du hls.
– proposer un plan d’action visant à corriger ces lacunes
– proposer une cartographie des processus à l’entreprise ainsi que les actions à mettre en oeuvre face aux risques(AMDEC)
– IDENTIFIER DE FAÇON PRECISE LES PARTIES INTÉRESSÉES DE L’ENTREPRISE
QUE PENSEZ-VOUS ?
Voir ma réponse plus haut, coût de l’audit (comme proposé par Henri, contacte deux organismes certificateurs, sachant que les coûts vont dépendre de la durée de l’audit qui dépendra de la taille de l’entreprise) voire coût salarial du Qualiticien (là encore très variable et pas « obligatoire »). Les autres coûts dépendront du fonctionnement existant (ou non) de l’entreprise.
Si un jury me posait la question, ma réponse ne serait pas différente que les éléments déjà cités. De même, si un jury me demande « combien coûte une voiture ? », je répondrais que ça dépend de la marque, du modèle, de son âge, de sa motorisation et de s’il faut compter les frais d’entretien, d’assurance et de carburant, auquel cas il faudrait que je connaisse le kilométrage et le type d’utilisation.
Du coup, par rapport à ton thème, tu pourrais évaluer le coût budgétaire de ton plan d’action issu du diagnostic, associé au coût de l’audit, tu aurais la réponse à ta question « Combien va coûter la certification ISO 9001 à mon entreprise selon mon diagnostic ».
PS : l’AMDEC n’est pas un outil de cartographie des processus, ni d’actions à mettre en oeuvre face aux risques. Il ne s’utilise pas sur une organisation globale mais plutôt sur un process défini (ligne de production, process industriel, flux d’information, …).
Merci encore aux 2 experts que sont HENRI ET DELPHINE si vous permettez puis-je avoir vos email ? J’aimerai vous laisser un extrait de mon travail fait jusqu’à présent pour appréciation.
Désolé Hyacinth, mon expertise c’est plutôt le management et la prévention S&ST… Mais n’hésite pas à poser d’autres questions ici. A+
(suite et fin peut-être)
Hyacinth, j’espère qu’à l’occasion tu as vu d’autres discussions à propos de projets de SM, où je propose ceci :
Pour mettre en place un Système de Management (quelque soit le domaine de management « X » et la norme de SM visée) voici quelles sont à mon avis les grandes lignes à suivre (validées par certaines expériences personnelles) :
– Voir d’emblée l’intégration du modèle normatif de SMX dans l’entreprise comme un « projet » de l’entreprise à mener par la direction en mode « conduite de projet » (c-à-d une petite équipe projet, un budget, un planning d’actions, de la comm, etc… à la maille de l’entreprise). Ce qui nécessite une décision et un suivi de la part de la direction…d’autant qu’elle aura aussi des tâches à réaliser en cours de projet.
– Commencer par une découverte-compréhension-appropriation des exigences du modèle normatif de SMX par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum, voire une formation sur la norme et le SM (et/ou de manière opportuniste à travers le point suivant).
– Faire de toutes façons un état des lieux initial des pratiques actuelles de l’entreprise dans le domaine X sous la forme d’un véritable « audit » en utilisant la norme de SMX comme « référentiel d’audit »… (disons qu’on fait un audit du SMX « natif » de l’entreprise, car l’entreprise manage déjà le domaine X d’une manière ou d’une autre, même si c’est d’une manière empirique. Cet audit est bien plus pertinent qu’un inutile « audit à blanc » à la fin du projet…
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait déjà mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira l’élaboration de sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaires à la structuration et la mise en oeuvre du SM = planning des tâches avec responsables et jalons), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant au CdC qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera une sorte de formation minimum ou complémentaire évoquée plus haut).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant au passage les acteurs des principales fonctions concernées par les processus X ainsi consolidés ou créés, et lancer peu à peu le SMX avec leur participation initiale et maintenue ensuite.
NB : créer et lancer un SMX prend raisonnablement de l’ordre d’une année.
De retour d’une longue campagne d’audit, je suis désolé de n’intervenir que maintenant dans ce sujet, aussi, je ne remettrais rien en question de ce qui a été dit, juste quelques éléments vus de notre fenêtre :
– le coût de la transition ne dépend « que » de deux facteurs : l’état de maturité de votre système (en effet, nous avons de nombreux clients pour lesquels ce coût a été nul, dans la mesure ou beaucoup de réflexions et de dispositons avaient déjà naturellement été déployées et répondent amplement aux nouvelles exigences, et des prospects que nous n’avons pas accompagné parce que ne croyant pas à la certification et encore moins à la nouvelle version qu’il en était inutile d’engloutir des ressources financière pour fabriquer… un truc), votre maîtrise des nouveaux concepts qui fera que vous aurez peut-être besoin de ressources (pour vous former ou vous faire accompagner) ou simplement, naturellement, injecter les nouvelles exigences.
– j’ai lu « AMDEC », pour rappel : il ne s’agit que d’une des nombreuses méthodes pour gérer les risques et cette dernière à surtout une vocation process industriels. Attention à son déploiement immodéré dans un SMQ (pour info, je vous invite à suivre cette playlist sur youtube : watch?v=OOtX0V50dvk&list=PLzI6uqudyS8OkftVXVI-EWzduF6K6Wn3o)
– des entreprises tardent à faire leur transition : les pauvres… leur système doit vraiment être inadapté. Mais plus sérieusement, c’est signe qu’il y a un souci dans la conception, la gestion et l’animation (la motivation ?) de leur système. Quand à savoir si ces entreprises peuvent encore être certifiés c’est bien évidemment non (ou alors, par des organismes défaillants qui nous ont encore inventé de pseudos reconnaissances par manque de courage…)
Bonsoir et merci chers experts, bien dans ma recherche documentaire sur le thème la contribution de la mise en place d’un smq dans une entreprise d’assainissement solide je me suis attardé sur un memoire similaire qui traite la problématique de la manière suivante : etats des lieux en faisant le diagnostic entre ce qui est appliqué dans l’entreprise et la version 2015, ensuite nouvelle cartographie des processus de l’entreprise (approche processus ), analyse des risques, plan d’action et mesures correctives et préventives, par la suite il utilise le diagramme ichikawa pour détecter les causes de pannes et de lenteur dans le rendement pour chuter par le test de GRUBBS bref les 2 dernières approches me sont ambiguës(diagramme et test).
Soucis: apprécier le cheminement(observations et avis).Merci
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